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GyzmoCA
181 abonnés
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3,5
Publiée le 17 mars 2016
Les films de Tim Burton ont toujours cette magie particulière entre romance, rêves et douceur. Raconter l'histoire vraie des peintures d'enfants avec de gros yeux ne pouvait être réalisé que par Tim Burton. On est plus proche de Big Fish que de sleepy Hollow. Les personnages secondaires sont très peu détaillés et assez vides. Ceci est un vrai choix de Tim Burton se consacrant au couple afin de mieux explorer leur relation complexe.
Des biopics il en sort tous les ans et celui-ci ne sort vraiment du lot que par la personnalité de son réalisateur Tim Burton. En effet, même si ce n'est pas son premier (il en avait réalisé un sur le réalisateur Ed Wood), c'est quand même une surprise que le cinéaste américain s'aventure dans ce genre. Personnellement, ce ne sera pas un des films que je retiendrais dans la filmographie de Burton, je préfère de loin ceux qu'il scénarise et où il peut donc pleinement exprimer sa singulière personnalité. Ce long-métrage-ci reste trop près des standards du biopic hollywoodien pour réellement passionner. D'abord, son sujet la peintre Margaret D. H. Keane, est loin d'être universellement connue. Ensuite, sa vie n'est pas non plus outrageusement passionnante. Elle est tout au mieux symptomatique de celle de ces femmes des années 60 qui sont coincées entre une société où la possibilité de s'épanouir professionnellement devient de plus en plus réaliste pour une femme et une société qui ne voit encore en elles que la mère et l'épouse comme seul rôle de celles-ci dans la vie. Cette antinomie est à la base du destin de cette femme qui peintre talentueuse se laissera voler son œuvre par un mari sans talent, persuadée qu'elle ne pourrait jamais rien vendre sous son nom et serait sans ressources sans cet homme abusif. Le film pointe aussi la personnalité singulière de cet homme, qui se rêve artiste, mais dont le seul talent est celui de commerçant avisé, notamment dans son flair qui transformera des œuvres d'art uniques en reproductions papiers et accessoires dérivés accessibles au grand-public faisant entrer ainsi l'art dans l'ère de la consommation de masse. Pour le reste le film, nanti d'une interprétation solide, en la personne de ces deux acteurs principaux Amy Adams et Christoph Waltz, reste un divertissement agréable, mais dont on ne gardera pas un souvenir impérissable. Un biopic sur une de ces escroqueries artistiques comme le monde de l'art nous en réserve parfois qui reste pourtant au mieux anecdotique. Agréable, bon pour sa culture générale, mais pas plus.
Le film est sage mais le style est là. Les couleurs, les décors, avec cette intégration de la mode années 50. C'est léger et cela s'assombrit de plus en plus lorsqu'elle s'aperçoit qu'elle a épousé un personnage détestable et menteur. Cependant il y a un déséquilibre certain. Le procès est assez ennuyeux et le début aussi. C'est quand l'homme exprime sa vraie nature que cela devient intéressant.
Une histoire vraie retracée avec charme, humour et émotion, superbement menée par le jeu d'acteurs tout à fait à l'aise dans leur rôle et le contexte. À l'écran, les yeux brillent, les couleurs nous ravissent.. Les sixties nous emportent avec le scénario. Un plaisir que je recommande!
BIG EYES raconte la scandaleuse histoire vraie de l’une des plus grandes impostures de l’histoire de l’art. À la fin des années 50 et au début des années 60, le spoiler: peintre Walter Keane a connu un succès phénoménal et révolutionné le commerce de l’art grâce à ses énigmatiques tableaux représentant des enfants malheureux aux yeux immenses .Le nouveau biopic de Tim Burton est tres plaisant a voir avec une realisation pleine de couleurs et une ambiance jazzy et kitch avec quelques pointes d'humour malgré un scénario assez classique..Mention speciale aux deux acteurs formant un duo très complementaire :Amy Adams en épouse timide et soumise qui finira par se rebeller face aux abus de son mari Christoph Waltz manipulateur et commercial a souhait.Un divertissement sympathique.4/5
Quelle déception ! Je ne reconnais pas Tim Burton dans cette œuvre. Je suis d'accord pour qu'il change de registre, il en a le droit et cette histoire avait sûrement un intérêt à ses yeux. Aux miens, ça m'a paru très long, parfois ennuyeux et je suis assez déçu par le final, par le film en général d'ailleurs. J'ai du mal à voir le message qu'on veut nous transmettre, j'ai aussi eu des difficultés à m'attacher aux personnages, je ne me sentais pas invité dans leurs vies, dans leurs histoires. Tout le long, j'étais comme extérieur à ce que je regardais, jamais passionné par tout ça !!
