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Un visiteur
5,0
Publiée le 7 janvier 2018
J'ai choisi ce film dès que j'ai vu Tim Burton et Amy Adams et j'ai été conforté quand j'ai au générique les freres Weinstein, et j'ai adoré. On est loin des classiques films d'animations où Burton est attendu, mais l'histoire est assez puissante et m'a maintenu scotché. Assez pour aller sur le net, lire la biographie de l'héroïne, une femme incroyable. L'interprétation sert bien ce film qui n'est pas spectaculaire, et dans lequel il n'y a pas de flingues (ça change) La fin colle à l'histoire vrai, et j'ai eu un peu peur que cela finisse en eau de boudin comme dans de nombreux films malheureusement, Eh bien pas du tout. Même si cela reste une fin classique voire attendue, on ne reste pas sur sa faim.
j'ai été transporté du début à la fin. Notamment par la bande son, Big eyes interprété par la talentueuse Lana Del Rey qui me donne des frissons. Le sujet de l'art est explicitement bien évoqué et j'adore ça. La mise en scène est géniale, même si quelques détails manquent mais bon rien de très important . Je dirais même que ce film laisse passé un message implicitement féministe que je trouve extrêmement bien placé qui montre la place de l'homme et de la femme dans la société de l'époque. Un film que la plupart des personnes n'ont pas l'habitude de regardé ( moi par exemple ) et qui change de l'ordinaire.
Si ce film est signé Tim Burton, on ne le reconnaît à aucun moment dans cette histoire qui démarre façon Woody Allen. Le début de l'histoire commence par une idylle entre Christoph Waltz et Amy Adams. Ils se marient dans le but de ne pas séparer la mère et sa fille, l'histoire principale, prend enfin forme. Maragaret Keane dessine des tableaux qui représente de jeunes enfants avec d'énormes yeux (d'où le titre du film), quant à son nouveau mari, Robert Keane, arrive à les vendre grâce à son sens de la communication et de la manipulation. Sa mythomanie nous est dévoilé petit à petit et constitue le noeud du problème. Le mariage était censé unir les deux femmes, au contraire, la femme est enfermé au dernier étage de la maison, et la mère et la fille ne se parle plus pour garder le secret de la famille Keane. On sent la dégringolade arriver et comme chaque histoire qui s'inspire de faits réels on a l'impression d'être enfermé dans un scénario que l'on connaît et donc très prévisible sans ressentir beaucoup d'émotions. Cependant, on peut relever l'excellent décor de San Francisco pendant les années 50 et à nouveau une superbe interprétation de Christoph Waltz.
Un cru honnête de la part de Burton, qui s'essaie rarement au biopic, et délaisse quelque peu son univers onirique habituel pour nous conter cette imposture qui perdura une décennie. Le traitement est assez soigné et le film ne manque pas de sel (certaines séquences sont de petites merveilles de drôlerie ou de cynisme), si ce n'est que l'histoire s'avère au final assez linéaire et sans surprise, et que, côté acteurs, Christoph Waltz bouffe la feuille à vouloir trop en faire. Dans sa retenue, Amy Adams est autrement plus convaincante, mais le film s'avère quelque peu déséquilibré par cet excès dans l'opposition. A voir quand même car historiographiquement intéressant.
Tout simplement merci pour ce film Mr Burton! Avec les deux Alices et Charlie et la chocolaterie on peut se régaler .Quitter le côté obscur de la force lui réussi bien!
