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Un visiteur
3,5
Publiée le 16 mars 2015
Burton revient avec un film en forme de prise de risque, un biopic assez éloigné de ce que ses fans peuvent attendre de lui. Du moins, à première vue, car en grattant un peu on retrouve des sujets chers au réalisateur, comme le rapport à l'étrange. On regrette que certains thèmes soient survolés, mais il règne dans ce film un ton résolument frais. La renaissance d'un auteur qui fut en chute libre ?
Big Eyes est l'histoire vraie de Margaret Keane, peintre spoliée par son mari, qui s'est arrogé la paternité de l'oeuvre. Tim Burton en tire un film étonnamment sage mais très efficace. Son sens du cadrage et de la photo s'expriment à plein, le tout étant servi par deux acteurs formidables, Amy Adams et Christoph Waltz. On sait, dès les premières minutes du film, qu'on va assister à quelque chose de très bon. L'impression perdure jusqu'au bout. Du très bon Burton.
Big Eyes est un Burton qui manque de relief. Sur une histoire de fait divers dont Burton sait transformer en grand film comme Ed Wood,le réalisateur signe un film plat, loin de ses chefs d’œuvres et de son univers particulier. La photographie est belle et parfois on a l'impression de naviguer dans une fresque. Techniquement le film est au-dessus de ce qui se fait actuellement. Le suspense est peu présent ce qui n'est pas surprenant dans un film inspiré de faits réels. Le duo d'acteurs Amy Adams et Cristpher Waltz se détache et fonctionne à merveille. Le rôle de Walter Keane, marchand d'art sans scrupule sied à merveille à Cristopher Waltz, rôle quasiment taillé sur mesure. Amy Adams livre une prestation touchante et juste dans la peau de cette peintre et mère de famille divorcée condamnée au déni et à l'isolement.
Le film se regarde bien, l'histoire est bien romancée, mais il manque de l'émotion et l'univers particulier de Tim Burton pour faire de Big Eyes un film mémorable. On a l'amère impression que Tim Burton recycle son savoir faire comme lors du générique du début du film quasiment identique à celui de Charlie et la Chocolaterie.
Big Eyes est donc un film propre et bien soigné qui plaira à la majorité mais décevra certainement les fans de la touche Burton.
Affligeante réalisation de Tim Burton ..... Décevant scenario, direction d'acteur absente....ce n'est que gesticulation de Christopher....qui saoule aussi bien son épouse dans la fiction que la comédienne dans la vrai vie ! Je ris jaune à la fin de la séance après mettre aperçu que le kitsch qu'il nous Refile n'est pas toujours de bon goût! Bon je comprend pourquoi les Big eyes sont si triste ! Bien moi aussi.
Un vrai chef d 'oeuvre sur l' escroquerie du siècle. CH. WALTZ est magistral. Tout est parfait dans ce film : scénario, jeu d'acteurs, l'histoire. Une bonne leçon de vie qu'il ne faut pas vivre dans le mensonge.
Les Big Eyes ont été une source d'inspiration pour Burton en témoignent les yeux exorbités parsemés dans ses films comme dans "Les Noces Funèbres" ou "Charlie et la Chocolaterie"... Si le film a les voyants au vert et qu'au final le film est bon on reste un peu sur notre faim. Un sujet qui n'est pas seulement les Big Eyes, en toile de fond il y a aussi un vrai contexte féministe symbolisé par le personnage de Dee-Ann. "Big Eyes" semble trop classique, on a pas la folie douce d'un "Ed Wood" ni l'originalité d'un Burton en ébullition. Alors pourquoi ne s'être pas servi plus à fond d'un personnage tel que Dee-Ann ?! Sans doute pas le meilleur Tim Burton mais un bon film et une belle histoire.
