Derniers Avis : Boy A - Page 11

Film très touchant . Boy A , où l'histoire d'un jeune homme en reconstruction , au passé plus que sombre . Aucune condescendance , aucun point de vue moralisateur , le film traite simplement l'histoire avec une grande justesse et une grande délicatesse . Le passé et le présent du personnage principal s'entrecroisent comme si le réalisateur voulait nous montrer que le passé est inoubliable . Andrew garfield est saisissant dans ce rôle à la fois perdu et angoissant . Réalisation simple mais belle , plans parfois superbes , le film regorge d'une finesse remarquable . La fin quant à elle , est inéluctable , mais triste . Très bonne surprise .

Il a des films comme ca, ou l'on sait dès la premiere minute que l'on va passer un bon moment. Boy A en fait partie, je n'ai regarder le film que parce que j'ai adoré Andrew Garfield dans The Social Network, la bande annonce m'a plus. Et le film aussi. Quel tragédie .. dans une société ou les gens ne veulent pas croire que les gens changent. Enfin bref, un film énorme.

Une très bonne histoire dramatique basé sur une histoire vraie. Un très bon Andrew Garfield qui laisse présagé une grande carrière pour ce jeune acteur. Un film a voir absolument.

Quel coup de coeur! Quel acteur! Un film plein d'émotion dont on ressort boulversé. Une fin innatendue pour un chef d'oeuvre a voir absolument.

Avons-nous le droit à une seconde chance ? Tel est le sujet délicat ce très beau film qu'est Boy A. Andrew Garfield, dans le rôle de l'enfant tueur devenu adulte, nous offre une superbe interprétation. Le scénario, tiré d'une histoire vraie, est très intéressant dans le sens où on va suivre ce garçon qui va débuter une nouvelle vie, repartir de zéro. On peut également y ajouter un final poignant. Un film touchant. Cependant on regrettera quelques longueurs et quelques idées qui auraient pu être mieux développées.

Boy A est un film qui prend le temps de se dévoiler tout en restant pudique. John Crowley dirige le vétéran et déjà reconnu Peter Mullan ainsi que Andrew Garfield dans cette histoire de rédemption. "Jack" est magistralement interprété par ce jeune acteur, tout en retenu, à fleur de peau et l'on s'attache petit à petit à ce garçon qui redémarre sa vie après une peine de prison pour avoir commis quelque chose d'irréparable. Le récit alterne entre ce passé lourd de conséquences et le présent de ce jeune homme qui tente et semble réussir à démarrer une nouvelle vie. En prenant son temps, en faisant attention à ces personnages et aux relations qui les lient, Crowley questionne sur cette seconde chance, sur nos réactions, le poids du passé face au présent, le changement, le pardon. Tout ce qui rend finalement ce genre de fait divers si complexe pour les personnes qui doivent le subir ou vivre avec. Boy A est un drame réussit qui ne tombe pas dans le pathologique, une histoire grave qui sait se faire belle par moment et qui nous laisse, à son final, dubitatif au fond de notre fauteuil, avec un léger malaise et des questions personnelles sans réponses.

J'ai bien aimé le concept du film, mais je trouve qu'il manquait d'intensité, le personnage principal aurait été plus attachant s''il dévoilait ses sentiments, s'exprimait en voix off ! Surtout que c'est pris d'un bouquin, ça n'aurait pas été très difficile. Bref, ils auraient pu faire mieux !
Pas déçue de l'avoir vu..

c'est vrai que le sujet est grave et emouvant, cependant je ne vois vraiment pas pourquoi tout le monde s'extase!
beaucoup trop de longueur!

Très bon film britannique, vraiment émouvant, on en sort pas indemne.

Un sujet complexe traité avec brio dans ce film évitant à chaque instant la mièvrerie et le ressort émotionnel tire-larme facile. A l'image de la prestation brillante servie par Andrew Garfield, attachant et poignant. Une ode à la seconde chance...