Ce film des "Grands Yeux" a déclenché chez moi autant de passion que lorsque Antoine nous soûlait avec sa publicité télévisée Atol : mais si, souvenez-vous, les opticiens ! Plus stupide, tu meurs ! Bref aucune imagination et le néant au niveau créativité. Le scénario de"Big Eyes" est aussi plat que l'encéphalogramme de ses deux (!) scénaristes. Le thème du film se résume facilement : un type signe les toiles de sa femme : la belle affaire, si elle n'était pas d'accord elle n'avait qu'à pas accepter !. L'histoire se traîne ensuite lamentablement et semble deux fois plus longue que la réalité. C'est mou, c'est long et ça s'éternise dans l'ennui ! Pour meubler à tout prix ce scénario creux, le summum du grand-guignolesque est atteint avec la scène du tribunal dans laquelle Christoph Waltz, qui joue abominablement mal, nous agace (et le juge aussi) avec ses pitreries à la barre ! C'est censé nous faire rire ? Bref, cette histoire est un pétard mouillé ! La seule chose qui la sauve du désastre est Amy Adams qui fait ce qu'elle peut, mais qui ne peut pas sauver ce rafiot du naufrage : 368 000 entrées en salles françaises, et ça a été pire en Allemagne ! Consternant si l'on considère le budget ! Pas étonnant, tout est mauvais : scénario, dialogue, casting, montage, et même mixage. Un comble : il faut souvent corriger les variations de volume sonore ! Affligeant ! willycopresto
Un film haut en couleur qui nous plonge dans une fabuleuse histoire d'art. Le scénario, l'ambiance, le décor ainsi que les acteurs, contribuent à faire de ce long métrage une œuvre de qualité. Malgré néanmoins quelques scènes excessives lors de la fin du film, on reste sous le charme d'une artiste fragile et gracieuse sous l'emprise d'un mari manipulateur et grossier. C'est effrayant de voir ce personnage délicat glisser peu à peu dans l'ombre d'un mari pervers, mais c'est ravissant de voir cette femme trouver finalement le courage de s'émanciper des griffes de celui-ci. Gardons bien à l'esprit que rompre un mariage à l'époque suscitait intolérance et incompréhension. Mais que faire quand la personne qui est censé nous aider à nous relever, ne fait que nous rabaisser ? On parle beaucoup de violence conjugale physique, et trop peu de violence conjugale psychologique. Cette deuxième violence est pourtant toute aussi importante, peut-être plus même car étant silencieuse, ses cris demeurent inaudibles pour l'oreille humaine. À bon entendeur.
Avec Big Eyes, Tim Burton nous raconte l'histoire vraie de Margaeth Keane à travers un film très réussi. En effet l'histoire de cette femme est intéressante et offre un bon scénario plaisant à suivre. Je suis immédiatement rentré dans cet univers de l'art. Mais le film repose clairement sur ses deux personnages principaux à savoir Margaret et Walter Keane interprété par deux excellents acteurs que sont Amy Adams et Christoph Waltz. Leur relation est au cœur du long-métrage et en est tout l’intérêt. Elle, est une femme aimante, docile, soumise mais consciente de cela. Elle est prête à accepter certaines choses pour le bienfait de sa fille. Elle essaie de faire les bons choix et est consciente de ses erreurs mais elle est sous l'emprise de lui, ce beau parleur, menteur, plein d'assurance et d'aplomb, obséder par l'argent et qui devient agressif et violent lorsqu'il boit. Les deux ont besoin l'un de l'autre même si elle est plus sincère que lui. spoiler: Du coup de cœur, au rapide mariage jusqu'au déchirement c'est un régal de suivre leur histoire. Les autres personnages sont tous réussi et les dialogues sont très bons. J'ai particulièrement apprécié la scène spoiler: du tribunal ou Christoph Waltz est totalement en roue libre . L'autre gros point fort vient des toiles que je trouve magnifiques. J'adore voir chaque tableau et j'ai été gâté car ils sont nombreux, je trouve ce style des gros yeux très touchant. Je suis vraiment sous le charme. Pour le reste la réalisation est bonne, les décors sont colorés et l'ambiance des années 50/60 est superbe, la b.o. fait son travail et la fin est satisfaisante. Je ne peut vraiment que vous conseiller ce Big Eyes qui est un très bon film.
