Dar est le fils d’un grand roi, mais il est aussi l’unique survivant d’un massacre perpétré par le grand prêtre Maax. Devenu adulte, il découvre qu’il a le pouvoir de communiquer avec les animaux par télépathie et de voir comme un aigle. Lorsque son père adoptif est tué par une horde de barbares fanatiques appelés les Juns, il décide de partir en quête de vengeance.
Une vague d'heroic fantasy déferla au cinéma au début des années 80, avec des films qui marqua plus ou moins des générations entières. On pourra notamment citer les plus connus à savoir, Conan le barbare (1982), Conan le destructeur (1983) & Kalidor : la légende du talisman (1985), tous les trois étant interprétés par le testostéroné Arnold Schwarzenegger. Ajouter à cela, Excalibur (1981), Dark Crystal (1982), le navet italien Yor, Le chasseur du futur (1983), ainsi que le nanar Les Barbarians (1987).
Avec Dar l'Invincible (1982), Don Coscarelli (Phantasm - 1979) adapte librement le roman éponyme d'Andre Norton et ne cherchera vraisemblablement pas à renouveler le genre, son film s’avérant très linéaire (clairement, on sait ce que l’on va voir, il n’y aura aucune surprise), en dehors d’avoir affaire à un héros télépathe qui se trimballe avec ses deux furets sous le bras (dit comme cela, ça sonne bizarre… mais je ne parle pas de ses aisselles poilues).
120 minutes durant lesquelles on suit les aventures d’un héros peu charismatique, interprété par Marc Singer (qui connaîtra son heure de gloire grâce à la série télévisée V : Les Visiteurs - 1984/1987). Ce dernier a le pouvoir communiquer avec les animaux, si bien que lors de sa quête, il fera équipe avec Sharak (un aigle royal), Kodo & Podo (deux furets) et Ruh (une panthère noire). Le reste, on le connait plus ou moins, des batailles d’épées en petites tenues, des jolies demoiselles (dont Tanya Roberts), de la sorcellerie, des décors en carton-pâte, l’utilisation à outrance du matte painting et pour l’originalité, on a droit à un tigre teint en noir (à défaut d’avoir une véritable panthère, ils ont fait avec les moyens du bord) et une étonnante bague-espion avec un œil humain incrustée à l’intérieur.
Au final, le film s’avère passablement divertissant, plombé par des longueurs (à titre de comparaison, le nanar de Ruggero Deodato s’avère bien plus amusant et sympathique).
Pour la petite anecdote, les méchants du film, dans la VF, se font appeler « les djeuns », ce qui, à notre époque, n'a plus tout à fait la même signification !
Malgré un succès plutôt mitigé (mais lui permettant d’être rentable), le film se verra doté de deux autres suites (1991 & 1996), ainsi qu’une adaptation en série télévisée (1999/2002).
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