Mon compte
    Barberousse
    Note moyenne
    4,3
    677 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Barberousse ?

    55 critiques spectateurs

    5
    30 critiques
    4
    17 critiques
    3
    4 critiques
    2
    3 critiques
    1
    1 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 octobre 2009
    un kurosawa comme on aime les regarder. Un film grandiose et sobre à la fois, pour lequel Toshiro Mifune a été récompensé justement à la mostra de Venise.

    Le film se déroule et enchaîne les belles scènes, de ces histoires hors du commun racontées par les mourants de l'hospice. Toutes es scènes avec la petite fille du bordel sont d'une beauté époustouflante.

    Un grand film comme on aimerait en voir plus souvent, avec des scènes d'une dureté crue tempéré par un certain humour en filigrane tout le long du film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 décembre 2010
    Merci maître Kurusawa pour ce chez d'œuvre.
    Un pur moment de bonheur pour les amoureux du cinéma japonais.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 juin 2008
    Magnifique film ou l'on ne voit pas le temps passé.On a de la peine à savoir si c'est des acteurs,tant tous le monde jouent parfaitements.C'est un grand moment pour le jeune médecin et j'espère aussi pour moi ,merci Barberousse et encore un grand film de Monsieur Kurosawa.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 avril 2010
    yoyo
    ritou
    ritou

    10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Magnifique peinture de la société , à ce jour elle n’a pas évolué.
    🎥 splendide sur la scène de combat , un régal .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mai 2009
    Les vieux films en noir et blanc ont souvent mal vieilli. Barberousse parait beaucoup plus actuel que tous les cinéastes actuels survitaminés à l'émotion forte. C'est sans doute le signe d'une oeuvre intemporelle. La vie s'y insinue dans tous les plans dans sa force et meme sa monotonie comme cet entracte de plusieurs minutes qui intrigue puis lasse et laisse enfin le temps de l'introspection.
    Merci M. Kurosawa
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 décembre 2024
    Barberousse sera la dernière collaboration entre Akira KUROSAWA et son acteur fétiche l'immense Toshirō MIFUNE, comme un écho à leur premier projet commun, L Ange ivre (1948) où la fougue du jeune comédien avait poussé le réalisateur à laisser ce dernier exprimer son art, quitte à modifier sa façon de filmer, Barberousse s'attarde sur le thème sans doute le plus important aux yeux des japonais, celui de la transition et de la transmission du savoir. Oscillant entre traditions et modernité, entre expériences et découvertes.


    La confrontation entre le jeune novice, formé à la médecine moderne et pétri de certitudes et le médecin bourru du dispensaire, adepte d'une approche fondée d'avantage sur l'observation et l'humanisme que sur les formations dispensées loin des malades, illustre cette dualité inhérente à cette idée de transmission du savoir. L'un devra s'attacher à comprendre son interlocuteur quand le second devra adapter sa vision, ces remises en questions difficiles seront toutefois les défis majeurs de leur relation et l'ambition de chacun ne pourra se réaliser que ceux-ci relevés.


    Kurosawa, exprime clairement au travers de ce récit, comment l'expérience sert à montrer la voie, mais aussi comment la fraicheur de la jeunesse, son insolence, participent à l'évolution de tous, quand l'un canalise, l'autre draine. Sans Mifune, sans doute le cinéma de Kurosawa n'aurait pas évolué vers ce cinéma qui ose, qui tente, qui trébuche parfois, et sans Kurosawa, Mifune n'aurait-il peut-être pas acquis les épaules nécessaires à jouer les rôles qui furent les siens, caractérisés par leurs variétés.


    Fable sociale sur le traditionalisme japonais et ses difficultés à changer ses habitudes, même quand cela s'avère inévitable et nécessaire à l'essor du pays, nous rappelant subtilement les tendances historiquement isolationnistes du pays du soleil levant, sa féodalité et une certaine intransigeance envers tout ce qui bouscule la tradition. Pourtant en réduisant l'image du shogun à une simple figure d'autorité dépassée et ignorante des réalités de son peuple, Kurosawa incite le jeune docteur, admirablement interprété par Yūzō KAYAMA à envisager les changements prônés par Barberousse et qui sont déjà à l'œuvre dans son dispensaire.

