Derniers Avis : Adèle Blanc-Sec - Page 2

voilà un film qui divise et fait l'objet d'un nombre considérable de critiques. je lui accorde la note maximale même s'il ne la mérite pas forcement parce que j'ai lu trop de critiques négatives qui ne sont que du parti pris contre Besson et Louise Bourgoin.
Besson est ce qu'il est , il n'a pas fait que de bons films mais la il laisse libre cours à une inspiration délirentes et déjantée bien rafraichissante. les personnages sont truculents, les réparties pleines d'humour, le rythme endiablé et sans temps morts.
Louise Bourgoin est quelqu'un qui peut agacer quand on entend certaines de ses interview ou qu'on voit la manière parfois provocante dont elle se comporte quand elle participe à une émission mais elle a beaucoup de charme et un incontestable talent.
contrairement à ce que j'ai pu lire dans une des critiques, je n'ai vu aucune grossiéreté dans la manière dont elle interprète ce rôle, bien au contraire. Elle fait ressortir avec beaucoup de justesse et de talent les sentiments qui animent tour à tour l'héroïne.
j'ai pris beaucoup de plaisir à voir et à revoir ce film auquel je ne trouve guère de défauts dans le genre qu'il aborde .

Franchement, vu le budget, on aurait pu s'attendre à largement mieux. Là, les personnages sont des caricatures de caricature. Besson que j'aimais dans ses premiers films est vraiment mauvais dans ce film, qui partant d'une BD foisonnante et superbe, hyper détaillée, et au scénario hyper intéressant avec de vraies références historiques, certes il y a un côté "Dupont et Dupond" certaines fois, mais ce n'est pas permanent, premièrement, et Adèle Blanc-sec reste une femme certes impertinente, mais jamais aussi vulgaire que le jeu de l'actrice du film.
Déçu par cette bouse cinématographique ? Le mot est faible... Je ne comprends pas que l'auteur de la BD ait signé pour donner l'autorisation à ce truc de sortir en faisant référence à son œuvre.
Si vous avez lu la BD et apprécié, fuyez ce film !

Film super, histoire incroyable et scénario très bien réalisé. Un film qui est à regardé, c'est un plaisir.

Ce film que j'avais beaucoup aimé étant plus jeune, réalisé par Luc Besson et sorti en 2010, n'est pas mal mais finalement sans plus. Je n'en suis pas vraiment déçu car, malgré mes très bons souvenirs, au vu des notes et critiques, je ne m'attendais pas à revoir un très bon film. Finalement, nous sommes dans un entre-deux qui n'est donc pas totalement réussi mais n'est pas raté non plus pour autant. Je ne fais d'ailleurs pas partie des détracteurs du réalisateur, j'apprécie au contraire beaucoup sa filmographie, je n'avais donc aucun apriori à ce niveau-là. C'est ici l'histoire d'une aventurière qui part à la recherche d'une momie, ancien médecin, pour la ramener à la vie afin qu'il soigne sa sœur. Si le film a déjà l'air loufoque et bordélique rien qu'avec ce synopsis, le scénario est en réalité bien pire ! Je n'ai par ailleurs pas lu les bandes dessinées homonymes, je ne pourrai pas donc pas les comparer au film et donc dire si ce dernier en a été fidèle ou non. En tout cas ici, heureusement que nous avons une voix off qui nous explique un peu qui sont les nombreux personnages de l'histoire et leur rôle dans l'intrigue car on se mélangerai assez facilement les pinceaux. Après une scène d'exposition relativement longue, on rentre enfin dans le vif du sujet et là, le film ne va pas arrêter de partir un peu dans tous les sens, comme si il avait voulu condenser énormément d'éléments de la BD dans un seul et unique long-métrage. Malgré tout, même si c'est un rythme un peu particulier, ce n'est pas tellement dérangeant ici car l'univers est, en lui-même très particulier. Sorte d'Indiana Jones en jupons dont le film multiplie les références à la saga de Spielberg mais le film construit également son univers à lui et c'est ainsi que nous allons complètement dans la culture de l'absurde. Pas absurde au sens péjoratif du terme car ce n'est ici pas un défaut mais bien une particularité de l'univers. Concernant les acteurs, nous retrouvons Louise Bourgoin dont le jeu peut rapidement être insupportable si on ne parvient pas à s'y habituer, Mathieu Amalric qui n'apparait que trop peu, Gilles Lellouche, Philippe Nahon, Jean-Paul Rouve etc. qui s'en sortent plutôt bien. "Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec" est donc un film qui reste, malgré ses défauts, dans l'ensemble sympathique.

