Big Eyes
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433 critiques spectateurs

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anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 24 mars 2015
Après Ed Wood en 1994, Tim Burton revient à la chasse au biopic avec Big Eyes, l'histoire incroyable de Margaret Keane et de son mari, Walter. Ce film est vraiment magnifique, Tim Burton étant fan d'art et surtout de cette artiste peintre en particulier, on sent que ce film n'a pas été bâclé. Et je pense surtout au choix des acteurs, Christoph Waltz et Amy Adams sont merveilleux. Cette dernière a d'ailleurs reçue un Golden Globes pour sa prestation dans le film qui est juste remarquable. Christoph Waltz est pour moi un de mes acteurs préférés et dans Big Eyes on sent qu'il s'est installé dans le personnage. Le film nous fait ressentir tout ce qu'à vécu Margaret Keane, son amour pour Walter, son talent, sa sensibilité et surtout ses malheurs, cette sensation d'être trompée, volée et surtout manipulée. Les couleurs sont très vives à certaines périodes de sa vie, très heureuse puis, au fur et à mesure du temps qui passe, les couleurs deviennent plus foncées et on se retrouve devant un tableau avec des images qui bougent et dont il n'y a plus d'étincelles, plus de passion. Et c'est quand Margaret retrouve libérée qu'on retrouve cette passion et le coté reposant du personnage. On ajoute à cela 2 superbes chansons de Lana Del Rey : I Can Fly et surtout Big Eyes qui m'a donné énormément de frisson. Big Eyes est donc un très bon film de Tim Burton qui garde quelques touches de son style si particulier, c'est beau, les acteurs sont formidables et on passe un bon moment. Franchement allez le voir, rien que pour votre culture de l'art ça vaut le coup. Je terminerais cette critique par une citation de Georges Rodenbach : Les yeux sont les fenêtres de l'âme. Big Eyes.
Squall Monchagol
Squall Monchagol

13 abonnés 60 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 29 mars 2015
Mouais... Ce n'est pas mauvais en réalité, c'est même plutot bien réalisé. Mais qu'est ce que c'est ? Un biopic ? C'est totalement romancé. Un drame ? C'est trop coloré, le jeu est trop léger et les réactions sont surfaite. Une comédie ? L'histoire est trop sérieuse et certaines scène trop dur. Alors quoi ? Et bien c'est un peu de tout, et enrobé d'un univers burtonnesque coloré et tordu. Finalement...c'est un gros mélange qui ne prend pas. On ne peut pas vraiment rire car c'est grinçant, on ne peut pas vraiment s'inquieter puisque c'est inconsistant et décalé, et c'est trop loin du reel pour qu'on puisse en tirer un enseignement. C'est bien, parce que les acteurs ne sont pas mauvais et que c'est bien réalisé, mais c'est raté parce que ça ne fonctionne pas quand c'est mis tout ensemble. Un film totalement éclaté qui m'interroge encore.
RealPrime
RealPrime

91 abonnés 1 788 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 6 octobre 2019
Absolument pas fantastique, gothique ou un brin sombre, Tim Burton nous livre comme une de ses dernières œuvres une romance qui comme toute commence dans le meilleur des mondes avant de se retrouver dans une impasse. Un magnifique duo ou Christoph Waltz est magique est ne perd rien de son immense talent, Amy Adams elle jouant une jeune peintre méconnue est aussi superbe. spoiler: Un couple qui au départ se veut être très glamour mais qui fini par se dissoudre lorsque cette épouse décide la révolte envers un mari là cachant aux yeux de ses fidèles admirateurs pour n'en avoir que le fin mot "Elles sont magnifiques" ou l'argent s’amasse dans le presque dos de sa femme. Puis il s'agit surtout d'un film qui dénonce ou plutôt, montre parfaitement la place minable de la femme dans cette bien vielle société. Des femmes ayant besoin d'avoir l' "autorisation" pour travailler, besoin d'être extra talentueuse pour se faire connaître du grand publique... Amy dans l'ombre mais Amy l'artiste en herbe que son mari ne parviendra pas à copier le talent tellement son envie monstrueuse de succès et d'argent est présente. Un homme qui favorise uniquement l'aspect : "Oui je suis l'auteur de cette toile", ou encore "Elles reflètes la tristesse de ces enfants que j'ai toujours vu et que j'ai attristé"... Alors qu'il en sait mais tellement rien et que c'est sa femme qui lui dicte tous tel un prompteur.
Une femme enfermée dans sa pièce maîtresse pendant que monsieur respire le plein air et la joie, une femme qui s'obscurcie peu à peu. La scène ou ils exposent leurs œuvres la première fois est clairement géniale puisqu'elle montre le petit mépris des patrons pour faire débuter les autres. Puis cette folie presque meurtrière de Christoph envers elle après avoir découvert une supercherie d'elle-même, mais bien largement provoquer. Un jeu dément, des réactions très bonnes, mais une séquence du tribunal pas du tout comprise. Comme cet homme à t-il pu jouer sa propre défense ? What ??? Même si son jeu fut remarquable à en juger. Un Burton romantique aux événement se déroulent rapidement mais s'ils ont exister, pourquoi pas ? le plus zen de sa filmographie j'irais dire pour un final très policier. Mais quel pied et quel connotation sociale démente sur cette vieille société.
Padami N.
Padami N.