    Tandis que pour Barberousse, Kurosawa fait appel aux mécanismes de la mémoire et de la culpabilité pour à travers des écarts temporels, des flashbacks quasi surréalistes, pour le faire évoluer.

    Par cette ingénieuse subtilité, le film transforme un essai sur la transmission en un échange fructueux tant pour le maître que le disciple.


    A noter que c'est avec ce sommet dans sa filmographie que notre cinéaste japonais dira adieux au noir et blanc qu'il a contribué à hisser aux faîtes de l'art - La photographie et la mise en scène de ce seul film suffit à déceler toute l'étendue de sa maîtrise - pour revenir bientôt avec un nouvel outil à utiliser pour encore éblouir nos écrans, la couleur. Là encore le souci d'évoluer entre tradition et modernité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 juillet 2009
    Yasumoto enfile un kimono uni, il en lie la ceinture avec calme et respect. C'est l'habit réglementaire des médecins dans l'hospice. Peu de temps après, alors qu'il marche dans le village, une femme avec son enfant dans les bras l'interpelle, en pleure elle le supplie d'examiner son fils. Il s'exécute, « c'est une rougeole, amener le vite a l'hospice », la femme le remercie et s'y précipite. Il regarde de nouveau son nouvel habit avec attention, avant de repartir. L’image du médecin se confond à celle du héros, avec ses pouvoirs, son costume et sa morale. Lui qui était arrivé dans cet hospice avec la seule volonté de le quitter au plus vite, désirant devenir le médecin personnel du shogun, avec toute la fierté et la richesse que cela laissait supposer; tout est différent à présent. Se décrivant lui même comme vaniteux et égoïste auprès de Barberousse, le dos tourné, honteux, il se méprise et le fait savoir à cet homme qu'il admire. Il est alors pris d'une forte fièvre, cela fait des jours qu'il n'a pas dormi, Yasumoto doit être soigné pendant plusieurs jours. Barberousse donnera une explication de cette maladie soudaine, « Il a découvert le monde trop rapidement, chez les enfants on appelle ça fièvre de croissance » a-t-il dit en riant. Yasumoto n'est pas un héros, c’est un homme simplement, qui trace maintenant son chemin vers la sagesse. Barberousse lui même n'est pas un sage malgré les apparences, c'est un homme qui tend indéfiniment à faire le bien autour de lui certes, mais c'est un homme avant tout, avec ses défauts et ses qualités. Il utilise parfois de vils moyens pour arriver à ses fins et s'en accommode en se confessant auprès d'autrui. Ce n'est ni un héros ni un sage, mais c'est un homme admirable, cela existe, et doit exister.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 novembre 2006
    Le noir et blanc est magnifique, le film n'a , contrairement à certains, pas dut tout viellit, on ne s'ennuie pas une secondes pendant les 3h du film.

    Chaque malade que rencontre Noboru Yasumoto a son histoire. Le film est parfois triste, quelquefois engoissant, et drôle, dans la deuxième partie.
    Les musique, mise à part une ou deux, sont magnifiques l'entr'actes arrive trop vite.

    C'était mon premier film de Kurosawa, et je compte bien les voir tous puisqu'il y a une retrospetive Kurosawa au cinéma action école à Paris.

    Je dois sûrement être le seul de cet avis ca, mais ce film m'a fait penser à l'Accordeur de Tremblements de Terre : lent mais terriblement prenant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 septembre 2010
    Tout a déjà été dit sur ce film, magnifique en tout point, parfois un peu lent peut-être, mais d'une profondeur incroyable, touchant. Superbe film de Kurosawa, une oeuvre majeure du maître japonais.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top