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Kraham
38 abonnés
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2,5
Publiée le 18 mai 2010
Difficile de cerner le bien fondé de la nouvelle entreprise patriotique de Stone, tant Bush Jr est un personnage anti-cinégénique et fondamentalement inintéressant de par sa normalité aigue. Son film n'en est que plus informe, et jamais n'en ressort nettement un quelconque boulon perdu dans l'engrenage ; il n'explique rien et tente même l'empathie avec son protagoniste. Ce n'est que la fin du générique (!), par un symbole furtif, qui nous présente la clé de voûte du projet (à savoir l'évocation d'un théologisme primaire inhérent aux coutumes outre-atlantiques). Tout ceci reste bien opaque... Note pour l'opus Obama (coming soon) : réduire le coefficient de dilution en s'affranchissent des considérations annexes.
Un bon portrait du pire président de l'histoire des USA, Stone montre bien W. sous l'aspect de son humanité balourde. Néanmoins s'il y a bien une critique de son action et de son gouvernement elle n'est pas assez profonde en se cantonnant notamment beaucoup sur la guerre en Irak. Alors qu'il y a d'autres dossiers aussi très importants qui auraient pu être évoqués où s'exprime sa politique calamiteuse comme l'environnement(le rejet du traité de Kyoto par Bush). Aussi cette biograpie n'offre pas certaines explications attendues(comme s'il y avait de la retenue pour éviter de déclencher une grande polémique) en restant essentiellement sur son proche entourage politique alors qu'il y a des rouages d'arrière-plan qui l'ont très probablement influencé comme les lobbies industriels(texans) et religieux. Enfin, on peut se demander si W. est vraiment aussi "vif" et directif qu'il est montré car ce n'est pas l'image qu'il donne en public.
Le réalisateur de "JFK", Oliver Stone, nous avait habitué à beaucoup mieux que ce portrait à charge de celui qui a été président des Etats-Unis pendant huit années. Je lis ici-et-là qu'il ne s'agit nullement d'une caricature. Si on prend les scènes indépendamment les unes des autres, alors effectivement le portrait est plutôt bien brossé. Mais le problème, c'est cet enchaînement des situations les plus "improbables" qui rend le tout caricatural. Oliver Stone ne nous donne pas une vision globale de la carrière de George W. Bush, mais un sentiment qui lui est propre à son égard, et qui ne reflète nullement un itinéraire politique. Cela dit, les performances de Josh Brolin et James Cromwell valent une étoile à elles seules.
Oliver Stone s'est imposé comme un spécialiste des biopics de présidents américains aussi pouvait-on attendre beaucoup de W., portrait du président le plus contesté de l'histoire américaine. Si Josh Brolin est impressionant dans le rôle de Bush, la ressemblance physique étant bluffante, et que les autres acteurs, jouant les proches du président, sont tout aussi performants, on a la nette impression que Stone perd pied à essayer de dresser un portrait réaliste d'un personnage si complexe. Durant tout le film il n'arrive pas à se décider sur l'image qu'il veut donner de Bush et il navigue alors entre plusieurs stéréotypes vus et revus dans les médias. De plus le film présente pas mal de longueurs, toute la vie de Bush n'étant pas forcément d'un grand intérêt, Stone aurait pu nous épargner quelques épisodes au profit de scènes plus intéressantes qu'il ne traite pas assez en profondeur (la guerre en Irak et les réunions avec les conseillers en particulier). On ressort donc du film déçu, le portrait aurait pu être passionnant mais à trop s'éparpiller le résultat, sans être mauvais, manque cruellement de force et d'ambition.
Bon film, très constructif, qui ne se contente pas de dénoncer bêtement et méchamment. C'est d'ailleurs intéressant de voir des personnes comme Oliver Stone ou Karl Zero, a priori hostile à Bush, se montrer compréhensif et presque conciliant à son égard au moment de faire un film sur lui. Ainsi, on a l'occasion de se mettre dans le peau du 43eme président des USA durant sa jeunesse où son perd le traite avec dédain, puis sa quête de pouvoir pour égaliser son frère et son père et enfin son exercice du pouvoir suprême et sa décision majeure d'aller en Irak. Le film ne se focalise pas sur une idée (comme William Karel dans "Le Monde selon Bush") mais expose et explique les arguments en faveur de la guerre en Irak par exemple: une raison géopolitique avec la présence de pétrole, politiques avec la théorie des dominos à propos de la démocratie et le besoin de répondre au terrorisme, peut être idéologique avec ses convictions religieuses et le besoin d'achever le travail de son père. A voir.
Le film nous apprend rien de nouveau mais il confirme une : Bush n'était décidément pas du tout fait pour être président des États Unis. Tant de décisions prises, d'erreurs faîtes... pour faire plaisir à papa. Au delà de ça, le film est trop linéaire dans sa démonstration des quelques moments de la vie de Georges W. Bush.
