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Un visiteur
4,0
Publiée le 7 novembre 2008
On aurait pu s'attendre à un film au premier degré très critique sur la politique menée par G.W. Bush. Au contraire, Le scénario s'attache a décrire la vie d'un personnage à la manière d'une tragédie antique. Sur fonds d'évènements réels qui servent de matrice au film, O. Stone propose son interprétation du quotidien de la vie de W. depuis l'université jusqu'à la guerre en Irak. Cette description, qui semble neutre dans un premier temps, révèle le parcours d'un homme qui se bat contre lui-même et contre son père, finissant par arriver à la place de "maître du monde". Entre les lignes, et comme le souligne le sous-titre, on assiste en fait à l'ascension improbable d'un alcoolique feignant dont les seules compétences sont de savoir choisir ses amis et de se rappeler de ses discours. Les choix de réalisation renforce cette impression d'absurdité, avec des plans totalement décalés montrant W. mangeant très négligemment un sandwich tout en discutant de la guerre ou de la torture des terroristes. On trouve ici une démonstration subtile et magistrale de la dimension effrayante que peut prendre la politique lorsqu'un destin personnel rencontre celui du plus imposant pays du monde.
Difficile de cerner le bien fondé de la nouvelle entreprise patriotique de Stone, tant Bush Jr est un personnage anti-cinégénique et fondamentalement inintéressant de par sa normalité aigue. Son film n'en est que plus informe, et jamais n'en ressort nettement un quelconque boulon perdu dans l'engrenage ; il n'explique rien et tente même l'empathie avec son protagoniste. Ce n'est que la fin du générique (!), par un symbole furtif, qui nous présente la clé de voûte du projet (à savoir l'évocation d'un théologisme primaire inhérent aux coutumes outre-atlantiques). Tout ceci reste bien opaque... Note pour l'opus Obama (coming soon) : réduire le coefficient de dilution en s'affranchissent des considérations annexes.
Après le pathétique World Trade Center qui confirmait un certain déclin pour Oliver Stone (rien de bien probant depuis JFK et U-turn), ce W. redore à peine son blason. On retrouve toute la vitalité de sa mise en scène, punchy, rythmée, fluide. Il renoue avec le genre qu'il a déjà testé à savoir le biopic de président du monde (Nixon). Le scénario est assez prenant et même si on connait l'histoire en gros, c'est toujours d'actualité, on suit le tout avec intérêt et on ne s'ennuie pas vraiment, pourtant le film dure plus de deux heures. Par contre certains faits comme l'élection controversée de 2000 ou le 11 septembre ne sont qu'à peine effleurés. Je trouve aussi qu'il montre Bush sous un trop beau profil, on a de l'empathie pour le personnage, il le montre beaucoup plus intelligent qu'il ne doit être en réalité. Pour cela, ça manque un peu de mordant, et de plus d'irrévérence. Le casting que Stone a réuni est lui en béton. Josh Brolin est parfait et très convaincant dans le rôle du président encore en exercice pour peu de temps. Il tient tout le film sous ses épaules. Après No country for old man il prouve qu'il est un excellent acteur et devrait nous faire encore de grandes choses. Pour le reste une pléiade d'excellents seconds rôles : James Cromwell, Ellen Burstyn, Elizabeth Banks, Toby Jones, Scott Glenn, Richard Dreyfuss, Jeffrey Wright, Stacy Keach, Noah Wyle...Rien que du beau linge, tous très bien, même si Thandie Newton en Condoleezza Rice minaude et grimace en permanence. Au final un biopic moyen, mieux qu'escompter, mais qui vaut surtout pour ses interprètes. S'il n'est pas le film de l'année ni le meilleur Oliver Stone, se laisse voir sans déplaisir.
Un personnage comme W. Bush, c'est du pain bénie pour Oliver Stone. Depuis son élection il était évident que toôt ou tard le ralisateur allait lui dresser le portrait. Mais je ne saurais dire si ce film sort trop tôt ou trop tard. Trop tard pour dénoncer le système Bush, mais Michael Moore s'y était essayé et ça n'avait pas empéché le deuxième mandat du président. Trop tôt car le film sort sans recul et avant même la fin du mandat présidentiel. Le résultat est qu'il manque une fin à ce film. A moins qu'il compte faire une suite...
