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Gregory C
57 critiques
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4,0
Publiée le 29 juin 2014
Voici une oeuvre magistrale mêlant poésie, musique et couleur. Ainsi est née la poésique colorée. Mon reproche est que cette oeuvre est trop courte, et qu'il y a juste un instant d'ennui en cours de route mais qui se rattrape très vite. une oeuvre shakespearienne moderne.
Juste magnifique ! Que ce soit les musiques, l'animation, l'intrigue ou le scénario. Tout est si romantique et tragique à la fois en terminant par la mort la plus heureuse du monde ! Laissons nous juste être porter par l'inattendu et l'expressionnisme de ce film grandiose dans son genre.
Mise en mouvement et en animation des contes et chansons créés par Mathias Malzieu, il est fortement conseillé de s’intéresser à ces deux premières « mécaniques du cœur » pour s’immerger au mieux dans l’univers de Jack. Le film dispose d’un casting particulièrement riche puisqu’on peut entendre les voix d’Olivia Ruiz, Jean Rochefort ou même Alain Baschung, tout droit extraite de l’enregistrement studio de l’album. Petit bémol : bien que presque toutes les mélodies soient présentes dans le long métrage, on peut regretter qu’il ne s’agisse que très rarement de la version chantée. Pour autant, on comprend ce choix sans lequel le visa de censure aurait sans aucun doute été différent. Sur ce point par ailleurs, si Jack et la mécanique du cœur n’est pas déconseillé au moins de 10 ans, on aurait du mal à le conseiller à ce même public sans qu’il soit averti au préalable. Avec un style très burtonien, le film aborde certains thèmes de manière plus ou moins brute. Pour autant, cela ne dénature en rien la magie qui émane de l’univers très développé, directement issu de l’univers de Mathias Malzieu.
Je ne suis en général pas fan des films d'animations et des films français, alors les deux combinés, je passe mon chemin! Mais comme tout, il y a une exception à cela, et ici c'est ce film. On m'a conseillé ce film, et je ne regrette pas du tout de l'avoir vu. Ce film m'a captivé du début à la fin, je ne décollais plus les yeux de l'écran, j'étais emportée par la bande originale et je ne voulais pas qu'il se termine. Je le conseille à tous ceux qui veulent passer un bon moment en musique.
Je crois que seul, le visuel m'a plu, étant fan du monde de Tim Burton, j'ai adoré les décors. L'histoire est belle mais on s'ennuie, il n'y a aucun rebondissement, les personnages ne sont pas attachant à part Grand Corps Malade et certains ne servent strictement à rien. Beaucoup de musiques, ce qui a tendance à m’agacer qui m'ont pas plu. Sans compter qu'au début du film, on voit pleins de spoilers avec le clip de Dionysos.
Un film qui s'inspire d'un univers proche de celui de Tim Burton, sans réussir à l'égaler un instant. L'histoire de départ n'est pas mal mais cela n'a pas était suffisant pour moi. Les doublages sont ratés à mon sens (sauf celui de Jean Rochefort qui lui, est acteur) et la musique de Dionysos m'a particulièrement insupportée (j'ai conscience que c'est un point de vue tout à fait subjectif). Le film est trop mièvre pour les adultes et trop effrayantes pour les plus petits. Le personnage du "méchant" (parce qu'en plus dans le genre manichéen....) n'est pas crédible pour un sous et celui du héros très peu attachant. On sent que Mathias Malzieu s'est fait plaisir mais il n'a pas réussi à me communiquer celui-ci, dommage.