Entreprise périlleuse que de sortir un biopic du président sortant à l'heure des élection présidentielles. Oliver Stone, en grand tacticien, évite soigneusement la polémique. Au point d'en faire un film sans interêt, dont l'absence de parti pris idéologique reste tout de même excusé par l'arrivée des nouvelles élections. Effectivement, assassiner Bush ou l'encenser, aussi intéressante fût la prise de parole, aurait donné lieu à une oeuvre formatée étant donnée sa date de sortie néanmoins très commerciale. Ainsi Stone justifie son silence dans ce film politique et bureaucratique très bien filmé et d'une incroyable dexterité narrative. "W." n'est jamais démagogique ; il n'est ni un film d'adieu à un président qui, même si detesté par une grande majorité d'américains, aura marqué le XXIème siècle vu la situation épineuse de son pays, ni un brulôt destructeur d'images et broyeur de personnalités. Il n'y a aucun patriotisme, juste un refus de réflexion formelle, une adaptation pure et paisible, qui n'adopte jamais de point de vue. Forcément, "W." , fatalement pris au piège de son propre rôle, n'a plus aucun interêt. A quoi bon suivre la vie d'un président que les médias nous ont rabâché pendant plus de 6 ans comme étant le grand méchant loup, la bête noire d'un pays sur-puissant? L'incapacité de Stone quant à la fourniture d'éléments informatifs dans le discours mi-fictif mi-réel (on dérivé parfois dans le fantasme comique) est une des raisons pour laquelle son biopic n'apporte aucune exaltation. En l'état, délicat et oscillant à mi-chemin entre le foutage de gueule (Bush jeune était vraiment un gros con) et le pardon (Bush adulte n'est plus vraiment un con, juste un politicien d'ombres enfoui derrière les remparts à un pétage de cable universel qu'il ne peut plus contrôler), "W." est un biopic ni gentil ni méchant, politiquement correct et incorrect, pamphlétaire et mielleux à la fois. La mise en scène brillante de Stone, enfin retrouvée après la mièvrerie décalée de so
Si elle n'atteind jamais la puissance des plus grands films de Stone, cette évocation du parcours de W. Bush se révèle étonnament juste et nuancée (là où on aurait pu craindre un brûlot haineu et facile), décrivant l'ex président des USA comme le looser magnifique d'une famille toute puissante plutôt que comme l'incarnation du mal capitaliste comme la presse l'a si souvent montré.
Un bon film, réalisé avec savoir-faire par Stone. Certes le scénario est assez convenu mais certaines scènes apportent des renseignements intéressants sur George W. Bush. Stone a aussi voulu montré "le côté humain" du président américain. L'entourage politique de ce dernier l'a d'ailleurs beaucoup influencé dans ses choix. Enfin, Josh Brolin a un charisme fou. La justesse de sa prestation est à souligner. Il campe un Bush plus naïf que vraiment méchant. Est-ce vraiment lui ? Personne ne peut y répondre et le spectateur s'interroge. Un film qui fait réfléchir. A voir !
C’est décevant mais ce film n’a strictement rien à nous apprendre de ce crétin de président. Le système narratif n'étant pas chronologique, on attend vainement tout du long que soient traitées certaines parties du bilan présidentiel de Bush tel que son économie désastreuse ou le rejet de l'accord de Kyoto mais surtout les campagnes de 2000 et 2004, le film passant directement de sa décision de succéder à son père en 1998 à ses décisions militaires en 2002 (et en reprenant la version officielle: qu'elle est basée sur une erreur et non pas à une manipulation politique), à croire que son élection fut simple et évidente. Finalement, W n'apparait pas un être aussi machiavélique qu’autoritaire mais comme un pauvre naïf qui n'arrive au plus haut niveau que pour se faire aimer de son père. Qu'il parait loin le temps où Oliver Stone se servait de ses films pour faire du militantisme et non pas pour faire de l'argent!
Après JFK et Nixon, Oliver Stone revient au biopic présidentiel avec cette fois-ci une grosse différence : le film narre la vie d'un Président américain alors encore en activité. C'est donc sur George W. Bush, au parcours tant décrié, que ce nouveau biopic s'intéresse. Découpé judicieusement en plusieurs segments plus ou moins importants de sa vie, W. - L'improbable président suit le parcours chaotique d'un fêtard alcoolique, d'un rebelle faible dans le fond et d'un homme vivant sous l'ombre de son illustre père. Un homme déchiré entre la volonté de s'identifier par ses propres moyens et celle de vivre paisiblement dans la facilité que lui apporte son nom de famille. Stone nous dévoile donc les passages importants des 37 dernières années de ce natif du Connecticut, allant de ses beuveries d'adolescent tardif à ses décisions téléguidées sur la Guerre en Irak et sa recherche active d'armes de destruction massives imaginaires voire fantasmées. On s'attache donc à ce loser téméraire de façon terriblement humaine, passant de la haine que l'on pouvait avoir pour cet irresponsable à de la compassion pour un homme finalement très faible. Incarné avec conviction par un Josh Brolin habité, le personnage ne nous est jamais autant apparu comme proche, simple, humain. Entrecoupé de passages plus récents à sa présidence, le film joue la carte du biopic non-engagé ne dévoilant seulement que les faits (apparemment) concrets et comment certains discours sont devenus tels qu'ils sont. Et si l'on peut amèrement regretter une dernière partie longuement centrée sur la situation en Irak, on regrettera surtout le passage à la présidence vague et bâclé à l'écran. Toutefois, W. reste un biopic fort, déroutant, ne sombrant jamais dans le sentimentalisme ou l'exagération inutile, les séquences étant toutes judicieusement choisies pour étayer le portrait de cet homme voué à l'échec dont personne n'aurait parié un penny sur la réussite. Le réalisateur livre donc un excellent biopic à sa manière, avec ce qu'il faut de poésie Stonienne (bien qu'ici très soft) et de vivacité pour passer un moment de découverte tout aussi passionnément qu'un simple documentaire.
