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LUET M
39 abonnés
184 critiques
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4,0
Publiée le 23 mai 2012
'Le Bon, la Brute et le Cinglé' part d'une très bonne idée : mêler l'action et la comédie dans un western. Kim Jee-woon se sert de multiples références et codes du genre (de nombreux clins d'oeil à l'oeuvre de Sergio Leone) et ce avec maestria. Grâce au personnage du "Cinglé" interprété par Song Kang-ho, le réalisateur parvient à apporter une bonne dose d'humour décalé et très plaisant, apportant ainsi une nouvelle dimension à un banal western spaghetti au scénario très basique. Même si quelques longueurs peuvent se faire ressentir, le rythme global du film est très prenant. La mise en scène quant à elle est très esthétisée et maîtrisée comme on en voit peu.
En voilà un film plaisant. Pas un vrai chef d'oeuvre pour ma part, mais un bon western asiatique qui revisite les codes des vieux westerns, notamment Leone. La grande différence se situe au niveau de l'humour, Le bon, la brute et le cinglé étant totalement délirant et absurde, très dynamique. C'est bien simple : ça ne s'arrête jamais. D'excellentes scènes m'ont fait rire, comme la fusillade au marché fantôme avec le scaphandre. Evidemment le film fait immédiatemment référence à Le Bon, la brute et le truand mais souffre beaucoup de la comparaison. Il est très difficile de rivaliser et il est clair que ce film de Kim Jee-woon lui est inférieur en tous points. Même au niveau de l'humour, je préfère largement les répliques magnifiques du film de Leone que les situations parfois lourdingues de celui-là. Au niveau des personnages et des acteurs, là encore y'a pas photo. Song Kang-Ho a beau être très drôle, il n'égale pas Eli Wallach. Lee Byung-Hun a beau être génialissime dans ce rôle, le simple fait de penser à Lee van Cleef permet de mettre ce film deux bons crans en-dessous. Quant à la comparaison Woo-Sung Jung / Clint Eastwood évidemment n'en parlons pas, j'ai trouvé l'acteur sud-corréen vraiment fade et pas très passionnant. Je ne vais pas faire toutes les comparaisons même s'il est clair qu'au niveau musique, Le Bon, la brute et le cinglé n'atteint pas de nombreux sommets, elle est même assez effacée. Même le duel final qu'on aurait pu imaginer excellent fait un léger flop tant il est court et peu prenant. Néanmoins ce film n'a jamais voulu ressembler à du Sergio Leone et ce sont les différences qui sont intéressantes. J'ai donc passé un très bon moment, assez drôle, même si je n'ai pas pu m'empêcher de penser qu'il était presque anecdotique.
Je ne remettrai pas en cause la vitalité et l'inventivité du cinéma coréen, dont «Le Bon, la Brute et le Cinglé» constitue une fois de plus la preuve en images. Toutefois la Corée du Sud ne produit bien sûr pas que du bon, et là encore j'en veux pour preuve le film de Kim Jee-woon : hommage/pastiche au cinéma de genre, à Leone ou à Tarantino, grand moment de n'importe quoi ennemi du bon goût, il ne parvient malheureusement pas à se suffire à lui-même. Clairement pompée sur l'intrigue du long métrage quasiment éponyme de Leone (mais c'est là l'essence du détournement), celle du présent film n'évite pas la comparaison, qui se fait forcément à ses dépens : regrettable impression de déjà-vu, personnages encore plus clichés et fades que l'original, prépondérance du spectacle à tout-va et des effets spéciaux en tous genres, bref du superficiel sur une quelconque « âme » du long métrage (un peu comme le dernier Indiana Jones)… J'entends par là que «Le Bon, la Brute et le Cinglé» dépasse rarement le stade de la citation visuelle et scénaristique, s'appuyant sur un humour la plupart du temps tombant à plat et des personnages extraordinairement creux... Leur aspect n'y est pas pour rien (la Brute en métro-sexuel à coupe tectonik roulant des épaules, grand moment de fou rire), mais c'est surtout la non-qualité des acteurs qui s'y révèle dommageable : excepté le toujours excellent Song Kang-ho, c'est plus ou moins le néant total. Cependant quelques éléments empêchent (plus ou moins) le long métrage de prétendre au navet : des éclairages maniéristes surprenants, quelques passages drôles tout de même (merci à Song Kang-ho une fois encore), une mise en scène parfois inspirée… Mais dans l'ensemble «Le Bon, la Brute et le Cinglé» repose sur une intention qui ne pardonne pas, en Corée ou ailleurs (dont bien évidemment en France) : faire « comme les Américains », mais en prenant pour modèle le pire de leur production, ou tout de moins ce qui en constitue la caricature la plus criante. À réserver aux amateurs du genre. [0/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
C'est sûrement le film asiatique le meilleur que j'ai vu! Un chef-d'œuvre du cinéma sud coréen! Ce style uniques mélange de western et de asiatique! Des musiques très spécial mais géniales! Un gros coup de cœur .
