Plongée dans les arcanes de l'allemagne de l'Est, le film montre un drame engendré par le népotisme debutant par le drame de l'arbitraire: un jeu pervers du chat et de la souris ou les premiers manipulés ne sont pas ceux qu’on pense tandis que les rouages de l’administration (qui rappelle presque l’ordre nazi d’une certaine manière) nous entraîne dans une hisoire ou la jeune fonctionnaire dévouée n’aura de cesse de combattre la hiérarchie au détriment d’une sécurité à l'importance exagérée, quand on oublie le parasitage malhonnête et la restriction à certains services essentiels pour l'enquête. Et puis bien que le tout souffre d'un traitement commun la scène de l’interrogatoire forcément anxiogene avec cette massive et très aigrie déleguée lesbienne du pouvoir restera un classique parmi les classiques.