Je dois bien l'avouer, je ne suis pas un accro des biopics en général. Mais bon, là, c'est de la future ex-actualité: dans deux mois, il dégage. Ceci dit, bien que le sujet soit contestable (et contesté) c'est un bon film. Ca se regarde facilement (bien que mon compère soixantetreizien ait été victime d'une interruption momentanée du son et de l'image due à une nuit blanche qui n'est plus de son âge, mais sans ronfler, merci à lui), c'est bien fait (c'est du Oliver Stone quand même), les acteurs sont très bons et nous permettent de découvrir un W. très humain (quoique typiquement américain dans son égocentrisme éthylo-religieux) et finalement plutôt attachant, comme le petit cousin un peu idiot mais qu'on aime bien. Ca donne aussi une vision de ce que peuvent être les luttes et es trafics d'influence au sein de l'appareil politique américain. Bref, un film qui apporte un éclairage assez inhabituel sur un personnage malgré tout marquant. Je préviens quand même les âmes sensibles, des fois ça fait un peu peur, même si ça n'est qu'un film, vu qu'il existe vraiment.
Surpris, pour ne pas dire déçu par le portrait d'un Bush sans grand intérêt, ce qui bien sûr reflète la personnalité du personnage. Manipulé par son père, par son entourage, un homme qui aurait mieux fait de rester picoler avec ses copains plutôt que de devenir président des Etats Unis, voilà ce que nous montre ce film; mais tout ça sans vigueur, sans ironie on se prendrait presque à avoir de la pitié pour ce "brave homme". A vouloir montrer la réalité brute, sans vouloir prendre partie, le réalisateur nous donne un film plat qui ne nous apprend rien et qui finit par sérieusement nous ennuyer.
Oliver stone, réalisateur de nombreux films sur la politique livre un nouveau brulot. MON CUL, OUAIS! On en oublie que 2 ans était réalisée World Trade Center par le meme Stone, film quasiment indéfendable. Ou en est on 2 ans plus tard? Ca progresse. Une petite maitrise de certains sujets, bonnes interprétations de josh brolin et elizabeth banks. Les montages d'archivessont marrant. Mais un humour trop peu présent et des scènes de réunion trop longues, chiantes à souhait. Mais le pire,reste la fin.Une fin à chier, omme j'en avais pavu depuis lontemps. A la limite, à ne pas regarder.
Un biopic passionnant, qui prend le temps de développer son sujet et ses personnages, en jouant parfois à contre-courant sur les attentes du spectateurs (par exemple les élections sont inexistantes du film). Le réalisateur livre une oeuvre saisissante, parfaitement écrite et interprétée avec brio (Josh Brolin, Thandie Newton et Elizabeth Banks sont remarquables), malgré quelques maladresses (dix minutes de film un peu trop parodiques et des séquences de trucages qui enlèvent au film leur crédibilité) ou encore le regret qu'Oliver Stone n'aborde pas l'état d'esprit de W. au moment du renouvellement de son premier mandat.
La principale plus value comparé à un documentaire sont les scènes à la maison blanche. L'age des différents personnages n'est pas très bien rendu: W jeune, Colin Powell, etc. Un film agréable, mais qui n'apporte pas grand chose de nouveau: 2/4
Après JFK et Nixon, Oliver Stone revient au biopic présidentiel avec cette fois-ci une grosse différence : le film narre la vie d'un Président américain alors encore en activité. C'est donc sur George W. Bush, au parcours tant décrié, que ce nouveau biopic s'intéresse. Découpé judicieusement en plusieurs segments plus ou moins importants de sa vie, W. - L'improbable président suit le parcours chaotique d'un fêtard alcoolique, d'un rebelle faible dans le fond et d'un homme vivant sous l'ombre de son illustre père. Un homme déchiré entre la volonté de s'identifier par ses propres moyens et celle de vivre paisiblement dans la facilité que lui apporte son nom de famille. Stone nous dévoile donc les passages importants des 37 dernières années de ce natif du Connecticut, allant de ses beuveries d'adolescent tardif à ses décisions téléguidées sur la Guerre en Irak et sa recherche active d'armes de destruction massives imaginaires voire fantasmées. On s'attache donc à ce loser téméraire de façon terriblement humaine, passant de la haine que l'on pouvait avoir pour cet irresponsable à de la compassion pour un homme finalement très faible. Incarné avec conviction par un Josh Brolin habité, le personnage ne nous est jamais autant apparu comme proche, simple, humain. Entrecoupé de passages plus récents à sa présidence, le film joue la carte du biopic non-engagé ne dévoilant seulement que les faits (apparemment) concrets et comment certains discours sont devenus tels qu'ils sont. Et si l'on peut amèrement regretter une dernière partie longuement centrée sur la situation en Irak, on regrettera surtout le passage à la présidence vague et bâclé à l'écran. Toutefois, W. reste un biopic fort, déroutant, ne sombrant jamais dans le sentimentalisme ou l'exagération inutile, les séquences étant toutes judicieusement choisies pour étayer le portrait de cet homme voué à l'échec dont personne n'aurait parié un penny sur la réussite. Le réalisateur livre donc un excellent biopic à sa manière, avec ce qu'il faut de poésie Stonienne (bien qu'ici très soft) et de vivacité pour passer un moment de découverte tout aussi passionnément qu'un simple documentaire.
