Même si c'est encore un autre film social anglais pésimiste, au moins, celui-ci à crée une atmosphère particulière qui nous entraine dans l'histoire du personnage. Les acteurs sont bons, le sujet du film est montré avec réalisme même s'il ne trouve pas d'issue. Il sort donc un peu de l'ordinaire. A voir.
Tristement inspiré d'un fait divers en Grande Bretagne, ce film de John Crowley pose la question de l'insertion avec beaucoup de réalisme et d'émotion. Les amateurs de Ken Loach apprécieront certainement d'autant que l'interprétation d'Andrew Garfield est remarquable en jeune homme tourmenté. On regrettera néanmoins la conclusion qui n'offre pas vraiment d'horizon à un film jusque là brillant.
Un film social anglais : tiens, un pléonasme. Un jeune homme sort de prison après avoir purgé une peine de prison pour le meurtre d’un jeune fille. Symbole national de la violence enfantine fréquente en Grande Bretagne, il sort de prison sous protection et avec une nouvelle identité afin d’être protégé d’éventuelles représailles. C’est une histoire de rédemption à la « Loach ». Malgré les prix obtenus, ce film est raté. L’histoire parait peu plausible, on entre peu dans cette fiction sociale. La fin du film est bardée de grosses ficelles, on ne peut tirer aucune leçon de cette histoire. En définitive : rien de bien neuf. Et puis, pour clore le tableau, le jeune comédien force trop le trait sur la timidité, il en est maniéré
Mouif… ça fait quand même très cinéma d’auteur européen ce « Boy A ». alors je dis pas que c’est un mal en soi, je dis juste que quand ça frise la caricature comme c’est le cas ici, ça peut devenir très chiant. On s’attarde sur des plans, on ne dit rien, on tourne les choses crument. Très bien… mais après ? …et surtout tout ça pour quoi ? Le problème à vouloir prendre des histoires qui font authentiques, qui font « vrais gens de la vraie vie », c’est qui on ne leur donne pas de l’aspérité, de la singularité, eh bah c’est juste banal. Moi, désolé, mais c’est comme ça que j’ai vécu ce film : une histoire banale racontée dans une forme lassante parce qu’exagéremment épurée. Alors après, on a le droit d’aimer… Mais bon, si vous vous reconnaissez un temps soit peut dans mes autres critiques, vous voila prévenus si vous comptiez vous y risquer…
"Boy A" bénéficie d'un scénario novateur, d'une grande richesse et d'une réalisation sublime. En plus de ça, Andrew Garfield est plutôt satisfaisant dans le rôle du jeune homme torturé qu'il interprète. Malheureusement, le tout est gâché par la mollesse limite insupportable du film et l'impression désagréable que John Crowley m'a donnée pendant un peu plus de la moitié du film : que tout était acquis dès le départ. Heureusement, cette fin bouleversante est venue clôturer en beauté et en émotion cette oeuvre qui m'a tout de même un peu déçue.
Peut-on avoir le droit à une seconde chance? Cette tragédie moderne britannique pose la question de façon frontale,à travers la réinsertion extrêmement difficile d'un jeune homme,qui sort de 14 ans de détention pour un crime qu'il a commis.Acte dont on ne saura jamais s'il en est directement responsable ou non.Mais le sujet n'est pas là.John Crowley concentre son récit sur son personnage,Jack,à fleur de peau,qui doit aller de l'avant,se construire une nouvelle vie,tout en tentant de faire abstraction de son passé.Tiré d'un fait divers réel,"Boy A" évite le pathos lacrymal,et s'ancre dans un réalisme crédible.On en sort empli de compassion pour ce garçon,victime des préjugés et d'un passé indélibile.Cruel,mais jamais sordide.Et si le drame est si poignant,on le doit à la performance éclatante d'Andrew Garfield,révélation californienne déguinguandée,fragile et subtil.Dommage dans ce cas que de multiples flash-backs démonstratifs et peu enrichissants viennent alourdir un récit,qui se suffit à lui-même.Le scénario a aussi tendance à s'épuiser dans une dernière partie un peu facile.Des erreurs de jeunesse,qui n'entachent pas trop un film attachant,et qui parlera à tous.
Un film poignant, proche du style de Ken Loach. L'acteur principal, Andrew Garfield est sidérant dans ce rôle d'un jeune tourmenté en quête de rédemption et de réinsertion dans la société.
Un superbe film complexe, bouleversant et intelligent sur la culpabilité et la réinsertion, pointant du doigt une société hypocrite avide de châtiment, porté par un scénario impeccable et par l'interprétation bluffante de Peter Mullan et Andrew Garfield.
Un très bon film anglais traitant un sujet des plus d’actualité dans les sociétés occidentales et notamment en France : la réinsertion des jeunes délinquants. Le héro, dont on ne connaît que le vrai prénom Chris, a commis un meurtre alors qu’il était mineur. Sa peine achevée, sous la férule d’un tuteur (Peter Mullan vraiment touchant en éducateur compétent et père dépassé) va tenter de recommencer sa vie sous une fausse identité. Malheureusement un acte de courage va compromettre ses efforts et lui faire perdre le peu de vie normale qu’il s’était construis. L’acteur britannique qui l’interprète (Garfield) est bouleversant de justesse et porte le film quasiment à lui tout seul. La réalisation est vraiment réussie, elle nous permet en parallèle de suivre l’évolution de Jack (son nouveau nom) dans sa vie actuelle et de revoir par flashbacks les circonstances qui ont amené Chris à l’acte terrible qui à naufragé sa vie. Le sujet traite aussi du regard des autres sur les crimes commis sur les enfants pour montrer comment (à juste titre) ils sont aux yeux des gens absolument abominables et malheureusement souvent impardonnables quelles qu’en aient été les circonstances et quoi qu’ait fait le responsable pour se racheter. Bouleversant dans l’interprétation, juste dans le traitement, un film à voir pour méditer sur ces sujets complexes.
La découverte de deux grands talents : un réalisateur John Crowley et un tout jeune acteur avec, déjà, la maturité d'un grand : Andrew Garfield. Un film à VOIR !