Une adaptation littéraire qui séduit par le dosage subtil de documentaire social et de fluidité narrative et romanesque. Une habile construction en flashback alterne les efforts du personnage pour se resocialiser et des épisodes relatant le traumatisme d’un drame passé, qui ne le concerne plus mais le hante encore. Sans doute regrettera-ton certains passages plus convenus (la jalousie du fils de l’éducateur, le sadisme du camarade d’enfance) et un ton un peu lisse. Mais l’ensemble ne démérite guère et constitue une belle réflexion sur la stigmatisation et l’étiquetage appliqués par une certaine société ancrée dans ses certitudes et ses préjugés.
Superbe film, fort en émotion. Une mise en scène subtile, un scénario déchirant. L'auteur ne fait pas de procès, il ne donne pas son point de vue, il fait juste un "état des lieux". Le thème de la réhabilitation des criminels est difficile a abordé et John Crowley s'en tire à la perfection.
Ce film brittanique m'a beaucoup touché, il est servi par des acteurs de talent et ses dialogues sont d'une richesse encore trop peu remarquée au cinéma. A conseiller aux amateurs de drames.
Superbe! Un film à voir absolument, pour le scénario qui est passionnant sur un sujet actuel qui vous donne à réfléchir, à vous mettre à la place des protagonistes de l'histoire: pardonneriez vous à ce jeune homme qui essaie de se reconstruire tant bien que mal... Cette réflexion va vous hanter pendant mais aussi longtemps après le film! Andrew Garfield est excellent et confirme que c'est un GRAND acteur, ce qu'il continuera de démontrer avec les rôles qu'il tiendra après ce BOY A. Rien à dire de plus à part qu'il faut le voir!
Un superbe film, et une interprétation exceptionnelle d'Andrew Garfield dans le rôle du jeune paumé sortant de prison pour débuter sa seconde vie en luttant contre ses propres démons. Dans un contexte social difficile, les instants d'émotions et la lumière de l'espoir n'en sont que plus puissants. Je recommande chaudement !
Le sujet était délicat à traiter, et on peut dire que le réalisateur s'en sort très bien. Sans jamais tomber dans le cliché ni la facilité, il pose des questions essentielles : peut-on donner une deuxième chance à quelqu'un qui a commis un acte horrible ? Cette personne peut-elle se racheter et vivre comme tout le monde ? Autant de sujets passionnants et rares au cinéma. Et pour ne rien gâter, une excellente réalisation soutenue par de très bons acteurs viennent compléter un ensemble très satisfaisant.
Un très beau film sur la réinsertion et le droit à une seconde chance. Jack Burridge sort de prison: avant, il s'appelait Eric. Il a commis un meurtre quand il avait 12 ans. Il a changé, pas seulement de nom, il veut démarrer une nouvelle vie. Mais le destin en décidera autrement. Andrew Garfield incarne Jack: retenez bien ce nom car ce jeune acteur est promis à faire parler de lui tant sa prestation ici est formidable. Sorte de grand enfant cherchant ses marques dans un monde qu'il découvre, il compose un personnage attachant et sympathique néanmoins hanté par un passé avec lequel il veut définitivement rompre. Peter Mullan incarne Terry, le psychiatre de Jack et une figure paternelle à laquelle le garçon n'a jamais eu droit, et là aussi, sa performance est brillante. le parallèle entre la réinsertion progressive de Jack et la relation entre Terry et son fils Zeb est très bien fait, la construction en flash-backs est parfois un peu hasardeuse et la fin un peu brutale. Côté misen en scène, la profondeur de champ est tès limité afin de renforcer l'isolement des personnages, l'image est assez sobre donnant l'impression d'un documentaire, les acteurs sont justes. Boy A est de très loin un des plus beaux films de ce début d'année à ne pas manquer.