62 abonnés 514 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 4 avril 2015
c'est pas du Burton , un peu trop classique les images et la mise en scène.
Blog Be French
Blog Be French

44 abonnés 263 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 25 mars 2015
A travers la photographie pop et excessive de Bruno Delbonnel, Tim Burton adapte l'histoire vraie du couple Keane, ou plutôt l'imposture la plus fructueuse des années 50-60. Si le film parle de peinture, c'est avant tout un discours plus général sur l'Art qui intéresse Burton (notamment par le biais du critique du Times, interprété par un Terence Stamp impassible)... Ainsi, on aperçoit dans Big Eyes la volonté du cinéaste d'allier art et commercial. Mais une réalisation académique et une interprétation beaucoup trop grotesque de Christopher Waltz (qui devrait chercher à se renouveler) empêchent ce film d'avoir le regard poétique de "Edward Aux Mains d'Argent" ou encore la réflexion intimiste que le cinéaste proposait dans "Ed Wood". Finalement, on ne retrouve pas Tim Burton... Pas seulement dans son style, dont le tournant aurait pu s'avérer intéressant, mais tout simplement dans sa volonté de fabriquer un vrai film de cinéma.

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E.nigma
E.nigma

14 abonnés 183 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 25 mars 2015
Depuis quelques temps j'ai le sentiment que Tim Burton n'arrive plus à aboutir ses films. Ici dans Big Eyes j'ai le sentiment qu'on rate vraiment quelque-chose.
Pourtant la prouesse et la promesse de nous tenir éveillé est radicalement salutaire au vu du scénario qui tient en seulement trois lignes et qui ici prend deux heures. J'ai retrouvé un peu la magie d Edward aux mains d'argent ou très succinctement la folie de son autre biopic Ed Wood, en termes de direction d'acteurs. Les effets de style ne passent pas tous, quelques faiblesses sont à relever dans certaines scènes provoquant logiquement des situations ratées ou les gags tombent à plat. Oui je suis vraiment mitigé par rapport à ce dernier film de Tim Burton. Veut-il nous prouver qu'il peut faire autre chose ou au contraire nous démontrer qu'il ne va jamais y arriver ! Heureusement que Amy Adams et l'excellent Christoph Waltz apportent toute la fraîcheur et donnent le maximum pour s'extirper d'un film ou le public pourrait avoir tendance à les juger avec de petits yeux, de déception...
Daniel C.
Daniel C.

155 abonnés 725 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 4 avril 2015
Des yeux exorbités, un regard disproportionné, on dit que les yeux ont très tôt leur taille réelle dès l'enfance... Ce film questionne la perversion narcissique au travers de la possibilité d'osciller entre une problématique perverse ou/et paranoïaque. L'emprise exercée sur sa femme est très bien montrée : on assiste à l'aveuglement et à l'envoûtement de celle qu'il se propose d'épouser. La notoriété plonge le héros dans des accès de folie, où sa mythomanie prend les atours de la vérité : c'est le moment où le registre persécutiif est au premier plan...
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 24 mars 2015
Bon si ce n'était pas Tim Burton je n'aurais sans doute pas prêté attention à ce film qui n'est pas parfait... Alors si on avait permis à Burton de se racheter une crédibilité artistique il continue sur la bonne voix avec un film sans Depp, sans truc exubérant flirtant avec l'autocaricature. Alors je pense que c'est un film assez personnel puisqu'il parle d'art, mais finalement un peu édulcoré, passe-partout et qui ne marquera pas le paysage cinématographique. On est loin de la folie douce d'un Ed Wood (seul autre biopic du réalisateur si je ne me trompe pas). Mais ça se regarde malgré le côté très classique parce que justement le film raconte malgré tout par le truchement du personnage d'Amy Adams des choses sur la création artistique, le côté très personnel... Mais également sur comment le monde de l'art fonctionne, comment fonctionne la critique.
Anne M.
Anne M.

75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 21 mars 2015
Très belle reconstitution des années 60 en Californie et à Hawaï, colorée et pimpante.

C’est une histoire incroyable que je ne connaissais pas et bien racontée.

Ce biopic est peut-être aussi l’occasion de mettre à jour la condition des femmes dans les années 60 aux USA, de railler le milieu de l’art et de ses critiques, comme les techniques de marketing lesquelles finalement enrobent du mensonge.

La seule personne que semble épargner Tim Burton est l’artiste, incarnée par la fine et excellente Amy Adams. Ceci dit elle se laisse finalement enrôler par une secte, mais retrouve sa dignité.

