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    Big Eyes
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    Jorik V
    Jorik V

    1 268 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2015
    Tim Burton délaisse ses saillies gothiques et son style reconnaissable entre tous pour brosser le portrait d’une arnaque illustre du milieu de l’art américain dans les années 60. Celle qui voyait l’artiste peintre Margaret Keane et ses portraits d’enfants aux « Big Eyes » se faire voler la paternité de ses œuvres par son mari, bonimenteur et séducteur patenté. Une histoire qui en vaut une autre mais dont l’interêt qu’y porte Burton est étonnant (ou pas) vu le détail de sa filmographie. En effet, on peut y voir une métaphore : plutôt effacé au sein d’Hollywood, il s’est fait copié son style à maintes reprises depuis une décennie ; ses propres derniers films devenant même une caricature de ses premiers chef-d’œuvres.

    Mais cessons les interprétations arbitraires pour se concentrer sur le film. Biographie d’une femme bafouée et d’un mari escroc en mal de reconnaissance, joués par une Amy Adams juste mais phagocytée par un Christophe Waltz en roue libre, « Big Eyes » est purement illustratif et la partie centrale où elle peint des toiles pour qu’il soit mis en lumière est redondante. La dernière demi-heure où, enfin, elle se rebelle et l’attaque en justice semble d’ailleurs la plus intéressante. La scène du procès étant d’ailleurs la meilleure du film.

    Reconnaissons néanmoins à Tim Burton son excellente reconstitution des sixties et quelques envolées burtoniennes notables comme la scène dans le supermarché. On prend tout de même un plaisir poli à suivre les pérégrinations de ce couple mal assorti mais dont l’histoire mis en images ici ressemble davantage à un téléfilm de luxe produit par la chaîne HBO plutôt qu’à un film de l’iconoclaste Burton. On attendait autre chose de lui, et même si ces derniers films sentaient la recette, ils étaient tout de même d’un niveau cinématographique plus élevé.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    246 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mars 2015
    "Le meilleur film de Tim Burton depuis des années" nous dit la critique du site The Wrap en tête de l'afffiche de Big Eyes. Depuis quand Dark Shadows, Frankenweenie, Alice Au Pays Des Merveilles ou Sweeney Todd et autres ne sont pas des bons films ? On se demande bien a quoi sert cette accroche destinée à convaincre ceux qui n'aiment clairement pas l'univers si particulier de Tim Burton d'aller voir le film et peut être dissuader ceux qui pourraient trouver ce nouveau film un peu trop sage de ne pas y aller. Mais plutôt que se poser des tas de questions le mieux est bien sur d'aller se faire son propre avis en faisant confiance à un réalisateur qui n'a jamais déçu.

    Si le nouveau film de Tim Burton paraît plus sage que d'habitude, c'est parce qu'il s'agit d'une histoire vraie. le destin dramatique de Margaret Keane, victime d'un mari roublard et beau parleur qui l'a privé pendant des années du succès qu'elle méritait. Le réalisateur renoue en fait ici avec des longs métrages comme Ed Wood ou Big Fish, un peu plus classique, mais dans lequel on retrouve tout de même toujours sa patte. Il fait d'ailleurs à nouveau équipe ici avec les scénaristes Scott Alexander & Larry Karakszewski qui avaient écrit pour lui le script d'Ed Wood.

    Big Eyes n'est pas un projet personnel du réalisateur qui est arrivé sur le tard sur le projet pour remplacer les deux scénaristes préssentis pour également mettre en scène cette histoire. Il a cependant réussi a faire venir sa costumière fétiche Colleen Atwood ainsi que son fidèle chef décorateur Rick Heinrichs sans oublier Danny Elfman qui signe à nouveau la bande originale du film. Tous ensemble, ils ont réussi une reconstitution très réussie des années 60 emprunt de nostalgie malgré un budget ridicule de 10 millions de Dollars seulement.

    Sans jamais tomber dans la revendication, Tim Burton signe un long métrage en soutien de la cause féminine. On ne peut être que touché par l'histoire de Margaret Keane qui a eu beaucoup de mal à s'émanciper de l'emprise des hommes sur sa vie à une époque où cela était quasiment impossible. Big Eyes dénonce aussi quelque chose qui n'a toujours pas vraiment changé : peu importe le talent, un artiste qu'ils soit peintre, réalisateur ou chanteur doit avant tout faire parler de lui dans les médias pour être reconnu. Walter Keane l'avait bien compris et s'en est largement servi au point certainement d'ouvrir la voie à d'autres.