Voici un film épatant qui raconte la vie d'un ancien criminel qui veux vivre comme n'importe qui.......Boy A est émouvant, fascinnant, bien réalisé, interprété par un MAGNIPHIQUE Andrew Garfield qui a énormément de talent !!!

Un superbe film, bouleversant, épatant, émouvant... Le sujet de la réalisation, pourtant délicat, est abordé avec brio. La mise en scène est vraiment parfaite, et Andrew Garfield nous offre une interprétation remarquable. Un film à voir !

Inspiré de fait réel, cette chronique anglaise est poignante. Le jeune garçon est très attachant, notamment grâce à la composition de son interprète Andrew Garfield, et le constat est amer.

Sur un thème difficile (la réinsertion d'un jeune meurtrier) qui aurait facilement tomber dans l'angélisme, le réalisateur propose un film subtil et poignant. Servi par un duo d'acteur excellent et des dialogues crédibles, ce film mérite vraiment le détour.

1sur5 Boy A est un film agaçant, engoncé dans une espèce de timidité exaspérante (comme s'il ne fallait rien casser du sujet et laisser couler seul ce long fleuve tourmenté), rendant tout effort stérile et inerte. Sorti de prison, un jeune homme, Jack, doit (ré)apprendre la vie. Le récit est habile, entretenant un suspense proche du thriller psycho-social à propos du passé indicible du héros, passé qu'il doit se garder de raconter à qui que ce soit et que son éducateur tente de compenser en l'intégrant aujourd'hui à la société. Comme dans un cas sur deux, la résilience, après s'être accomplie dans une allégresse relative, est compromise. Le mal-né est agité en vain, ressemble à un petit animal déphasé, tout autiste face au monde. Question : pourquoi toujours des êtres exclusivement cassés, sans aucune ressource intérieure au-delà des instincts (et totalement dépourvus voir démunis à l'extérieur) ? Comme si seuls des individus un peu benêts pouvaient être extirpés du malheur, comme si leur désespoir n'avait pu que les réduire et sûrement pas, dans une certaine mesure, les rendre forts, avertis, audacieux (ou même calculateurs) devant l'adversité. Parfois l'autiste se libère, mais ne sait pas s'y prendre ; il fait plus pitié que passionné, c'est plus conforme et rassurant pour le spectateur (voir comment est liquidée la scène de danse). Plébiscite populaire, comme toutes les histoires balisées et consensuelles de résilience/rédemption, Boy A se construit sur un demi-siècle de clichés ''nobles'' d'une espèce de cinéma prétendument ''humanitaire''. La genèse du personnage réunit un torrent de vieilles images d'Epinal de ce cinéma-là : enfance ratée, misère sociale, victime de la cour de récré, ignoré par ses parents (vulgaires cas sociaux souffreteux : le père n'a même pas de visage, c'est dire l'humanité du bonhomme), ami exclusif/ange gardien avec qui on apprend les 400 coups... L'oeuvre est démonstrative, cherchant à se dédouaner d'un sensationnalisme glauque qu'elle ne cesse pourtant de cultiver à mots couverts, comme pour se justifier afin de mieux se permettre toutes les fuites faciles (la surprise -bonne ou pas- vient d'un scénario assez improbable, fil conducteur sur lequel il s'agit de tenir bon). Pourtant, l'émotion est palpable quand la dignité tend à s'insinuer. Finalement, le cas se montre plus grave que dommageable lorsqu'on nous réclame d'accorder le pardon à un individu qui n'a pour circonstance atténuante que sa faiblesse de caractère. Faiblesse hautement condamnable et répréhensible. Eternellement passif, le cas est bien plus abject que celui du jeune ado de La Dernière Maison sur la Gauche, personnage qui lui savait, même s'il était trop tard, se soulever contre les autorités abusives. Jack/Boy A, lui, suit le chemin que les autres tracent. Il est tout à fait méprisable. Et si c'était un homme, ce serait une ordure.