Quelle déception ! Alléché par le mélange des genres fantastique/historique/aventure, je me suis laissé tenter par cette réalisation Luc Besson. Très vite j'ai déchanté , le film multiplie les situations ridicules, les anachronismes et les répliques débiles au plus haut point. Le scénario est pour ainsi dire totalement nul et vide. Le jeu des acteurs est pathétique et vraiment mauvais et tout particulièrement celui de Louise Bourgoin. En effet son jeu est linéaire et les répliques déclamées trop vite et sans intentions ni émotions. Et puis pourquoi la voir à poil dans son bain?? Tout semble indiquer que Luc Besson n'a pas su ou pu trancher entre film d'aventure rythmé empreint d'une mythologie propre et la comédie fantastique où le travail des personnages et le comique burlesque produisent leur effet. Le film est donc raté car on n'adhère pas à cette mythologie fumeuse de vie après la mort sur fond d'égyptomanie; de même que j'ai été affligé par l'humour douteux et parfois scabreux.
Tout cela est dommage car il y avait un potentiel énorme dans cette adaptation de la BD. Sur ce comme dirait l'autre : Aziz lumière !

Adèle Blanc Sec est une petite bouffée d’oxygène dans un cinéma français parfois sans ambition. Lorgnant très fortement du coté de Jean Pierre Jeunet et de son Amélie Poulain, Luc Besson adapte lui la BD éponyme d’Adèle et ses fabuleuses histoires. Dans le rôle-titre, on retrouve la jeune et populaire Louise Bourgoin, qui a du mal à franchir le cap de la pastille humoristique made in Canal aux grands rôles du cinéma. On sent l’actrice débutante mais sa fraicheur et son charme emportent quand même l’adhésion. Beaucoup d’acteurs connus viennent faire des apparitions ici, toujours dans des prestations humoristiques, le film ne se prend pas au sérieux et pourra facilement plaire aux enfants. Comme tout film de Besson, le film a des notes dégradées à l’excès, cette Adèle Blanc Sec est pourtant un joyeux conte familial qui aurait mérité une suite.

Un bon film de Besson qui sort de son propre univers pour aller dans celui de la BD . C est réussi et assez drôle. Bien sûr il y a de l exagération mais n oublions pas que les personnages sont sortis directement de la bande dessinée. La réalisation elle tient ses promesses.

Personnellement, je fais partie des gens qui ont appréciés ce film. Les acteurs sont plus que corrects, l'histoire est bien écrite. C'est une adaptation d'une bande dessinée d'où le ton un peu loufoque qu'on retrouve dans l'écriture de certains personnages. Une aventure prenante, avec des petits gags timides mais hilarants pour certains. Je trouve même dommage qu'il n'ait pas réalisé d'autres aventures de cette fameuse Adèle Blanc-Sec !

Une vraie bonne surprise, un côté rétro parisien qui fait penser à Amélie Poulain, un personnage et une aventure très proche du référentiel d’Herge. Un humour décalé et incisif. Un personnage principal bien piquant. Non c’était vraiment sympa 🤗

Réalisé par Luc Besson et adapté d'une bande dessinnée, "Adèle Blanc-Sec" est un divertissement familial sympathique, à mi-chemin entre Tintin et "La Nuit au Musée".

On a peu l'habitude de voir des films aussi ambitieux visuellement au sein du cinéma français. Ce fut une bouffée d'air frais à l'époque et, encore aujourd'hui, il se laisse regarder même s'il faut l'avouer, les effets spéciaux ont pas mal vieilli.

Heureusement, le film peut se raccrocher à son histoire bon-enfant, à ses personnages hauts-en-couleurs mais surtout à la très bonne qualité de ses maquillages. Ces derniers ont, eux, très bien vieilli. Preuve supplémentaire que de bons maquillages valent souvent mieux que des effets numériques.

Cela dit, le film est peut-être trop bon enfant, dans le sens où j'ai un peu traversé le film sans vraiment m'impliquer émotionnellement parce que les personnages n'étaient jamais vraiment en danger. Prenons Adèle Blanc-Sec par exemple : forte tête et casse-cou parfois, elle a surtout une chance improbable qu'aucun méchant ne soit vraiment méchant. spoiler: Quand elle se moque d'adversaires qui pointent une arme à feu vers elle et qui n'ont plus aucune raison de la maintenir en vie, c'est un miracle si personne ne tire !


Il y a donc pas mal de facilités scénaristiques qui font que je ne me suis pas vraiment immergé dans cet univers même si j'ai trouvé le voyage agréable.

Ce film en a tellement pris plein la figure - Luc Besson, Louise Bourgoin n'ont pas été épargnés - que j'ai tardé à le regarder. . Etrangère à l'univers BD d'Adèle Blanc Sec, j'ai été agréablement surprise. C'est divertissant, c'est drôle, et plein de fantaisie! Alors oui on pouvait s'attendre à mieux de la part de Besson mais Louise Bourgoin joue parfaitement son rôle et le film ne mérite pas les critiques acerbes que l'on peut lire ici .