    Ce n'est pas parce qu'il parait plus classique, que Big Eyes n'est pas réussi. Tim Burton arrive tout de même à glisser une part de son univers particulier dans le film. Notamment dans des scènes d'hallucinations où Margaret voit tous les gens autour d'elle avec de gros yeux. En tant que fan de cet artiste, le réalisateur a probablement été lui même influencé par son travail. Cela se voit dans pas mal de ses illustrations mais aussi dans certains de ses personnages les plus fous comme ceux des Noces Funèbres.

    On aurait bien imaginé retrouver Helena Bonham Carter et Johnny Depp pour incarner Margaret et Walter Keane. Mais le réalisateur est désormais séparé de la première et son acteur fétiche était peut être trop occupé. C'est donc Amy Adams et Christoph Waltz qui ont finalement été choisis après que deux autres couples soient un moment prévus. La jeune actrice qui monte a remporté le Golden Globe de la meilleure actrice dans une comédie pour ce rôle. Ce qui est bien mérité tant elle se montre touchante dans son incarnation de cette femme courageuse. Christoph Waltz assure à nouveau le show avec ce personnage excentrique dont il s'est forgé une image pas forcement réel mais absolument irrésistible. Le choix de la jeune actrice qui joue la fille de Margaret est absolument Burtonien. Le film regorge aussi de second rôles savoureux joués par Krysten Ritter en meilleure amie fictionnelle de Margaret, Danny Huston en journaliste mondain et narrateur de l'histoire, Jason Schwartzman en galériste jaloux et Terence Stamp dans un petit rôle de critique vénimeux.

    Très réussi, Big Eyes n'est pas pour autant meilleurs que les dernières réalisations de Tim Burton. L'homme a plusieurs facettes que chacun est libre d'apprécier ou pas. Les fans inconditionnels ne devraient en tout cas pas bouder leur plaisir, ils ne seront certainement pas déçus. Taillé pour les Oscar, le film n'a pas eu la chance d'être nommé alors qu'il aurait tout pour y faire un malheur. Amy Adams et Christoph Waltz sont tous les deux excellents dans deux registres totalement opposés l'effacée Margaret et l'exhuberant Walter dans un duel au sommet. Vous allez en prendre plein les yeux !
    Jonathan M.
    Jonathan M.

    18 abonnés 105 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mars 2015
    Tim Burton nous sert un film de très grande qualité ainsi que deux rôle magnifiques pour Christoph Waltz et Amy Adams. D'apparence simple, et sans la dose généralement grande d'artifices colorés en tout genre, le réalisateur déroule. Il transforme ce scénario inspiré d'une "histoire vraie" en une vision bien plus générale qu'attendue et la dualité de deux êtres qui ont vécu se transforme en un cas d'école de tableau psychologique. De plus nous est offerte une vision large du marché de l'art, de son expansion, et de l'éclatement de la marchandisation de la copie d'art (à méditer pour Warhol). Les décors sont bons et la reconstitution des 50's est très vraisemblable. Les personnages magistralement incarnés rendent le récit vivant et font les métronomes de nos sentiments tout au long du film. Le style Tim Burton est moins frappant que d'habitude mais sa vision transcende. Le réalisateur filme dans un pessimisme de situation parfaitement nuancé par le ridicule humoristique du personnage de Mr Keane. Le choix de mise en scène est génial et le traitement de l'image toujours aussi beau. J'en suis sorti Big Eyes.
    Rainfall_Shadow
    Rainfall_Shadow

    39 abonnés 393 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mars 2015
    Un excellent film avec une sublime interprétation d'Amy Adams qui prolonge dans son jeu de rôle la tristesse des personnages qu'elle peint ! Un film qui avec la finesse et le talent de Tim Burton nous fait entrer dans l'intimité d'une artiste de talent accaparé par son mari. Du joli travail Tim !
    Dim L
    Dim L

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 mars 2015
    un documentaire aurait été suffisant. Burton n'a pas su capter l'essentiel, et n'a fait que raconter une histoire. la mise en scène est banale, et aucun effort créatif n'est fourni. grosse déception.
    Alice025
    Alice025

