Avis : Adoration - Page 3

C'est un film sur les effets des secrets, ou des non-dits sur ceux qui sont encore là pour en subir la charge. Ce que j'ai trouvé brillant dans ce film, c'est la façon dont certains protagonistes sont joués pour que les spectateurs les trouvent passionnés et ridicules en même temps. Il y a dabord la camarade de classe, qui s'égosille pour porter un message d'ouverture et d'empathie; il y a ensuite la professeur de lettres, déguisée, obsédée, dépassant les limites de l'éthique pour défaire les noeuds du silence. Finalement, chacun a beau s'emparer d'une histoire, de faits, interpréter et comprendre les faits à sa manière, puis ouvrir les débats, s'acharner sur ses positions... seules les personnes à l'origine de ces faits, directement concernés par eux sont à même de pouvoir éclairer les non-dits et donc effacer les conflits, la souffrance et la culpabilité.

Incompréhensible pour ma part, pas compris le but principal, tellement ennuyeux que j'ai arrêté au bout d'une heure

ce film est pas tres realiste, les personnages sonnent faux et ne degagent pas d'emotion. Les debats par video conference auqel participe le personage ppal sont plats et ennuyeux, dommage, quelque idees du film aurait pu etre utilisees plus inteligamment, car la c'est l'ennui total.

Une idée intéressante, les acteurs sont bons mais trop de bavardages... On s'ennuie... Dommage!

Terrorisme, shoah, échanges globaux via internet, guerre au liban, racisme, psychanalyse : Egoyan rate complètement sa recette, en faisant cuire tous les aliments en même temps, alors qu'ils sont si délicats qu'il aurait fallu les mitonner un par un, avec plus de respect. J'avais de si bons souvenirs des excellents "exotica", et "de beaux lendemains", que la déception n'en est que plus grande. Sa vision pseudo-globalisante des maux et des modes de la planète est d'une prétention insupportable. "Babel" atteignait la grâce et sonnait juste. Ici, tout est d'une lourdeur (musique horripilante, scenario vainement alambiqué et acteurs tous plus mauvais les uns que les autres)! Et puis, pour quel message au final ? Egoyan au fond de lui-même, voyant qu'il se forvoyait au fil du tournage, ne le sait pas plus que nous, et conclu par : les méchants, eh ben, ils le sont pas toujours tant que ça (il nous apprend doctement que les arabes ne sont pas tous des fanatiques sanguinaires; merci, atom, on savait pas). Ouah, ça vole haut ! Du grand n'importe quoi surtout !

Ce film est nul. Déjà graphiquement parlant, j'ai trouvé l'ensemble assez laid et la musique vraiment désagréable (sous prétexte de tourner autour d'une vague allégorie avec un violon). Ensuite, on a du mal à comprendre où veut en venir Egoyan et on se demande même si lui le sait vraiment. Il essaie de traiter plein de sujets à la fois (terrorisme, identification, rôle d'Internet, mensonge/vérité et crédibilité) , ce qui rend la réflexion inutilement compliquée et amène le spectateur au milieu d'une espèce de labyrinthe intellectuel ou vient se mélanger un labyrinthe d'explication de l'histoire racontée par le personnage principal. En bref, on essaie de tout suivre à la fois et on finit par perdre le fil et à se détacher de ce que veut faire porter le film pour s'attarder sur les dialogues convenus de chaque personnage joué par des acteurs qui ne jouent pas très bien et une fin volontairement attendue qui sonne un peu "tout n'est pas rose mais tout n'est pas gris non plus mes enfants".

Un melo incompréhensible qui part dans tout les sens, qui se dissipe. L'omniprésente des violons en fond sonores reussi juste a enerver et le dénoument est a l'image du film, dépourvu de sens. Malgrès un debut prometteur ce film fruste et enerve ceux qui ont eu la patience de rester jsuqu'a a la fin.

Je suis parti avant la fin. ça ne m'arrive qu'une fois par an.

Cette sorte de puzzle, les scènes qui se recoupent et nous éclairent petit à petit sur le sens de cette histoire et à travers différents points de vue, est le seul élément intéressant de ce film. Pour le reste, musique insupportable, acteurs moyens, certaines scènes vraiment pas essentielles.