W est un film a mon avis qui tend plus a demontrer l'incompetence de G.Bush que son gouvernement,en effet il parait ridicule,manipulé et on se demande tout le long du film pourquoi n'est il pas plutot rester joué au cowboy au Texas.Dans ce sens le film marche bien,le principale reproche cependant est dans le fait que O.Stone ne nous apprend absolument rien sur la politique mené par le gouvernement americain(du moins a nous européen).Pour moi ce qui aurait etait vraiment intéréssant d'aborder sont ses deux elections et sa politique de la peur menée sur les Americains.W est donc un bon film parfaitement mis en scene avec de tres bon acteurs qui remplit bien ses objectifs qui sont je pense un peu faibles et banales.
Entreprise périlleuse que de sortir un biopic du président sortant à l'heure des élection présidentielles. Oliver Stone, en grand tacticien, évite soigneusement la polémique. Au point d'en faire un film sans interêt, dont l'absence de parti pris idéologique reste tout de même excusé par l'arrivée des nouvelles élections. Effectivement, assassiner Bush ou l'encenser, aussi intéressante fût la prise de parole, aurait donné lieu à une oeuvre formatée étant donnée sa date de sortie néanmoins très commerciale. Ainsi Stone justifie son silence dans ce film politique et bureaucratique très bien filmé et d'une incroyable dexterité narrative. "W." n'est jamais démagogique ; il n'est ni un film d'adieu à un président qui, même si detesté par une grande majorité d'américains, aura marqué le XXIème siècle vu la situation épineuse de son pays, ni un brulôt destructeur d'images et broyeur de personnalités. Il n'y a aucun patriotisme, juste un refus de réflexion formelle, une adaptation pure et paisible, qui n'adopte jamais de point de vue. Forcément, "W." , fatalement pris au piège de son propre rôle, n'a plus aucun interêt. A quoi bon suivre la vie d'un président que les médias nous ont rabâché pendant plus de 6 ans comme étant le grand méchant loup, la bête noire d'un pays sur-puissant? L'incapacité de Stone quant à la fourniture d'éléments informatifs dans le discours mi-fictif mi-réel (on dérivé parfois dans le fantasme comique) est une des raisons pour laquelle son biopic n'apporte aucune exaltation. En l'état, délicat et oscillant à mi-chemin entre le foutage de gueule (Bush jeune était vraiment un gros con) et le pardon (Bush adulte n'est plus vraiment un con, juste un politicien d'ombres enfoui derrière les remparts à un pétage de cable universel qu'il ne peut plus contrôler), "W." est un biopic ni gentil ni méchant, politiquement correct et incorrect, pamphlétaire et mielleux à la fois. La mise en scène brillante de Stone, enfin retrouvée après la mièvrerie décalée de so
W est un honnête divertissement qui a le mérite de nous faire voir le futur ex-président d'un autre oeil. Tourné comme un documentaire, il présente les étapes les plus marquantes de sa vie, de son bizutage scolaire à la fin de son 1er mandat. Les comédiens sont bons, on ne s'ennuie pas mais ce n'est pas plus formidable que ça. La fin laisse sur sa faim, justement. Intéressant, mais pas inoubliable ou indispensable.