    1 664 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mars 2015
    Un biopic très réussi pour Tim Burton, réalisateur que j'admire beaucoup. Cette histoire vraie a tout pour plaire : une arnaque incontestable, des personnages autant fabuleux que menteurs, une touche Burtonienne face à une réalisation de qualité, des portraits d'enfants aux gros yeux magnifiques, un visuel extrêmement coloré...
    On adore détester Christoph Waltz dans son rôle d'hypocrite et de manipulateur, allant même jusqu'au ridicule. Amy Adams a un rôle tout inverse : très fragile, timide mais talentueuse, ses yeux reflètent ses tableaux.
    C'est drôle, émouvant, beau, triste, joyeux, juste, délicieux à visionner. La scène de fin au tribunal est tout simplement exquise. Tim Burton montre ici qu'il a plus d'un tour dans son sac !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 mars 2015
    Bon film de Tim Burton
    Certes quelques longueurs mais Amy Adams joue a la perfection et Christopher Waltz est juste monstrueux dans son role.
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    62 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2015
    Dans la même veine que « Ed Wood », le film nous présente des vedettes américaines inconnues du grand public et qui ont pourtant marqué l’histoire de leur époque. Ici, c’est le couple Kayne qui est l’objet du dernier film de Tim Burton. Ici, nous sommes les témoins privilégiés de leur incroyable aventure. On s’immisce dans leur vie personnelle, on assiste à leur ascension vers la gloire, à leurs bonheurs et à leurs déceptions durant près d’une heure quarante.

    L’histoire est passionnante et ahurissante. Difficile d’imaginer qu’elle puisse s’être ainsi déroulée. La photographie, les décors et les costumes nous impressionnent par leur réalisme. Nous sommes complètement plongés au coeur des années 60 et revivons cette époque avec une authenticité déconcertante.

    Le couple est interprété par deux artistes de talent ! Exit Johnny Depp, pourtant acteur fétiche de réalisateur ! Faisons place à deux comédiens tout aussi connus et tout aussi brillants : j’ai nommé Christoph Waltz et Amy Adams…..

    Amy Adams, méconnaissable, est d’une justesse à faire pâlir d’envie tout hollywood. Sensuelle, touchante, timide et audacieuse, elle jongle avec les émotions autant qu’avec ses pinceaux. Concernant Christoph Waltz ("Django Unchained", "Carnage", "Horribles Bosses 2") d’aucuns trouveront qu’il surjoue dans son rôle de Walter … et fort heureusement ! Car le personnage est empli de folie et d’avidité de succès et les mimiques exacerbées du brillant comédien mettent à jour les sentiments déments qu’il refoule. Ses airs de commercial dans tout ce qu’il a de cliché prêtent à sourire et montrent combien Waltz n’a pas fini de nous surprendre... Le casting est tiré à quatre épingles et performe avec une aisance admirable. N’oublions toute fois pas que nous sommes dans un film de Tim Burton et que l’autodérision et la folie douce ne sont jamais très loin… pour le plus grand plaisir des amateurs de son cinéma.

    Il était évident que Dany Elfman signerait les musiques de ce nouveau long métrage. Fidèle compositeur des longs métrages burtoniens, on constate à nouveau que ses mélodies se calquent à merveille sur le ton donné à chaque scène, à chaque rebondissement du scénario.

    Quels défauts trouver au film ? Très peu, si ce n’est quelques scènes facultatives et une impression de ne pas être immergés dans l’univers burtonien que beaucoup seront venus chercher. Et ce n’est que tant mieux car le réalisateur fait preuve, une fois de plus, qu’il est capable de sortir des sentiers battus et n'a pas fini de nous étonner !
    lionelb30
    lionelb30

    436 abonnés 2 591 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mars 2015
    Un joli debut de film avec un cote retro et desuet , de belles images mais ensuite l'ennui arrive vite et l'histoire devient sans interet malgres un sujet inspire de fait reel interressant.
    benoitG80
    benoitG80

