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Gleskard
1 abonné
25 critiques
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4,5
Publiée le 20 juin 2016
Un film d'animation Français très étonnant plein de poésie et d'étonnement pour cet univers magique, que ce soit la narration ou la B.O. tout peut presque semblait parfait.Et le film est également plein de surprise (Grand Corp Malade qui joue le méchant Wow rt un petit hommage à George Melies).
Mais bien sûr la grande force du film est son histoire d'amour si belle et dont la fin ne m'a vraiment pas déçus (fallait le faire pour sortir cette fin
En bref Jack et la mécanique du coeur est un excellent film d'animation qui montre que les Français ont quands même encore pas mal de talents dans l'animation.
La mécanique du cœur de Jack et son amour impossible au cœur de cactus est une graine d’originalité à part entière, un magnifique exercice de style germé de bonnes énergies. Cette scénographie artistique, ces décors au summum de la fantaisie, nappés de graphismes à la fois kitchs et sophistiqués, où évoluent des personnages attachants, aux allures d’automates. Sans oublier l’esprit grandiloquent des comédies musicales, magnifiquement détourné des spectacles de Broadway que s’accapare en permanence Disney. Tout cela forme un tout qui nous intrigue et nous submerge avec davantage de poésie que d’abattage commerciale. Mathias Malzieu, célèbre chanteur du groupe de rock français Dionysos, et accessoirement réalisateur talentueux, adapte au grand écran sa propre initiative littéraire, et quelle réussite ! Jamais une BO n’a été aussi attractive et pétillante face aux voix singulières de Grand Corps Malade, Arthur H, Olivia Ruiz et Jean Rochefort. Un cocktail d’humour et d’onirisme pur, bardé avec la plus grande subtilité de messages et de clins d’œil existentiels, comme le temps suspendu sur la montagne enneigée, formant avec le cœur mécanique de Jack, un ensemble indissociable. Cette histoire d’amour surréaliste est un interlude d’évasion sur fond de musique pop rock, où l’impossible est une quête, une suite de rouages jusqu’au but ultime. Une vraie découverte, stylée et atypique. Unique en son genre. 4/5
Féerie et Noirceur d’un tableau animé poétique et esthétique
Dès les premières images, ce conte mélancolique au style fantasque et rêvé à la Gondry, rappelle forcement l’univers de Georges Méliès, présent dans cette galerie de personnages hauts en couleur. Bourré d’inventivité graphique, ce conte romantico-gothique nous embarque dans un voyage d’un autre temps, à l’instar du voyage initiatique de notre héros Jack, qui tel un Don Quichotte se lance dans une quête amoureuse qui le mènera d’Edimbourg à l’Andalousie en passant par Paris, dans l’espoir de retrouver Miss Acacia (Olivia Ruiz), une petite chanteuse de rue.
un très beau voyage dans un univers rappellent un peu du tim burton. Une bo forcément magique (ayant adoré l'album) La retranscription sous la forme d'animation est vraiment réussite, c'est beau c'est touchant...
Un conte fantaisiste, un poème teinté de magie, bienvenue dans l’univers étrange et envoûtant de Mathias Malzieu.
L’argument : Le jour le plus froid de la terre, un enfant naît le coeur gelé. Une sage femme en mal de maternité remplace le glaçon par une horloge et l’élève dans le respect de trois règles : prendre soin de ses aiguilles, remonter le mécanisme et ne jamais, jamais tomber amoureux...
Mon avis : L’adaptation fidèle de l’album et du roman du chanteur de Dionysos - oui, il faut suivre - La mécanique du coeur, se révèle à la hauteur de la version originale. Mathias Malzieu nous embarque pour un tour de l’Europe, nous transporte dans un train accordéon « à vapeur qui a peur », à la rencontre de Jack l’Éventreur, sur les conseils du merveilleux Méliès, dans la peau de Don Quichotte et à la recherche d’un amour perdu.
Je vous avais prévenu, il faut suivre, car le film va au rythme palpitant d’une horloge, qui le guide tel un coeur. Dans une veine romantico-gothique, notre artiste complet donne corps à son récit en l’agrémentant de références et la qualité de l’animation n’est pas sans rappeler l’incontournable Tim Burton. Pas mal la comparaison, non ? Qu’à cela ne tienne, Malzieu souligne ses influences autant qu’il s’en détache, appose son style et impose son imaginaire. Pour cela, il s’est entouré de fidèles acolytes, Olivia Ruiz, Grand Corps Malade, Jean Rochefort dont les voix, reconnaissables entre mille, habitent des personnages hauts en couleur. En résumé, de beaux sentiments, des protagonistes caractérisés, une animation stylisée et des mélodies entraînantes pour petits et grands... Que demander de plus ?