Une bonne parodie des films d'Indiana Jones avec une femme reporter qui court aux 4 coins du monde comme Tintin. Il y a d'ailleurs, dans le capharnaüm du professeur Dieuleveult plusieurs souvenirs des albums d'Hergé.

L' Adaptation de la BD est une charmante réussite. Louise Bourgoin incarne Adèle Blanc Sec avec brio. La réalisation est rythmée. À aucun instant on s'ennuie. Merci pour ce divertissement des plus agréables.

Une bonne adaptation des aventures d'Adèle Blanc Sec produit par Luc Besson et avec Louise Bourgoin qui joue merveilleusement l'aventurière.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, précisons que je n'ai jamais été lecteur de la bande dessinée née de la plume de Jacques Tardi. C'est tout juste si je savais qu'il était question d'une romancière anti-conformiste (voire anar) vivant de rocambolesques aventures dans le Paris du début XXème. Luc Besson a décidé d'en faire la pierre angulaire de son retour au "cinéma classique", après la trilogie Arthur et les Minimoys. Comme association, on ne peut pas faire plus logique, la filmographie du cinéaste étant gorgée d'univers très graphiques reposant sur le plaisir simple du divertissement grand public. Sur le papier, c'est une évidence. Dans les faits, et même si je connaissais pas l'œuvre de Tardi, je suis persuadé que le film en est une piètre adaptation.
Le premier et gros problème réside dans une histoire qui semble mélanger plusieurs arcs sans jamais réussir à les relier de manière convaincante. D'un côté, nous avons la quête de l'héroïne, qui lorgne de très près du côté d'un certain Indiana Jones (tombeau, momie et tutti quanti). De l'autre, une chasse à l'oiseau rare avec un Ptérodactyle qui se réveille d'un sommeil de quelques centaines de millions d'années en pleine capitale française. Entre les deux, une histoire de perte et de rédemption concernant Adèle. Malheureusement, le film n'attrape jamais réellement ses axes narratifs, la narration passant de l'un à l'autre sans que les enjeux puisse se réverbérer d'un côté ou d'un autre. La moitié des personnages secondaires n'a aucune prise sur ce qui se passe et l'autre moitié peut-être évacuée sans préavis (ce que le film fait d'ailleurs, avec un je-m'en-foutisme épouvantable). De là émerge une sensation d'assister à un entrelacement de vignettes qui semblent indépendantes les unes des autres. Un peu comme si on avait reconstitué un puzzle avec les pièces de différentes boites. Nous touchons là à un autre couac d'ordre purement technique.
Si la frustration gagne de plus en plus de terrain alors que les minutes défilent, c'est parce que le potentiel ludique était là mais saboté par un agencement insensé. J'en veux pour exemple deux séquences : celle du téléphone et celle de la prison. La première introduit le ressors comique d'une patate chaude qui passe de la plus haute instance au plus poissard des fonctionnaires. Il y avait clairement moyen d'en faire un moment cartoonesque avec un montage véloce jusqu'à ce qu'on arrive au malheureux Caponi (Gilles Lellouche). Mais non, la séquence s'étire jusqu'à épuiser tout sa charge comique. Plus gênante encore demeure l'interminable scène voyant Adèle s'échiner à s'introduire dans un établissement pénitentiaire. Encore une fois, le choix d'un montage aussi mou torpille un moment qui aurait dû être désopilant, s'il bénéficiait d'un rythme plus resserré (à l'instar du très bon I love you Philip Morris). Deux instants qui reflètent parfaitement l'incapacité d'Adèle Blanc-Sec à être même agréable. Chose qu'on peut également attribuer à l'usage d'une voix-off (inutile) largement reprise d'Amélie Poulain, d'effets spéciaux embarrassants et d'une héroïne antipathique au possible. Fidèle ou non, Adèle est juste pénible dans son écriture et son interprétation (Louise Bourgoin vaut tellement mieux).
L'impression d'un gâchis de talent et d'argent (30 millions d'euros !), qui auraient pu aisément servir à dynamiter un genre pas forcément gâté par le cinéma hexagonal en ce moment. Faute de temps (?), Luc Besson livre une adaptation décousue, sans intérêt et franchement ennuyeuse qui n'a pour elle qu'une poignée de seconds-rôles encore investis. Au niveau de la BD, ça ne doit vraiment pas être reluisant. Et pour le 7ème Art, ça ne l'est guère plus. Il faudra attendre 2011 et l'arrivée d'un certain reporter à houpette sous la houlette d'un certain Spielberg pour nous offrir le rollercoaster qu'un bon film d'aventures se doit d'être. Dommage, parce que 2010 et Adèle aurait pu être une sacrée mise en jambe.