    3 410 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mars 2015
    "Big Eyes", histoire vraie et édifiante, a attiré Tim Burton, qui se confronte ainsi à la comédie dramatique contre toute attente...
    Étonnamment, ce réalisateur en se frottant à cet exercice a perdu une partie de son panache, de sa folie sans pour autant démériter !
    Il est vrai qu'un biopic de ce genre tempère les ardeurs par les contraintes du genre lui-même...
    Au final, on est déjà séduit par l'ambiance colorée de l'époque très agréable, très fidèle au San Francisco des années 50, qui est même un véritable petit régal pour nos yeux écarquillés !
    Robes évasées, voitures démesurées, intérieurs vintage, tout est à la hauteur pour un sans faute complet...
    À cela, si on ajoute la prestation irrésistible et énorme de Christoph Waltz dans la peau de ce faux-peintre Walter Keane, on est forcément comblé par cette histoire ahurissante !
    Il faut voir l'acteur dans cette composition d'homme manipulateur, calculateur et sans état d'âme au point d'être monstrueux face à sa femme, dont il néglige d'un revers de la main, le malaise existentiel et grandissant qu'elle ressent...
    Cet homme aux dents longues, comédien, mégalomane mais aveugle (!), est quelquefois à la limite de la folie avec ce sourire carnassier effroyable !
    Tout repose donc essentiellement sur le jeu de cet usurpateur assumé, peintre reconnu des toiles exécutées par sa femme Margaret, interprétée par Amy Adams, très juste et sensible aussi en tant que personnage opposé, complémentaire et indispensable.
    Et entre ces deux êtres liés par un contrat terrible et pourtant évident, c'est toute la réflexion de leur relation qui nous envahit avec un questionnement sur le rôle de chacun.
    En effet, il faut bien reconnaître que tout le succès et la percée des "Big Eyes" est en fait avant tout le fruit du commercial qui a su vendre en tant que créateur cette peinture, alors que Margaret elle seule, en cumulant le statut d'artiste à celui de femme de l'époque, au travail de plus non reconnu et même dévalorisé sur le plan artistique par les critiques toutes puissantes, n'aurait jamais pu émerger et devenir célèbre comme elle l'a été au final !
    Aussi affreuse et sordide soit-elle, toute cette notoriété est due à ce mari, suite au fonctionnement mis en place, à cette entente insidieuse dont la signature au bas de chaque toile est au final la même !
    C'est essentiellement sur ce point que tout devient très intéressant et même passionnant pour le spectateur qui suit la destruction de ce couple hors du commun...
    C'est donc l'essence même de ce message que l'on retient, plus que la mise en scène au scénario à fortiori linéaire, n'offrant que peu de surprises ou d'éclats dont le fameux Tim Burton a pourtant le secret...
    Privé ici de ces artifices, ce film est pourtant une agréable surprise très instructive sur le plan du rapport humain, sur la spéculation dans le monde de l'Art et sur la reconnaissance du talent et de son existence en fonction de celui qui est censé le détenir !
    Beaucoup de questions au demeurant, restent en suspens, à défaut d'une vraie grande surprise espérée...
    Alors, avec beaucoup de grandes qualités, cette histoire est à découvrir avec beaucoup de plaisir.
    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2015
    Les Big Eyes ont été une source d'inspiration pour Burton en témoignent les yeux exorbités parsemés dans ses films comme dans "Les Noces Funèbres" ou "Charlie et la Chocolaterie"... Si le film a les voyants au vert et qu'au final le film est bon on reste un peu sur notre faim. Un sujet qui n'est pas seulement les Big Eyes, en toile de fond il y a aussi un vrai contexte féministe symbolisé par le personnage de Dee-Ann. "Big Eyes" semble trop classique, on a pas la folie douce d'un "Ed Wood" ni l'originalité d'un Burton en ébullition. Alors pourquoi ne s'être pas servi plus à fond d'un personnage tel que Dee-Ann ?! Sans doute pas le meilleur Tim Burton mais un bon film et une belle histoire.
    Extremagic
    Extremagic

    67 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2015
    C'est vrai que Tim Burton a dit ce qu'il avait à dire et que ses films sont tous plus discutables les uns que les autres depuis Big Fish (à part quelques exceptions deci delà). Du coup j'attendais pas spécialement Big Eyes mais je savais que j'allais voir un truc de bonne facture disons. Bah en fait j'ai trouvé ça mieux que prévu même si c'est pas génial. Visuellement c'est pas ce qu'il y a de plus gothique mais c'est le côté kitsch de Burton qui ressort le plus, j'en rigolais presque à revoir les patelins dans le style Edward aux mains d'argent sursaturé à la lumière artificielle avec des vieux filtres dégueulasses (mais en fait il y a beaucoup de passage marrants dans le film comme le supermarché qui devient un musée). Après l'histoire en elle-même bon c'est pas particulièrement original mais c'est toujours sympa les histoires d'arnaques de ce genre après là ce qui est cool c'est qu'on voit clairement l'arnaque tout du long et qu'on suit les personnages avec la même importance, tout en prenant le point de vue de l'arnaqué, c'est pas genre un twist de dernière minute. Par contre j'ai pas mal de reproches à faire, disons que le film adopte clairement des passages timbrés et ça j'ai trouvé ça bien, ça sortait de la monotonie du truc (parce que oui tu te doutes quand même que ça va pas mal finir même si tu ne connais pas l'histoire vraie) mais en fait ces passages de folie sont et sous-exploités et trop ponctuels (genre vite fait y a Amy Adams qui voit des gros yeux de partout) après c'était pas le but de faire un film sur la folie, qu'on se comprenne, mais tout de même le truc dommage c'est la scène du procès parce qu'elle est géniale et j'ai beaucoup rigolé (non mais vraiment elle vaut celle d'Intolérable cruauté) mais tout de même j'ai eu du mal à rentrer dedans, la faute au film qui ne progresse pas vraiment dans ce sens, disons qu'il est plutôt sage et que tout à coup tout part en live, alors que ça aurait du être plus progressif selon moi. Après je dirais que les personnages évoluent de manière intéressante, mais j'ai trouvé ça un chouia caricatural, enfin c'était trop fait pour montrer les rapports de domination entre les personnages tout était trop appuyer pour qu'on les comprenne bien (et forcément qu'on s'énerve et j'aime pas m'énerver parce qu'on personnage intériorise son ressentiment, je trouve que c'est trop facile). Enfin bon tout ça pour dire que c'est loin d'être mauvais, sans pour autant qu'on crie au génie.
    Nyns
    Nyns

