Rip-off complet de Saw jusque dans les termes même de l'accroche, à savoir "Let the game begin", il n'est pas sans s'étonner que le métrage n'est pas réussi à copier les bons aspects de son modèle. Au contraire, on se retrouve là devant une fiente vraiment très, très moche ...
14 connards se retrouvent enfermés dans un hangar avec un collier autour du cou, qui leur enverra une décharge mortelle s'ils ne respectent pas les règles du jeu instaurées par leur Jigsaw en herbe. Et bien entendu, à la fin de ce funèste divertissement, il ne devra rester qu'un heureux survivant ... Bon ... On ne peut pas dire qu'on face dans le méga trop top original. Surtout quand viennent des épreuves type si tu ne tues pas untel, je tue ta fille, ou, comble du ridicule, si tu ne te laves pas les mains, je t'envoie une décharge électrique ! Et si ! Ils ont osé ! Les scènes de tension super trop moches arrivent lorsque la lumière s'éteint sans qu'on s'y attende, qu'on entend des cris, de la chair transpercée et un nouveau cadavre sur le sol dès qu'elle se rallume. L'ennuie là-dedans, c'est que sur 14 personnes, ils sont au moins 8 à mourir ainsi. Ce qui limite un peu l'intérêt du truc ... Le film est esthétiquement à vomir, tourné de façon complètement hasardeuse avec une caméra amateur achetée en solde chez carrefour, et avec un son assez triste auquel il faut pourtant s'habituer. A noter que côté bruitage, ils ont emprunté ceux de Walker Texas Ranger, lorsque ça cogne dans les rarissimes bastons. Les personnages sont quant à eux haïssables. Impossible de s'attacher à qui que ce soit tant ils sont bêtes et lourds. Un exemple ? Voici donc : "La partie commencera dans une heure." - "Il a dit la partie commencera dans une heure, alors on va peut-être faire un truc marrant !", alors qu'il y a déjà eu 4 morts électrocutés quelques minutes avant. Le pire dans tout ça, c'est qu'il le dit avec conviction. De plus, ils ont un jeu ... mais d'une nullité ! C'est peut-être ça finalement, qui fait peur ... Enfin bref, vous l'aurez compris, Breathing Room fait partie de ces bandes absolument inutiles, limite dégradantes pour l'intellect dont peut faire preuve un être humain doté d'une conscience digne de ce nom. A chier, à brûler, à tout ce que vous voulez, sauf à regarder.