Tim Burton ne juge jamais son oeuvre. Il laisse juste une citation d’Andy Wahrol : « I think what Keane has done is terrific! If it were bad, so many people wouldn’t like it. »
rogerwaters
rogerwaters

148 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 22 mars 2015
On a peine à reconnaître la patte de Tim Burton avec ce biopic appliqué qui sombre même dans la quasi-parodie dans les dix dernières minutes d’un procès fantasque. On ne jugera donc ici que le scénario, très correct, qui évoque avec savoir-faire cette véritable histoire d’une arnaque historique dans le domaine de l’art. La description à charge de Walter Keane est peut-être un brin caricatural, mais le cinéaste parvient à faire passer la pilule grâce à l’interprétation survoltée de Christoph Waltz qui en fait des tonnes. Il cabotine à mort, tandis qu’Amy Adams écope d’un rôle bien plus effacé. L’ensemble est bien réalisé, mais sans génie aucun, comme si le cinéaste s’acquittait d’une commande supplémentaire. C’est dommage !
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 25 janvier 2017
Tiré d'une histoire vraie, un film bien sympathique et bien réalisé par Tim Burton, ce dernier ne nous ayant plus habitués à cela depuis belle lurette pour dire la vérité. Cela commence dès le début par la grande luminosité générale et les couleurs très saturées, comme pour faire écho aux croûtes que tartine l'artiste, très colorées et avec de grands yeux ridicules. J'en donnerai pas un putain de dollar.

Mais là n'est pas la question de savoir si c'est de l'art ou du cochon mais plutôt de l'usurpation et de l'appropriation du travail d'autrui ainsi que de la condition de la femme dans les années 50 et 60 : à la botte de son mari et tout juste bonne à servir le thé et les cookies. Le film est édifiant à ce sujet malgré quelques longueurs et redites. Il doit beaucoup à ses deux comédiens excellents, Amy Adams et Christoph Waltz. Bref, du bon grain à moudre pour nos féministes chéries... parce qu'elles le valent bien !
Gouchou
Gouchou

27 abonnés 304 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 janvier 2016
Probablement le film de Tim Burton qui ressemble le moins à un Tim Burton, toutefois, les fans ne s'y tromperont pas la patte du réalisateur ressort à plusieurs moments. Ce n'était donc qu'une question de temps avant que le père de l'Etrange noël de monsieur Jack et des Noces funèbres ne succombent à l'appel du biopic. Avec Big Eyes c'est maintenant chose faite, puisque Tim Burton met en scène la vie de Margaret Keane.

Margaret Keane est une artiste peintre américaine, divorcée et avec un enfant en bas âge, cette femme possède un incroyable talent. Pourtant un manque de confiance en elle-même, et une vie difficile ne lui permettent pas de vivre de son art. Lorsque Margaret rencontre Walter, sa vie va basculer. Elle tombe rapidement amoureuse de ce peintre raté qui a pour lui une sacrée tchatche. Si lui n'a pas de talent, Margaret en a pour deux, et Walter va vite le comprendre. Il va faire de des portraits de sa femme un véritable phénomène. Avec ses portraits aux grands yeux, Margaret aurait pu devenir une star, mais elle va laisser Walter revendiquer ses oeuvres.

Avec Big Eyes, Tim Burton est sorti des sentiers battus. Tout d'abord parce qu'il s'agit d'un biopic, mais aussi parce que le personnage principal est une femme qui doit surmonter les obstacles de la vie. Tim Burton est en empathie avec son personnage et cela se sent. Big Eyes se démarque de ses réalisations précédentes car, cette fois-ci les effets spéciaux sont réduits au minimum, le personnage de Walter est également très intéressant d'un point de vue psychologique.

Une histoire forte donc, absence de personnages fantaisistes à la Big Fish, pas de grands méchants à la Dark Shadow, mais à la place un homme cruel et avide de reconnaissance qui fait froid dans le dos. Enfin une relation mère-fille forte qui triomphe au final. Big Eyes est un film touchant qui montre que Tim Burton sait faire autre chose que des films fantastiques. Enfin soulignons la prestation de Christoph Waltz qui est particulièrement réussie.
Maxime S
Maxime S

14 abonnés 28 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 24 mars 2015
Faut-il considérer un film pour ce qu'il est en lui-même, ou pour la patte de son réalisateur ? Fan de Tim Burton depuis longtemps, je m'attendais à être déçue par ce nouveau film. Eh bien je dois admettre que j'ai été agréablement surprise par "Big Eyes", bien que moins timburtoné que les deux derniers films du maître, "Dark Shadows" et "Frankenweenie". Les décors et les costumes sont somptueux, et l'on est rapidement aspiré par le film; on est écœuré de l'immonde mascarade manigancée par Walter, étau qui se resserre de plus en plus sur Margaret.
Les puritains burtonesques s'en donneront à cœur joie pour dénigrer ce film pas assez calibré gothique ou expressionnisme allemand, les autres passeront probablement un agréable moment de cinéma.
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 24 mars 2015
Vraiment peu crédible, le jeu des acteurs est nullissime , le ton est faux et on est presque gêné en tant que spectateur de se trouver dans cette salle. Passez votre chemin c'est qq euros de gagné
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 24 mars 2015
Le film part bien... mais... non, c'était mauvais. Très déçu de la piètre performance de Tim Burton. Il est allé trop vite sur ce coup-là. spoiler: Le procès et la fin du film sont ridicules. La folie et le déséquilibre de Mr Keane sont assez fades, les personnages pas assez travaillés en général.
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