Dès les cinq premières minutes, j'ai eu l'impression de regarder un film du style de Tarantino et j'ai adoré. C'est complètemet taré, il y a de l'humour aucun temps mort, les situations sont incroyables. Géant! Je crois que j'adore le cinéma coréen beaucoup plus original que le japonais (avec Mother, The Host, The Wig, 2 Soeurs, etc). Les seuls points négatifs je dirai la fin un peu baclée, et c'est tout! (les musiques font les mêmes effets que dans le géant Kill Bill!).
decidement je suis en amour avec ce cinema coreen , que ca change par rapport au cinema americain ,enfin chacun dans son genre est capable de faire de bons films ,sauf que les coreens sont plus fous ,j adore donc ce cinema
Une grande déception, surtout que je ne peux que constater que le public mais aussi la critique s'est fourvoyée vis à vis de ce film. Kim Jee-woon a totalement raté son tir visant à reprendre un style proche de Sergio Leone. Si il s'en rapproche, c'est dans l'excès qui se révèle fort indigeste : montage foiré, scènes d'actions confuses, humour raté, presque tous les effets souhaités tombent à l'eau. Le début du film laisse encore présager de bonnes choses, mais au final seules deux séquences sont à sauver : celle de l'hôtel de charme qui est la seule réellement drôle, et la séquence finale du duel où Jee-woon semble enfin faire preuve de maîtrise dans sa citation du western. Je ne parlerai bien sur pas de la scène de la poursuite, la plus chère du cinéma coréen qui est un véritable désastre : illisible, tonitruante, coupée de manière abusive par un monteur qui ne sait manifestement pas faire son travail. Si l'idée de départ était excellente, la forme n'a pas été à la hauteur. Dommage.
Je suis partit voir ce film confiant, connaissant la réputation de Kim Jee-Woon et ayant bien apprécié a Bittersweet Life. Eh bien je n'ai pas été déçu, j'ai adoré ce film du début a la fin. Le trio d'acteur est remarquable, entre le bon qui manie le fusil a la perfection (j'ai adoré la manière dont il recharge son arme ^^ ), la brute qui joue son rôle de méchant a la perfection bien qu'ambigu et enfin le cinglé qui est hilarant a souhait! Il faut aussi féliciter le réalisateur d'avoir si bien transposé le mythique film de Sergio Leone dans la Mandchourie des années 30. La scène de la course poursuite finale est tout simplement gigantesque! Bref, je recommande ce film a tous ceux qui souhaitent passer un bon moment et pour une meilleure immersion, je vous conseille de le regarder en Coréen sous-titré.
Avant il y avait le western spaghetti maintenant il y a le western basmati. Kim jee-woon signe un véritable hommage aux films de Eastwood et Leone: action, humour, musique, patte graphique, style vestimentaire, tout y est.
Quel pied! C'est fun, ultra rythmé, totalement décalé, la mise en scène est parfaite, les acteurs sont géniaux, on en prend plein la vue... Que demander de plus? Vive Kim Jee-woon qui a une filmographie sans erreur pour le moment...
se film est vraiment une bonne surprise d'action et d'aventure dans un décors westerns à la sauce coréenne tout en auto dérision . Un film excité et excitant porté par des acteur qui prenne leur pied et nous avec .
Kim Jee-Woon, après l'excellent A Bittersweet Life, revient ici avec un western-spaghetti complètement déjanté et jouissif. Un riche homme d'affaires est en possession d'une carte mystérieuse qu'il vend à un banquier. Pour avoir le beurre et l'argent du beurre, il paie le plus célèbre tueur de la région (la Brute) pour la récupérer par la force des armes. Mais lorsqu'il attaque le train où se trouve la carte, un voleur fou (le Cinglé) l'a devancé et l'a récupérée sans connaître sa valeur réelle. Dans le train se trouve aussi un célèbre chasseur de prime (le Bon), pour qui la traque des deux bandits commence. Pour commencer, tous les acteurs sont vraiment excellents, en particulier Song Kang-ho, qui joue le Cinglé à la perfection (et est accesoirement le personnage le plus mis en avant). Lee Byung-hun, comme à son habitude, joue également son rôle avec professionalisme et classe. La photographie est encore une fois très bien maîtrisée, ainsi que la réalisation. Étant le film ayant le plus gros budget en Corée, les décors sont extrêmement bien faits, et nous transporte littéralement en Mandchourie. Les costumes sont très bons également et renforcent l'immersion. Les scènes d'action sont tout simplement géniales, parfaitment chorégraphiées (comme pour tout film coréen) et purement jouissives. On suit les aventures du trio avec le sourire aux lèvres, la musique étant également parfaite. Kim Jee-Woon s'approprie les codes du western pour les renverser et nous gratifier d'un très bon film du genre, absolument divertissant, et faisantr parfois même des hommages au très célèbre "Le Bon, la Brute et le Truand" de Sergio Leone, film auquel s'inspire bien évidemment "Le Bon, la Brute et le Cinglé". Une très très bonne surprise, qu'on ne se lassera pas de revoir encore.
Extraordinaire inventivité du cinéma asiatique dans son aptitude a revisiter tous les genres du cinéma avec originalité. Ici le western spaghetti. Dans le Mandchourie sous occupation japonaise, trois truands a la recherche d'une carte au trésor. La trajectoire est annoncé et droite parsemée de cadavres, de combats violents et invraisemblables, de poursuites à pied, à chevale et en voitures. Les dialogues sont des combats et les combats des ballets. On passe d'un train ou fourmillent des populations de diverses origines (soldats, chinois, mandchoues, Coréens et bandits) au désert, de villes improbables tant elles sont chaotique à des maisons-palais d'un autre temps. Le rythme est échevelé. Les personnages bien typés - le beau gosse, le gros, le cinglé - sont en réalité un chasseur de prime impersonnel, un personnage gargantuesque et un tueur cruel. Appel à l'intelligence, au sourire, au rire et au plaisir.