    214 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 juillet 2015
    Après nous avoir servi du Johnny Depp à toutes les sauces (je commençais à frôler l'overdose), Tim Burton fait son retour avec une oeuvre moins farfelue et spectaculaire que ce dont il nous avait habitué... Pourquoi pas? Après tout quel est l'artiste qui ne sait pas se réinventer? L'artiste justement, est au coeur de son nouveau film, inspiré d'une des plus grandes escroquerie de l'histoire de la peinture. Avec comme toile de fond, et il le fallait bien, toujours cette pointe d'extravagance sans quoi Tim Burton ne se serait sûrement pas reconnu : ces fameux "Big Eyes". L'ensemble est plutôt bien fourni et rassasiant, Christopher Waltz excelle toujours dans l'arrogance ce qui le rend si captivant dès sa première apparition. En totale opposition avec les motivations de ce dernier dans le film (en la personne de Walter Keane), j'ai l'impression que c'est plus le plaisir de raconter cette histoire qui a motivé et passionné le réalisateur que le désir d'attirer les foules. Avec la carrière qu'il a il peut bien se le permettre. Mais c'est en laissant très peu de place à la fiction que le film atteint les limites de ces possibilités. Le manque d'audace et de génie ternissent un peu le tableau. Certains seront même déçus de s'apercevoir que les passages les plus décalés sont déjà présents dans la bande annonce... Même s'il n'atteint pas la "Grandeur" d'un lointain Big Fish, ce Big Eyes mérite tout de même le coup "d'Oeil".
    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2015
    J'y allais avec un a priori plutôt négatif, ayant très peu goûté aux derniers films de Tim Burton et j'ai été plutôt agréablement surprise. Ce n'est certes pas le film de l'année et il n'est pas inoubliable mais j'ai passé un bon moment, c'est assez divertissant et surtout basé sur une histoire vraie qui est hors normes, quasi invraisemblable., que je ne connaissais pas. On ne retrouve pas forcément la "patte" de Tim Burton au niveau formel, le film ne part (quasi) jamais dans le fantastique et ce n'est pas plus mal. La qualité du film tient aussi beaucoup sur la performance de ses acteurs : Amy Adams est (comme toujours) formidable, impressionnante de justesse et touchante, et Christoph Waltz, bien qu'un peu excessif dans ses mimiques, apporte une certaine force comique au film.
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mars 2015
    Big eyes, le dernier film de Tim Burton risque de décevoir les fans du cinéaste, habitués à des délires plus grandiloquents et baroques. Film de facture très classique pour ne pas dire académique, Big eyes est plutôt décevant même si le cinéma de Burton l'est quand même depuis quelques temps. On ne peut pas dire qu'il s'agisse pour autant de son pire film. Big eyes, l'histoire vraie d'une escroquerie en peinture, se laisse regarder malgré sa platitude esthétique et narrative. Le jeu fin et émouvant d'Amy Adams ainsi que la fascination du cinéaste pour les tableaux de Keane confèrent au film une étrange mélancolie qui finit par emporter l'adhésion. On passera outre le cabotinage excessif de Christoph Waltz pour se pencher sur le caractère quasi métacinématographique de l'œuvre. Burton à l'image de Keane n'a-t-il pas été considéré comme un faussaire piochant ses références dans les films de la Hammer ou dans l'expressionnisme allemand. Le questionnement sur l'appartenance d'une œuvre à son auteur est passionnante mais traitée de manière bien superficielle. La partie procès du film est également assez raté mais Big eyes brosse néanmoins un portrait de femme en pleine émancipation assez touchant. Un Burton mineur sans être un ratage.
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