Tim Burton frappe encore en contant une histoire vraie mais tellement file qu'elle parrait irréelle... avec de grands très grands acteurs. on reprocherait seulement de ne reconnaître ni Tim Burton qui a du tout de même réaliser ce film comme une commande plutôt que comme étant de sa propre initiative il en va de même pour Danny elfman. on ne retrouve pas du tout le duo tout au long du film et ça par contre c'est dommage.
Sans doute mineur dans la filmographie brillante de Burton, ce biopic d'un escroc artistique reste fidèle à son univers et ne manque pas de saveurs. Un agréable divertissement, à peine terni par la composition outrancière de Christoph Waltz.
Big eyes nous pose indirectement -et même involontairement- deux questions : Toutes les vies d'artistes méritent-elles un film, voir un biopic ? Y-a-t'il quelque chose derrière ces sublimes lumières baveuses et ces couleurs "picturesques" empruntées aux vieux technicolor ? Un divorce, un nouveau mariage, de la peinture et un "vol". Je reprocherai à ce film d'être un tout petit Burton et surtout de n'avoir pas grand chose à exposer si ce n'est une tranche de la vie de cette artiste qui se fit déposséder de son oeuvre avec son accord, ce qui en soit est assez incroyable mais plus propice à un long article de journaux qu'à un film ; d'ailleurs il n'y a rien d'autre à savoir. Ce film est la longue présentation de sa personnalité totalement effacée dans un contexte social, il est vrai, radicalement différent (rapport hommes / femmes). L'oeuvre est terriblement linéaire, trop appliquée et sans surprise (hors mis la simple découverte du "secret" de ce pseudo-peintre) : à peine un embryon de réflexion sur l'art (qualité ; pop art), deux thèmes trop évidents (le mensonge et la faiblesse). Waltz possède toujours cet extraordinaire talent écrasant, mais Burton, derrière la caméra, est affreusement plat et ennuyeux...
enfin un Tim Burton abordable pour tous avec un Christopher Waltz au sommet de son art et une Amy Adams qui lui donne une magnifique réplique. l'histoire semble presque incroyable mais pourtant elle est vraie. La scène du procès est pour moi jubilatoire. la photo, les couleurs , les décors sont superbes. j'ai passé un fort bon moment de cinéma.
Du bon Tim Burton même si ici son style est plus "normal" mais cela n'enléve rien aux acteurs qui sont formidables et le scénario qui nous embarque jusqu’au bout de cette histoire rocambolesque.
"L'art doit élever et non flatter" Après remake, relecture et autres réadaptation de piètre qualité, Tim Burton a fini par se poser des questions sur l'art, il était temps au vu de ses derniers travaux... Bien plus que son étude de couple, binaire et sans profondeur, Big Eyes parle de l'utilité de l'art et Burton en profite pour dénoncer certaines poses auteuristes. Hélas, après une première heure intéressante, le film finit par s'enfoncer dans le superficiel et l' illustratif. Et si Tim Burton était plus un (bon) recycleur qu'un artiste vraiment original ?
Big Eyes, c’est à la fois la synthèse et l’opposé de la carrière de Tim Burton. D’un coté, on est surpris de retrouver ici le créateur du féerique Edward Scissorhands ou du nightmare before Christmas, tant Big Eyes est un film conventionnel, classique presque, un biopic ou l’imaginaire n’a que peu de place. On est un peu perdu de voir disparaitre la plupart des noms du générique burtonien, même si Danny Elfman est toujours là à la BO, et même si Christopher Waltz et Amy Adams font une prestation des plus convaincantes. On se dit que ces 1h45 de narration d’une des plus grandes arnaques de l’histoire de l’art auraient pu être réalisées par quiconque mais pas par Tim. Et en même temps, cette histoire d’une femme incitée à produire toujours plus de peintures Big Eyes trouve un écho familier dans la carrière de son réalisateur au style si particulier. Big Eyes est un genre à part dans la carrière prolifique de Burton, certes pas son meilleur film, mais un nouvel essai qui reste relativement agréable à regarder…