Même si le film aurait gagné a être plus complet, certains aspects important de W étant laissé de côté comme son élection controversée, le rôle de la société Enron ... Le choix de raconter la vie de l "improbable président de manière déstructurée " me paraît peu intéressant. En revanche le film offre un excellent portrait de la famille Bush et des relations entre les George père et fils . Le rôle important de ses conseillers en tant que président est également bien accentué . L interprétation est vraiment impeccable dans son ensemble. Au final plutôt une réussite même si au vu de ce sujet on aurait pu avoir encore mieux .
Ce n'est pas la première fois qu'Oliver Stone s'intéresse à un président des Etats-Unis ; Le cinéaste l'a fait une première fois en 1991 avec le controversé "JFK", consacré à l'affaire de l'assassinat du président Kennedy. Quatre ans plus tard, il récidive avec "Nixon", avec Anthony Hopkins dans le rôle du président Richard Nixon. Cette fois-ci, et c'est une première dans l'histoire du cinéma américain, "W. - L'improbable Président" est la première fiction à avoir été réalisée sur un président qui sera encore en fonction quand le film sortira aux Etats-Unis, c'est à dire le 17 octobre 2008. Mais justement, cet empressement pour que le film sorte assez tôt, fait que pour moi le film est assez baclé, ne s'attarde pas spécialement sur les bons moments de la vie de George W. Bush et n'apprend rien de vraiment très intéressant. C'est dommage parce que, comme le dis Stone, "Bush a eu un impact énorme sur le monde. Sous son administration, les pouvoirs de la présidence ont été renforcés comme jamais.". Mais on a jamais cette sensation de grand pouvoir entre de mauvaises mains. Côté acteurs, rien à dire, ils sont tous bons, Josh Brolin est même excellent, comme souvent! Un film a classer loin des meilleurs films d'Oliver Stone...
Difficile de savoir ce qu'Oliver Stone a voulu montrer ou démontrer... Que Bush est un crétin? Bof... que Bush était manipulé par ses conseillers? Tout le monde le sait... non, franchement, difficile de comprendre les motivations d'un réalisateur qu'on ne peut soupçonner d'aimer ce président-là... alors? Eh bien, tout cela donne un film hybride, bancal, peu satisfaisant...
Quelle bonne surprise que ce film d’Oliver Stone sur le futur ex président US, W (pour les intimes) ! Au départ, je dois dire que c’est une curiosité « malsaine » qui m’a poussé à aller voir ce film. Pourquoi malsaine ? Parce que je pensais que j’allais simplement me moquer de « l’homme le plus puissant de la terre ». Et finalement, petit à petit, j’ai trouvé George W sympathique. Terrible, non ? Surtout en France où nous avons la palme du dédain pour cet homme et dans ce biopic, on est servi pour le côté illuminé et stupide de l’homme (et ce n’était fondamentalement pas une surprise). Cela dit, on découvre également d’autres choses sur le personnage qui le rende attachant : Cette fragilité qui le pousse à avoir une relation « amour –haine » avec son père, de guetter son approbation à chaque action car George Bush Senior est la clé pour comprendre George Bush Junior. On en apprend plus sur cet homme naïf qui croit en ce qu’il fait mais qui n’a pas toutes les clés intellectuels pour y parvenir. Cet homme qui aurait dû rester en dehors de l’arène. Mais ce biopic éclaire aussi les femmes et les hommes du gouvernement Bush qui étaient plus royalistes que le roi. (Remarquable performance de Thandie Newton qui incarne une Riice pour vrai que nature). A voir cette scène surréaliste et remarquable où Cheney (Richard Dreyfuss) explique clairement qu’il faut non seulement envahir l’Irak mais également y rester et ensuite s’occuper de l’Iran… Tout ça pour le pétrole ! Le savoir par le biais de la rumeur publique est une chose…. Le voir à l’écran dans un film qui ne doit dire que des vérités pour être inattaquable, c’est une différence notable. Hélas, on peut douter de la valeur intrinsèque ou de l’intérêt du film puisqu’il n’y a pas de révélations puissantes, d’infos surprenantes…