Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
bchloe
18 abonnés
3 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 9 mars 2010
Film incroyable, acteurs émouvants (Elmosnino, Casta, Gordon, ...) Le double est super, il permet vraiment de COMPRENDRE qui, enfin pourquoi Gainsbourg était comme ça, ... La BO superbe, j'ai vraiment craqué pour ce film, ce réal et cet acteur ...
Un film très bien réalisé. montrant les début de gainsbourg et faisant bien la différence des deux face de gainsbourg. le gainsbourg fait par l'acteur et le gainsbarg représentait par une image de synthèse. le meilleur film biographique que j'ai vu a se jour
J'aime Gainsbourg, le personnage charismatique et sa musique. J'ai vraiment adoré ce film qui n'a rien de conventionnel. Rien à voir un autre film biographique.
Lorsque le cinéma français ose sortir des sentiers battus de la comédie dramatique de quarantenaires en mal de relations extra-conjugales, cela vaut des fois le coup de fréquenter les salles obscures. Si en plus c'est un premier film, l'intérêt grandit. Si en plus il décide de s'attaquer à une icône de la chanson et de la poésie française, qui plus est à un iconoclaste tout court, le challenge n'en est que plus important. Gainsbourg c'est avant tout une figure, une personnalité, à côté d'un génie des mots et des mélodies. Comment rendre à l'écran cet homme et toute sa complexité ? Sa vie, ses brisures, ses rencontres amoureuses, ses coups de cœur ou ses coups de gueule ? C'était là toute l'ampleur de la tâche de Joann Sfar, ô combien réussie. Porté par l'extraordinaire prestation d'Eric Elmosnino, le film tangue comme la vie de Gainsbourg/Gainsbarre a tangué. Les mouvements s'enchaînent comme une partition mais on prend le temps de savourer chaque chanson, chaque histoire, chaque rencontre. Et le film rassemble, même les non fans de Gainsbourg se laissent prendre au jeu et s'attachent peut-être un peu plus à cette société française post-guerre et à son évolution. Comment ne pas finir par une de ses plus belles chansons, qui résume si bien ce musicien en quête d'amour, libéré de ses démons grâce à son talent poétique : "Je t'aime et je crains De m'égarer Et je sème des grains De pavot sur les pavés De l'anamour".
Ce film est superbe et très très bien interpêté, on croirait vraiment voir Gainsbourg !!!! très très bon moment qui met en valeur un homme dont on aurait pu voir que ses défauts mais qui avait un énorme talent ! à voir et à revoir
Voila c'est le genre de film que l'on apprécie . A la fois ayant une propre histoire mais aussi qui raconte celle du plus célébre des chanteur français .. Meilleur film français de lanné pour l'instant (pour ma part)
Tres reussi. Deux commentaires: je prefere les dessins de Sfar que l'on entrevoit dans le film (peintures attribuees dans le film a Serge Gainsbourg) a ses BDs. Ils font penser a l'univers de Corto Maltese, esquisses, avec des couleurs peu vives, a l'eau. Peut etre devrait il faire des albums en noir et blanc.
Anna Mouglalis en Greco me fait irresistiblement penser a Fanny Ardant. Elle ira certainement loin, et j'ai hate de la voir dans de prochains films.
Du fait de la vague de biopics qui a suivi la Môme, on y est allé à reculons voir la tête de chou sur grand écran. A tort. "Gainsbourg" aurait pu être sous-titré "Vie érotique" bien que le sous-titre actuel soit très approprié. On y retrouve bien le génie de l'artiste, son avant-gardisme, sa soif de création. On y retrouve aussi et surtout les femmes comme plusieurs moteurs d'une vie au sommet. Les détracteurs pointent le manque de zones d'ombre? Les mêmes ont incendié le "Coluche" de De Caunes pour la raison inverse. "Gainsbourg" est l'œuvre d'un fan; Joann Sfar ne s'en cache pas. Une vision documentée mais partisane de la vedette. D’ailleurs, on s'en la proximité de Sfar dessinateur avec l'enfant Lucien Ginsburg et on se réjouit de l'apport du dessin dans la mise en images notamment par le double. L'imagerie irréelle est aussi très présente dans le choix des actrices: elles sont toutes des héroïnes de BD au sens où leur beauté rend improbable leur présence en nombre (elles étaient toutes sublimes les femmes à l’époque ?). Mention spéciale à la Casta qui réussi en Bardot à faire oublier la fille en rouge du bar qui était déjà à couper le souffle. Sa position au centre du film semble donner l’explication de l’alcoolisme de Serge : on croit comprendre que c’est lorsqu’il la perd que l’alcool le gagne. Ces déesses, donc, font de la vie de Gainsbourg proposé par Sfar un conte de fée moderne au quel il ne manque même pas de morale. Gainsbarre se brûle les ailes au soleil de toutes ses femmes et de son démon intérieur. Et si on ne voit pas le bout de sa déchéance, c'est pour mieux souligner que son talent lui a tenu la tête hors de l'eau jusqu'à la fin.
La performance d'acteur vaut le coup d'oeuil. Vraiement bravo notamment à Elmosnino et Casta! En plus ce portrait décalé est très plaisant à suivre même si biensûr on connait tous beaucoup de la vie de cet artiste incontournable!