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Un visiteur
3,0
Publiée le 27 décembre 2010
Un hommage honorable à l'un des plus grands films de tous les temps. Superbe réalisation, interprétation magistrale (les 3 acteurs principaux dégagent un tel charisme) et ambiance western plutôt réussie. L'introduction est superbe et nous permet directement de rentrer dans le vif du sujet. Dommage qu'un contexte historique un peu tâche fasse son apparition au bout d'un moment. En terme de spectacle et de surenchère, c'est largement le film le plus abouti de Kim Jee-Woon qui s'impose de plus en plus comme un très grand réalisateur.
Superbe réalisation pour ce must du western, particulièrement élégant et violent. On apprécie l'action. Le jeu de Song Kang-Ho est aussi jouissif que dans THE HOST. Seulement: dommage pour la chute! On se dit alors: mouais.. Mais on a passé un bon moment.
Un faux chef d'œuvre, Le Bon, la Brute et le Cinglé n'a rien d'un western, ou de la parodie d'un western. Ou alors c'est un western purement coréen, dans ce cas c'est vilainement moche. On retrouve quelque petit passage faisant référence au film de Sergio Leone mais vraiment mal fait, c'est du travail sale. Les scène sont mal tournés, les événement s'enchaîne presque tout sans aucune logique apparente, d'un irréalisme hors du commun (qui n'est pas voulu, c'est ça le pire). Ce qui m'a le plus choqué est le scénario, un scénario ennuyant comme ce n’est pas permis, avec des erreurs de débutants et des prises de vues plutôt moyennes. Enfin pour couronner le tout, le jeu d'acteur est plus que moyen. En ce qui concerne les paysages, j'ai cru comprendre que certains cinéautes avait apprécié les paysages "MAGNIFIQUES" que nous mettes en avant le réalisateur, personnellement j'ai du mal à trouver de la beauté dans les paysages sud-coréen... ceci dit tout le monde à ses goûts et je le conçois. Je mets tout de même une étoile pour les quelques répliques drôles et pour le culot du réalisateur de nous pondre un film pareil.
Je n'ai qu'un seul mot pour qualifier ce film: A-F-F-L-I-G-E-A-N-T! Absence totale de scénario et d'un ennui profond. J'ai failli m'endormir après 15 minutes et suis parti après 1h15. Les scènes de violences se suivent les unes à la suite des autres, ça tire dans tous les sens, on n'y comprend rien! Un des gros navet de cette année 2008
Inspiré du chef d'oeuvre de Leone (jusqu'au recopiage exact de certains plans du fameux duel à trois final !), "le Bon, la Brute et le Cinglé" est surtout un film "excessif", donc à la fois réjouissant et épuisant. Réjouissant parce que, en digne successeur des grands films de sabres des années 70, il se résume à une anthologie du mouvement, une célébration de la beauté de l'énergie, nous laissant en permanence émerveillés par la grâce de ces corps qui volent et tombent, et par l'imagination apparemment intarissable de ces auteurs en matière de représentation d'affrontements et de combats. Epuisant parce que, même si on admet qu'on est ici plus dans le domaine du cartoon que du cinéma traditionnel, plus de deux heures de course poursuite peuvent lasser. Heureusement, l'abattage de SONG Kang-Ho (après "Memories of Murder" et "The Host", où il excellait déjà) sauve de nombreuses scènes, en y introduisant un burlesque et un humour bon enfant mais absurde absolument délicieux !
Encore du nouveau en Corée ! Après le polar (Memories of murder), le film de monstre (The host) ou encore le film de gangsters (Exiled), voici la variation du western spaghetti avec un excellent résultat une fois encore. Un hommage très appuyé au chef-d'oeuvre de Sergio Leone mais avec la maestria visuelle, la violence sèche et l'humour du pays du matin calme, et calme le film ne l'est assurément pas ! Mené tambour battant, le récit s'appuie donc sur une pseudo carte au trésor que 3 individus et l'armée Japonaise vont tenter de récupérer. De la séquence du train, idéalement amenée et filmée au final Leonien dans le désert en passant par moult altercations mouvementées, le métrage se déguste comme une vraie friandise misant à fond sur le plaisir du spectateur. Musique à la Morricone de rigueur, tics de mise-en-scène typiques du western Italien, codes du western archi-rebattus, peu importe... tout est reglé pour naviguer en terrain connu, le burlesque en plus ! On aurait seulement aimé que le "Bon" soit un peu plus charismatique et qu'il lève davantage le voile sur son passé, que la "brute" soit un peu moins un clone de l'un des assassins de "Battle royale" mais c'est Kang-ho Song, le "cinglé" qui rafle la mise, complètement déjanté, il est à l'origine de la folie règnant sur l'ensemble du film et qui dynamite le genre de belle manière. Sans oublier le panache visuel de la réalisation, le récit sans le moindre temps mort et une stupéfiante bataille dans le désert entre l'armée japonaise et les 3 protagonistes sur le "don't let me be misunderstood" de Santa esmeralda d'ores et déjà culte ! La musique est d'ailleurs également très réussie, vive la Corée donc.
Magnifique film, de très bons acteurs, des paysages superbes, une histoire crédible,... On pourrait sans doute penser qu'il ne s'agit que d'un pâle remake du film avec Eastwood, mais c'est une erreur. L'histoire conserve, certes, les grandes lignes de "le bon, la brute et le truand" mais toute ressemblance s'arrête là. Les prises de vues sont magiques, pleines de couleurs. J'espère que d'autres films du genre paraitront sur nos écrans bientôt.
