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MadAngelus
53 abonnés
536 critiques
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4,0
Publiée le 6 juillet 2010
Une adaptation qui s'éloigne beaucoup de l'oeuvre originale, en retire l'humour, et garde un incroyable pouvoir de faire souffrir interieurement. Un film d'animation qui m'a marqué enfant, et m'a donner l'amour de Gally.
Je met 3 étoiles uniquement car sa me fait mal de voir Gunnm avoir une seul étoiles en moyenne, mais sinon il est clair que pour apprécié cette oeuvre il faut lire le manga et non regardez cette anime qui reprend seulement les deux premiers tome (d'ailleurs c'est plus un résumé qu'autre chose tellement il manque de détail), bref l'anime est raté et d'ailleurs elle n'a pas eu de suite on comprend pourquoi, mais cela ne change rien au fait que Gunnm - le manga - est excellent et que je vous conseille fortement (mais à déconseillé au plus jeune pour sa violence et sa noirceur)
Il paraît que le manga d'origine est mieux... Ce ne doit pas être difficile de faire mieux que ça. Le manga a connu un grand succès en raison de sa noirceur, de son indépendance vis-à-vis du genre, et raconte une histoire apocalyptique et donnant une vision pessimiste et horrible de l'humanité et de ce que de tels gens sont prêts à faire... Les deux OAV de 30 minutes simplifient la série au max., et on se retrouve avec une histoire bête et méchante d'amour entre deux adolescents, et de quelques combats dans les bas-fonds, et un méchant inexistant qui abuse de la crédulité des pauvres types pour s'enrichir. Mais à la fin tout est bien qui finit pas vraiment... En gros, les créateurs ne se foulent pas lourd, et font abstraction de tout ce qui faisait la richesse de cet univers, en profitant de la licence, la série n'étant qu'un vulgaire accessoire au manga papier. Le mangaka a d'ailleurs renié ces OAV et les fans ont détesté, c'est dire la réussite de cette oeuvre.. À éviter.
D'une redoutable ineptie artistique, "Gunnm" version anime est un fiasco total... Vous me direz, comment espérer retranscrire l'univers chaotique et la violence barbaresque du manga cyberpunk culte avec de tels partis pris minimalistes, indignes d'une OAV "DBZ" ? Où est donc passée cette pesante atmosphère apocalyptique suintant par tous les pores d'une ville/décharge aux dimensions infernales ? Qu'est-il advenu de ces protagonistes gangrenés par la rouille, de ces écorchés vifs dont la cruauté endémique cache d'insondables blessures morales ? Makaku, terrifiante machine de guerre carburant à la cervelle fraîche qui autrefois citait Nietzsche, prend ici des allures de gorille décérébré pseudo-punk éructant à tout bout de champ. Triste. Que dire de Zapan : chasseur de primes originellement défiguré par Gally et victime d'un terrible complexe d'infériorité l'emportant corps et âme dans une foudroyante spirale dépressive auto-destructrice (oui rien que ça !), il doit totaliser deux minutes à l'écran à tout casser, le temps de passer pour la dernière des truffes vérolées. Quant au populaire Desty Nova, nemesis ultime de l'héroïne (ah ! karma, quand tu nous tiens...), il passe carrément à l'as, remplacé par un personnage féminin des plus transparents. Et disparue, cette implacabilité palpable dans la destinée funeste de Yugo, doux rêveur aveuglé par les charmes trompeurs d'une déesse nommée Zalem... Techniquement hors-sujet (animation déplorable avec moult images fixes dézoomées), script tronqué et thématiques éludées (pas la moindre trace du Berserker) "Gunnm" ne rend absolument pas honneur à l'oeuvre crépusculaire de Yukito Kishiro. Reste à attendre une éventuelle adaptation live de James Cameron, passant inévitablement par la réussite de son prochain "Avatar"... lequel modifiera de manière radicale, nous en sommes tous convaincus, les perspectives cinématographiques sclérosées de notre temps. Rendez-vous est pris !