Difficile de ne pas succomber à un film comme « Jack et la mécanique du cœur ». Le film a toutes les qualités et réunit tout ce qu’on aimerait voir à chaque dessin animé qui sort au cinéma : une histoire pleine de magie et d’aventures, un humour subtil, une ambiance visuelle unique, une animation fluide sans être ultra-conventionnée, et une bande-son d’exception. Tant de points qui font que ce genre de film est susceptible de plaire autant aux petits, qu’aux jeunes, et qu’aux grands enfants que sont leurs parents. Et c’est une production française en plus. Et réalisée par un passionné, un homme qui aime son histoire et qui la défendra jusqu’au bout : le génial Mathias Malzieu. Que demander de plus ? Les aventures de Jack sont attendrissantes, et de par sa courte durée, il est impossible de s’ennuyer durant les péripéties. L’histoire d’amour entre Jack et Miss Acacia est très mignonne sans tomber dans la mièvrerie. Il y a même un hommage marqué à George Méliès. Le point fort le plus remarquable étant les parties musicales, assurées par le groupe Dionysos, illustrées avec beaucoup de beauté. Un unique minuscule reproche pour les doubleurs choisis qui sont, hormis le grand Jean Rochefort, plus habiles pour chanter et jouer la comédie que pour faire vivre des petits êtres numériques uniquement grâce à leur voix. L’interprétation de Grand Corps Malade est un massacre, celle d’Olivia Ruiz n’égale jamais les parties chantées, et celle de Mathias Malzieu trop grave pour coller parfaitement à Jack enfant. Détails. « Jack et la mécanique du cœur » est un fourre-tout de tout ce qu’aime et ce que sait faire Mathias Malzieu. Si le film est aussi réussi, c’est à mon sens car l’homme y a énormément mis de lui, sans jamais renier sa personnalité et ses influences. Un travail magnifique.
le film le plus poétique que je n'ai jamais vu, d'une beauté graphique à couper le souffle, avec des acteurs/chanteurs à la voix chaude et émouvante un peu difficile pour les petits mais mon fils de 5 ans a bien accroché à cet univers fantastique
Un joli dessin animé, une belle histoire, bien qu'un peu triste...Qu'il est dur d'être un humain truqué! La bande son est particulièrement appréciable, bien sûr.
La mécanique du cœur est une aventure presque viscérale pour Mathias Malzieu. Après son roman en 2007, suivi de l’album concept, le tout couronné d’un beau succès, nous arrive en 2014 l’adaptation cinématographique tant attendue. A voir sur la toile, le nombre incroyable de projets, de discussions, d’ébauches d’étudiants qui se sont essayer à en faire une adaptation, cette attente n’est pas un vain mot ! Comme beaucoup, je m’étais mis à imaginer qu’un Burton allait s’emparer de cette histoire, si proche de son univers. Après « L’étrange Noel de Mr Jack » ou « Les noces funèbres » notre génie américain aurait pu composé une troisième partition d’OpérAnimation… Seulement, Mathias Malzieu n’est pas prêteur c’est là son moindre défaut… Et c’était sans compter aussi sur Besson qui en a acquis les droits presque de suite. Aujourd’hui le résultat est là. Avec la complicité de Stephane Barla (issu de la pub et ayant réalisé les clips de « La Mécanique » et de M), Mathias Malzieu co-réalise le film. Et quel film ! ! ! On peut dire sans se tromper qu’il se place comme le meilleur film français d’animation, perso je le vois même comme l’un des meilleurs films d’animation que j’ai pu voir. Rien d’impressionnant au niveau technique à l’image, tout repose ici sur la beauté, le charme et l’harmonie. Plastiquement, les effets sont splendides. Les personnages magnifiques, respirent la vie (on est très loin des éternels cruches et balourds de Disney) et insufflent autant de légèreté que de gravité au récit. Le soin apporté à la direction artistique est tout aussi passionnant. Pas une once de fond de décor ou le détail d’une robe, d’un paysage… n’est oubliée. On se rapproche ici d’ailleurs de Burton, tant l’arrière plan compte autant que le premier. On ajoute à cela des actions de mise en scène souvent imaginatives, facétieuses, et l’on obtient un effet malices au pays des merveilles. Mais résumer ce film a ses seules qualités techniques, serait injuste. Car « Jack et la mécanique du cœur » est avant tout une splendide histoire, attendrissante et magique, portée par des artistes sincères et généreux.
Une comédie romantique sous forme de dessin animé, de belles chansons et musiques, une animation sortant des sentiers battus : ce film me fait penser à « Un Monstre à Paris », autre dessin animé chanté et français sorti en 2011. Néanmoins, on est un ton au-dessous du film précité. En effet, le film manque assez souvent de « punch » dans la mise en scène alors qu’il est assez court (1h34). Même si j’ai apprécié, je suis resté sur ma faim. Quant à mes enfants, ils n’ont pas compris la fin, trop imagée pour eux.