L'image est superbe, de magnifiques paysages, les scènes d'action sympas... mais alors le scénario : zéro pointé ! Nul Nul Nul. Cette pseudo intrigue de carte au trésors à 3 balles.... Bon final ca reste un joli livre d'images très ennuyeux.
un film auquel j y avais été en trainant des pieds car je n aime pas les films asiatique mais WAOUUUUHH celui ci a conseiller ! un western avec musique de fond mexicaine,humour sans virer a la parodie,action du debut a la fin , super decor, allez y les yeux fermés!!!!
Le bon, la brute et le cinglé n'est pas un film à clin d'oeils, à l'instar de kill bill, mais bel et bien un authentique remake des familles. Le scénario est le même, on retrouve ce trio de choc qui tour à tour s'affronte et s'unit, pour le plus grand plaisir du spectateur. Et tout est là : l'action, tout simplement grandiose, les paysages arides, les situations cocasses parfois hilarantes. En résumé le pari est réussi et le film arrive tout de même à s'approprier la mythologie du western spagetthi sans se moquer de nous spectateurs. Son seul défaut s'il en est, est de pomper allègrement l'oeuvre du monstre sacré italien. Un pur bonheur!!!
Vraiment un film à voir et revoir! Une comédie vraiment très bien filmée, des scènes pleins d'actions et des moments comiques tout au long du film. Aucun personnage n'est lourd mais au contraire, les plusieurs personnalitées sont vraiment "emballantes". Si vous devez aller voir un film, c'est celui-ci.
C'est un divertissement de haute volée qui nous est ici généreusement délivré. Le Bon, La Brute et le Cinglé n'est pas vraiment le remake du chef d'oeuvre de Sergio Leone, il ressemble davantage à sa parodie. Kim Jee-Woon dynamite les codes du genre ( le western spaghetti ) pour nous offrir un pur moment de cinéma, souvent très drôle et remarquable de maîtrise ( la mise en scène virtuose marquera le spectateur par ses vertus hallucinogènes ). C'est un film essentiellement ludique, un festival de couleurs et d'images étourdissantes qui porte la marque du cinéma coréen ( cinéma que j'affectionne tout particulièrement ). Kim Jee-Woon peut se vanter d'avoir le sens du rythme et de la dérision, qualités qu'il partage avec son acteur principal Song Kang-Ho ( que l'on avait vu dans The Host et Memories of Murder de Bong Joon-Ho ). Seule ombre au tableau : le dénouement s'avère plutôt décevant et aurait pu être plus drôle ( à mon avis, la mort des trois aventuriers aurait été hilarante ). Un très bon film, sans temps morts et délirant. Courez-y !
"Le Bon, la brute et le cinglé" est la face cachée du chef-d'œuvre de Sergio Leone dont il s'inspire, à savoir, "Le Bon, la brute et le truand". Et tout comme le célèbre western de Leone, celui de Kim Jee-Woon est aussi un chef-d'œuvre, mais dans un registre différent, à savoir la comédie. Et ici, on atteint les sommets : situations loufoques, burlesques et hilarantes sont au menu. Et inutile de vous dire que cette recette en fait une véritable potion magique à la sauce sud-coréenne, à goûter absolument. Car les acteurs sont des cousins éloignés de Coluche (Kang-ho Song), d'Alain Delon (Lee Byung-Hun) et de Clint Eastwood (Woo-sung Jung), ce qui fait de ce film de western un film unique en son genre. Et certaines scènes sont d'un spectacle à couper le souffle et rarement vu dans un western. Voici donc un météore qui nous vient de Corée du Sud et qu'il ne faut surtout pas éviter tellement il est beau à regarder et original. Un pur plaisir pour le rire et l'admiration.
On ne pourrait voir dans Le bon, la brute et le cinglé qu'un remake du dernier volet de la trilogie eastwoodienne de Sergio Leone : Le bon, la brute, le truand. En fait le film n'a pas grand chose à voir avec l'original. Il est beaucoup plus vif, déjanté, explosif. Pour ceux qui ne le savent pas (et j'en étais il y a peu) la tradition du western coréen est très ancienne (au moins autant que celle du western italien, semble-t'il). Ce qui explique peut-être la grande maestria technique dont fait preuve Kim Jee-Won, décidément très à l'aise dans le film de genre puisque ces premiers films étaient un film fantastique (Deux Soeurs) et un thriller (A bittersweet life). Le bon, la brute et le cinglé est délibérément cartoonesque et ne prétend ni à l'analyse psychologique, ni à la profondeur scénaristique. Si on le prend pour ce qu'il est, il atteint son but de divertissement pur centré sur l'action, souvent spectaculaire et violente, agrémentée d'une touche de burlesque bien amenée par le cinglé qui apporte son lot de situations cocasses (il conduit un side-car coiffé d'un casque d'aviateur, il glisse dans les escaliers au plus mauvais moment, il sodomise ses ennemis avec des bâtons sans le vouloir, il participe à un gunfight avec un casque de scaphandrier, etc...). Le bon est lisse comme un bon, il a une Winchester et un stetson, et apporte donc la touche western classique qui convient. La brute a un look de rock star avec mèche de cheveux dissymétrique qui rappelle un peu Prince, ou les personnages de certains mangas. Le tout ne s'embarrasse pas de vraisemblance : l'action se déroule en théorie pendant les années 30, dans de superbes paysages mandchous, mais je suppose qu'un oeil exercé y découvrira de nombreux anachronismes. La fusion occident orient a rarement été aussi forte dans l'interpénétration des styles, .... la suite sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/