Malgré une tentative de psychologie émotionnelle, ce film s'avère être beaucoup trop banal. Un gamin vit avec une horloge à la place du cœur, et ça l'empêche d'être amoureux. Sur le coup, cette idée aurait pu être mieux exploitée, parce que là, ça part dans le schéma classique du film d'animation. Je mets 0/20 à ce film, car je l'ai oublié et je ne veux plus jamais le revoir.
Tout commence à Édimbourg en hiver 1874, où nous assistons à la naissance d’un petit garçon au cœur gelé par le froid d’Écosse. Madeleine, la sorcière sage-femme qui l’a aidé à naître, lui greffe alors une petite horloge afin de remplacer son organe glacé. Mais cette opération ne sera pas sans conséquence sur la vie de notre jeune héros, et plus particulièrement quand l’amour viendra frapper à la porte de son cœur, sous les traits de la mystérieuse Miss Acacia…
Fortement inspiré de l’univers de Tim Burton, dont il emprunte aussi bien les rouages (ce petit garçon nous en rappelle un autre, lui aussi affublé de prothèses de fortune : Edward aux Mains d’Argent) que l’ambiance gothique décalée, Jack et la mécanique du cœur s’en détache intelligemment par sa bande-son rythmée et ses rebondissements surprenants.
L’ambition ne paye pas toujours. En témoigne l’échec commercial retentissant de ce très beau film d’animation poétique à souhait. Mathias Malzieu prolonge ici la thématique enclenchée par un roman et un album concept, mais son rêve de gosse, aussi réussi soit-il, doit aujourd’hui avoir un drôle de goût amer. En tout cas, son film est tout bonnement magnifique, foisonnant d’idées splendides, le tout réalisé avec un talent manifeste jusque dans l’animation, très fluide. Les personnages sont originaux, les décors monumentaux et les morceaux musicaux ont le bon goût de ne pas succomber à la niaiserie habituelle des comédies musicales. Bref, il s’agit d’une œuvre majeure, peut-être même un futur classique, malheureusement passé inaperçu lors de sa sortie. Le temps lui rendra peut-être justice.
Pour ce film, je n'ai rien d'autre à dire que magnifique: une histoire d'amour impossible, de la poésie, du chants. Je n'ai pas lu le livre mais à la suite de ce film que j'ai trouvé merveilleux je suis obligé de le lire. Cela faisait très longtemps que je n'avais pas apprécié autant un film d'amour comme celui là.
Une jolie découverte surtout pour ceux qui ne connaissait pas Dyonisos. Un conte musical à mi chemin entre les univers de Tim Burton et Baz Lhurmann, mais peu importe de qui se sont inspirés les créateurs, les personnages et les dessins sont fabuleux, la musique est envoûtante et le casting des chanteurs est parfait.
Poésie animée. Encore une fois, un film d'animation me fait régresser jusqu'à l'enfance ! Et cette fois-ci, il s'agit d'une réalisation française ! D'une histoire tristounette, les réalisateurs (dont l'un est l'instigateur de cette histoire) offrent à nos yeux écarquillés, l'inventivité d'un Tim Burton qui aurait pris quelques produits euphorisants. Malgré le côté sombre, qui aurait pû plomber l'ambiance, on ressent de la joie, de l'espoir et on est pris par le rythme d'une B.O. excellente. La voix d'Olivia Ruiz me fait toujours autant vibrer et son personnage donne cette touche de fraîcheur qui égaye ce paysage grisâtre. Grand Corps Malade n'est pas en reste, en méchant tortionnaire, mais aussi amoureux de Miss Acacia. Une bonne idée est d'avoir intégré le personnage de George Méliès, touche-à-tout de génie, qui amène un petit soupçon de folie... C'est de la poésie visuelle, maîtrisée, enchantée... Bravo !
Original inclassable et déroutant. bref un film que l'on a pas l'habitude de voir. L'image est très particulière mais c'est ce qui fait tout le charme du film. l'histoire est burlesque et iconoclaste mais on accroche dans l'ensemble. une bo superbe de bon doublages mais ce film est peut être trop avant gardiste et déroutant pour le qualifier de chef d'oeuvre. à voir au moins une fois mais pas avec les enfants
film original dans sa réalisation mais vraiment pas terrible en histoire et pas du tous attachant en personnages
Malgré les "artistes" qui donnent les voix, le scénariste et réalisateur sont à coté de la plaque !!! Ils ont voulu ressembler à un Tim Burton pour l'aspect glauque ! : c'est raté
D’abord un roman, puis un album et maintenant un film d’animation , « Jack et la machine du cœur » mêle mélancolie, aventure et humour dans un univers gothico-romantique qui pourra émerveiller les enfants (à partir de 10 ans) et les parents... Pour voir la suite c'est par ici :