film très intéressant sur cette histoire vraie passionnante et peu banal. la réalisation est du pur Tim burton énergique avec le narrateur derrière même si je n'ai pas apprécié les filtres vraiment trop flashi et les incohérences dans le scénario( sa fille qui ne se doute de rien pendant des années alors qu'elle était le modèle de sa mère mm réflexion pour sa meilleure amie
dépassé ces défauts on est happés du début à la fin dans ce thriller prenant ou Waltz est juste parfait et vole la vedette à une Amy Adams correcte ce qui n'est pas tout le temps le cas dans ces films.. Une belle histoire rythmée prenante avec une fin intéressante n'en jeter plus pour faire un bon film malgré les défauts cités plus haut
Si je n avais pas su à L avance que Big Eyes était un film de Tim Burton je ne l aurais jamais deviné. Car ce dernier ressemble plus à un téléfilm de début d après midi sur M6 style un jour un destin qu aux grands films de Burton. Mise à part la scène du supermarché où il se lâche un peu plus et où j ai eu l impression de le retrouver, sinon cette histoire d usurpation d identité sur fond de création artistique ne décolle jamais. Amy Adams et Christoph Waltz semblent livrer à eux mêmes; ce dernier en fait des caisses et devient vite insupportable, la première traîne un regard ahuri tout le film et même quand elle se rebelle ça ne paraît pas crédible une seconde. Bref à part une belle reconstitution de l époque et une jolie photo ce film loupé passe à côté de son sujet féministe et c est bien dommage.
Après "Séraphine" qui nous avait fait découvrir les tableaux de l'artiste du même nom il y a quelques années, le cinéma attire de nouveau notre attention sur une autre peintre assez spéciale. Ici, en effet, point d'explosions géantes de fleurs, mais des jeunes filles avec des "Big eyes" qui ont apparemment marqué leur époque. Merci donc à Tim Burton de nous affranchir à ce sujet et d'enrichir notre culture. D'autant que son film est fort plaisant à suivre, grâce notamment à un Christoph Waltz qui cabotine de manière savoureuse comme il sait si bien le faire. Le réalisateur nous offre une histoire simple et agréable même si la dernière partie est un peu ratée, tournant en rond lors de la scène du procès, certainement de trop. Voilà toutefois une jolie aquarelle aux couleurs vives.
Une amusante histoire. Christoph Waltz a tout du séducteur et est effectivement un très bon vendeur. J'ai particulièrement aimé le procès et n'ai jamais vu Amy Adams aussi éteinte. C'est sans surprise mais on suit allègrement le film du début à la fin. Pas mal du tout !
Un film sympa à la mise en scène finalement classique au vu de son réalisateur. On attend toujours plus de rêves et de magie quand on évoque Tim Burton. Et là c'est assez plat, la magie n'opere pas comme d'habitude. L'univers n'est pas autant féerique qu'à l'accoutumée... L'esthétique globale est en revanche réussie. Le casting est très bon avec une mention au survolté christoph waltz... Au final on tient un gentil film de Tim Burton a voir en famille. Mais c'est loin d'être le meilleur...
Probablement le film de Tim Burton qui ressemble le moins à un Tim Burton, toutefois, les fans ne s'y tromperont pas la patte du réalisateur ressort à plusieurs moments. Ce n'était donc qu'une question de temps avant que le père de l'Etrange noël de monsieur Jack et des Noces funèbres ne succombent à l'appel du biopic. Avec Big Eyes c'est maintenant chose faite, puisque Tim Burton met en scène la vie de Margaret Keane.
Margaret Keane est une artiste peintre américaine, divorcée et avec un enfant en bas âge, cette femme possède un incroyable talent. Pourtant un manque de confiance en elle-même, et une vie difficile ne lui permettent pas de vivre de son art. Lorsque Margaret rencontre Walter, sa vie va basculer. Elle tombe rapidement amoureuse de ce peintre raté qui a pour lui une sacrée tchatche. Si lui n'a pas de talent, Margaret en a pour deux, et Walter va vite le comprendre. Il va faire de des portraits de sa femme un véritable phénomène. Avec ses portraits aux grands yeux, Margaret aurait pu devenir une star, mais elle va laisser Walter revendiquer ses oeuvres.
Avec Big Eyes, Tim Burton est sorti des sentiers battus. Tout d'abord parce qu'il s'agit d'un biopic, mais aussi parce que le personnage principal est une femme qui doit surmonter les obstacles de la vie. Tim Burton est en empathie avec son personnage et cela se sent. Big Eyes se démarque de ses réalisations précédentes car, cette fois-ci les effets spéciaux sont réduits au minimum, le personnage de Walter est également très intéressant d'un point de vue psychologique.
Une histoire forte donc, absence de personnages fantaisistes à la Big Fish, pas de grands méchants à la Dark Shadow, mais à la place un homme cruel et avide de reconnaissance qui fait froid dans le dos. Enfin une relation mère-fille forte qui triomphe au final. Big Eyes est un film touchant qui montre que Tim Burton sait faire autre chose que des films fantastiques. Enfin soulignons la prestation de Christoph Waltz qui est particulièrement réussie.