T. Burton semblait avoir trouver un sujet en or pour se refaire une réputation artistique mise à mal depuis une bonne décennie mais il semble incapable de renouer avec son inspiration d'antan. Pourtant, le début du film m'a vraiment emballé et je trouve que le tout est mené à un rythme agréable, avec une narration fluide et une ambiance plutôt bien trouvée. A. Adams est parfaite dans le rôle principal quand C. Waltz a du mal à faire autre chose que son numéro devenu un peu trop habituel. Le casting a beau être excellent, certains rôles apparaissent sous-développés, le film n'évite pas l'écueil du biopic propre sur lui et on se retrouve face à un bel objet qui sonne un peu creux, n'arrivant jamais à épouser la cause féministe du film, même s'il représente bien une époque peu propice à l'émancipation des femmes. C'est donc joli et sucré au niveau de l'image mais jamais percutant et pertinent. Dommage. D'autres critiques sur
Habitué à un registre fantastique et glauque, Tim Burton essaye autre chose, signe un drame que l'on regarde avec plaisir sur la plus grosse escroquerie de l'histoire de l'art. La réalisation est soignée, la reconstitution de l'Amérique des années 50 est correct, le scenario tiens la route et le couple Adams/ Waltz fonctionne. Tim Burton réussit à nous maintenir en haleine et dresse le portrait de Margaret Keane, à travers ses œuvres, des enfants peint aux yeux immenses. Un bon film qui a valu à Amy Adams un Golden Globe bien mérité.
Une petite merveille ! Le thème du film est parlant et il est très bien mené. Il parvient à transmettre bon nombre d'émotions comme la frustration pour la situation de Margaret, la colère contre Walter et enfin spoiler: la joie triomphale de cette incroyable femme ayant lutté pour son art et ses tableaux . Les acteurs sont excellentissimes, Amy Adams sait jouer fort, faible ou naïve quand il faut. Quant à Christoph Waltz et son personnage, ils sont insupportables, énervants au possible et révoltants, les principales émotions transmises dans le film émanent de lui. Tim Burton est aussi très bon à la réalisation. Il choisit de raconter une histoire vraie très émouvante et choisit surtout le bon angle, à tel point qu'on ne voit pas le film passer. Sans parler des Big Eyes, ces tableaux presque dérangeants qui représentent presque un personnage à part. Très bon film, une ode à la liberté, à l'art et à la justice envers les femmes artistes.
Tiré d'une histoire vraie, un film bien sympathique et bien réalisé par Tim Burton, ce dernier ne nous ayant plus habitués à cela depuis belle lurette pour dire la vérité. Cela commence dès le début par la grande luminosité générale et les couleurs très saturées, comme pour faire écho aux croûtes que tartine l'artiste, très colorées et avec de grands yeux ridicules. J'en donnerai pas un putain de dollar.
Mais là n'est pas la question de savoir si c'est de l'art ou du cochon mais plutôt de l'usurpation et de l'appropriation du travail d'autrui ainsi que de la condition de la femme dans les années 50 et 60 : à la botte de son mari et tout juste bonne à servir le thé et les cookies. Le film est édifiant à ce sujet malgré quelques longueurs et redites. Il doit beaucoup à ses deux comédiens excellents, Amy Adams et Christoph Waltz. Bref, du bon grain à moudre pour nos féministes chéries... parce qu'elles le valent bien !
L'analogie au titre de Big Fish se rapproche assez bien au retour de sa réussite. Il fait son retour au biopic depuis Ed Wood en 1994 et se sépare momentanément d'une grande part de son équipe. Et si Danny Elfman est à la musique, il est pas mal supplanté par une bande pas originale. Mais surtout, Burton a sacrifié son âme dans cette oeuvre où il ne reste plus une miette de sa créativité. C'est donc un film à deux facettes : objectivement réussi, mais trop "concessionnel" pour Burton qui y perd le fil de son talent.
Un bon film très honnête dans sa démarche de nous raconter une histoire pas forcément connu de tous. Pour autant, le rendu final reste assez classique, malgré quelques bonnes idées ici et là, et même si la force du film étant son scénario inspiré d'une histoire vraie, tout le reste peine vraiment à rendre le film très mémorable. J'ai passé un bon moment devant ce film, sans l'ombre d'un doute, mais il ne laissera pas un souvenir impérissable dans ma mémoire.