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Willy C
30 abonnés
11 critiques
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5,0
Publiée le 18 janvier 2009
Je n'ai pas pu retenir une larme a la fin, ce film est magnifique. C'est vrai qu'on pense aux freres Cohen, à Brokeback Mountain, parfois a Jarmuch. Bref, j'ai passé un tres grand moment de cinema , les acteurs et surtout actrices sont vraiments parfaits, émouvants. Merci encore, et vivement le deuxieme film de cette réalisatrice prometeuse!
Au début, deux larmes, une mère, un fleuve, une complice et, à la fin, une amie. Une émotion portée par le paysage de glace de ce fleuve en hiver, par les conduites gelées de cette cabane que l'amour d'une famille ne réussit pas à réchauffer... L'image rassurante d'une police compatissante, et inquiétante de ces esclavagistes. Les combats pour survivre des uns, au volant, ou et des autres, cachés au fond du coffre, auraient mérité plus d'égalité de traitement. Les représentations des commanditaires "salauds", des passeurs finalement sympathiques, dans leurs luttes pour élever et nourrir leurs enfants, et des passagers, paumés dans leur solitude de futurs esclaves, sont un peu inégales. L'"entraide entre nations" trouve sa limite dans un grand sac abandonné sur le fleuve gelé. Un beau film, long en oeil, fort en images, aux senteurs de glace et de forêts, à regarder en hiver avec une grosse paire de bottes, un bonnet et un anorak chaud. Sans mouchoir.
A côté du vide intellectuel proposé par 99 % des films des Majors survit un cinéma indépendant qui clame haut et fort que le cinéma américain n'est pas mort. On ne peut que s'en réjouir. Frozen River est un film dépaysant à la fois géographiquement et scénaristiquement. Les 2 actrices qui portent le film sont excellentes. Un film à voir.
Une preuve de plus que les Américains savent faire du cinéma, en particulier sur des sujets difficiles. La chaleur est dans les personnages, dans leur humanité.
Poignant. La rencontre improbable de deux femmes en état de desespérance mais qui n'étaient pas faites pour se rencontrer et cela donne un film à petit budget mais ô combien humain. Chacune d'entre elles devant survivre dans cette région de grand froid, elles s'affrontent, s'associent et finalement s'apprécient jusqu'au final plein d'émotion. BRAVO
Petit film indépendant de facture sociale et simple. Simple mais fort, fort et brutal. Imprégné d'un vrai discours social chaque comédien (de tout âges), réussit à faire ressortir de magnifiques personnages. Plus drame que réel thriller, séquences sublimes, coupées aux couteau ou chaque pièce assemble un puzzle de fragile facture. En écho résonne encore la justesse du propos et la sincérité de l'essai filmé. Quasi documentaire on retrouve une vague ciné américain 70's de belle facture. Ouf ! tout n'est pas perdu.
Il faut toujours se méfier des phrases dythirambiques apposées sur les affiches de films. A l'instar de Spielberg nous ventant les bienfaits de l'abyssalement mauvais Once, Tarantino aurait qualifié Frozen river de thriller de l'année. Malgré un relatif suspens, Frozen river n'est pas un thriller, mais plutôt une histoire de survie. Bien que la température n'y dépasse pas zéro degré, il ne s'agit pas ici de survivre au froid (en tout cas, pas directement) mais de survivre au sens premier du terme, à savoir se nourrir, se loger, vivre. Et pour tout cela, il faut de l'argent, cet argent étant finalement le personnage principal du film, celui que le mari de Ray a dépensé au jeu avant de déserter la famille, celui que Ray veut récupérer coûte que coûte pour offrir à ses fils le mobilhome dont elle rêve. Entre drame social et drame racial (il y est question de réserve indienne et de clandestins chinois ou pakistanais) le récit de cette course à l'argent fonctionne bien. Scénario classique mais limpide, mise en scène labélisée "indé américain", interprétation sans fard et convaincante, sous-texte post 11 septembre (Ray se méfie des non-chinois) et post crise des subprimes (Ray a des crédits en cours), tout s'équilibre dans un récit auquel on n'a finalement rien à reprocher, si ce n'est qu'il ne se démarque jamais des codes du genre auquel il se rattache. Il manque à Frozen river une véritable personnalité, une radicalité qui l'aurait rendu singulier, donc marquant, voire inoubliable. 3 petites étoiles donc pour ce film bon élève qui n'imprimera pas les mémoires.
Film magnifique et émouvant avec une grande bonté insufflée par les personnages principaux et secondaires. Toutes les personnes dans la salle sont ressorties ravies d'avoir passé un si Bon Moment.
Je conseille à tous d'aller le voir car il fera parti des FILMs qui vont vraiment marquer l'ANEE 2009 !
petit par son budget, grand par ses qualités artistiques et l'humanité de ses personnages, Frozen River, avec ses paysages glacées, réchauffe paradoxallement le coeur. Beau et émouvant, le film atteint simplement son but sans frimer. Pari hautement gagné pour un premier film
Il nous faut des centaines voire des milliers des film comme celui-ci qui m’a fait rappeler un autre excellent film « The Visitor » sorti, récemment. Un film sobre et excellent. Encore un film qui prouve avec peu de moyens on peut faire des grands films.
La tension et l'émotion sont indescriptibles. 53 salles la première semaine pour un tel bijoux, Astérix et Obélix en faisaient 750. Quoi qu'il en soit c'est une perle.
bon petit film , plein de bons sentiments ; non les pakistanais ne sont pas des poseurs de bombes (vilains americains va !) ; oui les indiens sont gentils ! oui les policiers ne sont pas si mechants ! un petit coté deja vu quand meme ;le miserabilisme qui s'affiche à l ecran en meme temps que le budget du film , petit visiblement ! ca c est le genre de film que le bobo va regarder dans une salle d'art et essai , serré contre son voisin, et en version original ...sheeet....
Deux femmes en souffrance ; une blanche, une indienne ; deux coeurs en hiver ; et de petits trafics pour survivre, en attendant le dégel. Le premier film de Courtney Hunt, grand prix à Sundance, est loin d'être le thriller annoncé par l'affiche, c'est un drame humain, que la réalisatrice pousse parfois à la frontière du misérabilisme, impression renforcée par la piètre qualité de la photo. Le film est cependant d'une sincérité intégrale, poignant par moment, et remarquablement incarnée par ses deux malheureuses héroïnes. Et puis, il a le mérite de nous montrer une Amérique différente, celle des deshérités, celle des Mohawks, surtout, un peuple autrefois glorieux, aujourd'hui parqué dans des réserves, en marge de la société, sans une once d'espoir en poche.
Pour décrire la pauvreté, on n'est pas obligé de faire un film pauvre!!Pas de beaux paysages,pas d'émotion,tout est plat,morne.Décidément rien à voir avec Thelma et Louise.