Boy A est tout simplement une énorme surprise et une merveille! Ce film simple par ses décors, par son casting, par sa douceur est un petit bijou du cinéma britannique. A la fois poignant par son côté sombre, ce film nous livre aussi un côté innocent interprété par ce jeune acteur Andrew Garfield qui est extraordinaire! On a envie de lui donner cette seconde chance. On a envie de croire à ce nouvel espoir.
Inspiré de fait réel, cette chronique anglaise est poignante. Le jeune garçon est très attachant, notamment grâce à la composition de son interprète Andrew Garfield, et le constat est amer.
C'est hyper émouvant. La seule chose que je sais c'est que je donnerais toujours une seconde chance à un gamin. Je crois qu'on peut changer :'). Et pour une fois je n'ai pas été déçue de l'adaptation du livre. Ils ont été fidèles tout en restant juste. Andrew Garfield est... je dirais presque transcendant x'D. En tout cas il est extra et j'adore toute son attitude dans le film sans oublier le superbe accent :'p. On se pose des questions, on ressent de l'empathie pour ce pauvre garàon. He deserves to be Jack Burridge :').
BOY-A c’est l’histoire d’un jeune homme, Eric, qui sort de prison, après plusieurs années d’incarcération pour avoir commis un meurtre qui avait défrayé la chronique il y a 14 ans de cela… Oui, mais voilà, le garçon en question n’a rien d’un criminel. Au contraire, une gueule d’ange, de nature calme, plein de douceur; la prison l‘aurait donc changé ou justement sa personne est-elle restait intact?. En tout cas, il va vouloir changer d’identité et tenter la réinsertion sociale. La rédemption est acquise, c’est évident et une nouvelle vie lui ouvre les bras, sa deuxième chance il la puisera surtout en son protecteur, médiateur social; un père aussi mais maladroit et pourtant humainement généreux mais moins avec sa progéniture. L’acteur Andrew Garfield est une révélation. Il joue avec une simplicité et un naturel déconcertant. Nourrit de flash back, l’intrigue tient à alimenter un suspense sur la vraie nature de ce personnage et sa responsabilité dans un meurtre qui va à l‘encontre de la personnalité du jeune homme d‘aujourd‘hui, rempli de sérénité et de gentillesse et qui aura même le droit à son heure de gloire. Mais la schizophrénie est inévitablement évoquée. Ce dont on parle vraiment ici c’est de réinsertion évidemment, mais aussi d’amour, et surtout d’amour; de la jeunesse, de l’amitié, de la découverte du partage… Finalement ce n’est pas de la réinsertion dont il s’agit mais plutôt de l’insertion, de la capacité et de la force à se fondre dans une société pleine de faille, corrompue par l'intolérance et le mépris. Une société qui souffre de la différence de chacun, qui peine à croire au changement où tout est à construire pour lui. Jack ne connaît rien de la vie mais il sait que le pardon sera la quête de toute une vie, une vie qui lui échappe malgré tout… BOY-A pose subtilement la question de la présomption d'innocence, de l'emprisonnement, et de la réinsertion au sein de la société. Une œuvre touchante, qui ne manque ni d’humanité et de finesse. Bouleversant.
"Boy A" bénéficie d'un scénario novateur, d'une grande richesse et d'une réalisation sublime. En plus de ça, Andrew Garfield est plutôt satisfaisant dans le rôle du jeune homme torturé qu'il interprète. Malheureusement, le tout est gâché par la mollesse limite insupportable du film et l'impression désagréable que John Crowley m'a donnée pendant un peu plus de la moitié du film : que tout était acquis dès le départ. Heureusement, cette fin bouleversante est venue clôturer en beauté et en émotion cette oeuvre qui m'a tout de même un peu déçue.
Un film assez sympa qui traite avec pudeur un sujet problématique de la société, souvent peu exploité. La mise en scène est correcte, mais l'acteur principal qui se veut touchant, a eu vite fait de me taper sur le système. Certains passages paraissent surjoués, et trop mélodramatiques.