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weihnachtsmann
1 212 abonnés
5 234 critiques
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4,0
Publiée le 8 septembre 2024
Une interprétation vraiment géniale de cet acteur et une inventivité du récit totalement fantasque mais très enlevée avec un BO qui mêle réinterprétations et nouveaux arrangements audacieux. Totalement convaincu de cette vie d’artiste hors norme.
J'ai trouvé le film assez lent de manière générale, mais j'ai aussi trouvé que c'était sa manière d'aborder l'artiste très intéressante, je salue évidemment la prestation Eric Elmosnino et même Laetitia Casta qui est très convaincante. Cela reste une belle réussite.
Un casting vraiment EXCELLENT pour tout les personnages. On découvre l'ensemble de sa vie en accéléré mais qui nous présente des aspect un peu plus intime que les actes publiques de Gainsbourg qu'on connaît tous déjà. On entre un peu plus profondément dans la vie de ce génie de l'écriture et qui a su, en dépit d'un physique plutôt ingrat, faire tomber des femmes toutes plus belles les unes que les autres. Très intéressant.
A la base, je ne suis pas fan de Gainsbourg, que cela soit sa personnalité ou sa musique. Pourtant, ce biopic m'a séduit. Il faut dire que Joann Sfar, dont c'est le premier long métrage, aborde la vie de cet artiste de manière originale en y incorporant une touche de fantastique et d'onirisme. Il faut dire que le réalisateur nous vient du monde de la bande dessinée et cela se voit dans le soin apporté au visuel, à la photographie. Je ne pense pas que l'on puisse apprendre grand chose de ce film sinon sur quelques unes des grandes rencontres qu'a connu le musicien. L'histoire y est romancée, fantaisiste avec une touche de poésie qui n'aseptise pas les coups durs vécus. Bravo aussi aux acteurs dont les prestations sont excellentes même si les ressemblances physiques ne sont pas toujours convaincantes (Boris Vian par exemple). "Gainsbourg (vie héroïque)" est une curiosité qui tranche agréablement avec la sobriété ou/et la lourdeur de la plupart des biopics.
Fidèle à sa note d'intention brièvement explicitée en fin de film, Joann Sfar livre une interprétation davantage rêvée que documentée sur Gainsbourg et son oeuvre. Divisant son personnage en deux (entre Eric Elmosnino évidemment grandiose et Doug Jones évidemment magique) et ne reculant devant aucune fantaisie tout au long de son film maîtrisé, Sfar en tire un portrait beaucoup plus riche et essentiel que 90% des biopics d'artistes.
J’ai été très agréablement surpris, je ne suis pas ennuyé une seule seconde avec ce récit magnifiquement mené de bout en bout. Tout est juste dans ce film, rien n’est sur joué et le casting est tout bonnement bluffant. Franchement un film à voir et à revoir sans aucun à priori, il est juste préférable d’apprécier un tant soit peu le personnage. Quant à Eric Elmosnino, sa performance est tout bonnement hallucinante.
un biopic plus proche du conte sur serge gainsbourg. un film assez agréable et plaisant a voir et même si le film se veut "romancer" la vie de serge est quand même fidèle a la vrai.
une mention spéciale a Laetitia casta vraiment très bonne en bardot
Il n’est jamais facile de faire un film portrait, encore moins quand le personnage central est un contemporain que tout le monde connaît ou croit connaître et d’éviter de surcroît le piège habituel de l’hagiographie. Force est de constater que Joann, Sfar, auteur de bandes dessinées de son premier métier, s’en sort plus qu’honorablement. Comme l’indique le titre, Gainsbourg est dépeint en héros par la grâce d’un scénario original, suivant avec rigueur le parti pris de départ, très psychanalytique, de raconter l’histoire chronologiquement en justifiant sa vie par ses traumatismes d’enfance. Et ça marche ! Le personnage du double (le frère mort) notamment, est particulièrement ingénieux. Les acteurs collent à leur rôle avec une vérité stupéfiante. La reconstitution d’une époque pourtant proche mais révolue est parfaite et notre imaginaire se met en marche avec facilité pour suivre les péripéties d’une histoire joliment racontée et très correctement filmée. En conclusion, si l’on est un admirateur de Gainsbourg, on sort de ce film enchanté, si on ne l’est pas, on peut le devenir. Si l’on veut être complet, il faut ajouter que ce genre de film, de par sa portée limitée et si original soit-il est bien évidemment appelé à rester dans la catégorie de « l’art mineur »… ça tombe bien, non ?
Un excellent film qui retrace avec fantaisie et poésie la vie de notre Serge Gainsbourg national. Si l'intrigue suit le fil du biopic habituel (à savoir: on commence par l'enfance), elle se termine, non pas sur la mort du personnage, mais sur une scène laissant présager sa continuité future. Eric Elsmonimo dans le rôle titre est impeccable, et sa ressemblance avec Gainsbourg est bluffante, mais les autre comédiens ne sont pas en reste. La regrettée Lucy Gordon dans le rôle de Birkin, Laetitia Casta interprétant Bardot (mon personnage préféré du film),... . On a droit en outre à quelques passages mettant en lumière certaines de meilleures chansons du poète-compositeur.
Comme il est écrit dans le film, c'est véritablement un conte qui nous est raconté sur la vie de Serge Gainsbourg. Le scénario et la mise en scène de Joann Sfar sont soignées et la prestation de Eric Elmosnino est stupéfiante.
Ce conte sur la vie de Gainsbourg met du temps à démarrer (la partie consacrée à l'enfance est trop longue) mais une fois la machine lancée, on ne peut être qu'impressionné par l'originalité dont Joann Sfar fait preuve pour nous présenter la vie de cette légende qu'est le talentueux Serge Gainsbourg. L'idée de la poupée, trouvaille la plus géniale du film, donne d'ailleurs l'esprit général de l'oeuvre. N'oublions pas le casting génial: Eric Elmosnino, révélation de l'année, la regrettée Lucy Gordon d'une grande beauté et dont la présence à l'écran provoque un sentiment étrange jusque-là jamais ressenti, Laetitia Casta qui livre là sa plus belle performance, Anna Mouglalis formidable en Gréco, mais aussi Chabrol drôle à souhait ou Philippe Katerine particulièrement convaincant en Boris Vian. Osant sans cesse sortir des sentiers battus et faire le choix de paris risqués, Joann Sfar livre une oeuvre originale et onirique rythmée par les chansons de l'artiste dont on ressort enchanté et fait dans le même temps des débuts très prometteurs au cinéma.
"J'aime trop Gainsbourg pour le ramener au réel. Ce ne sont pas ses vérités qui m'intéressent, mais ses mensonges". Cette citation de Joann Sfar placée en début de générique de fin résume très bien les prises de position du réalisateur. Son approche s'éloigne largement des habitudes des biopics et c'est vraiment tant mieux. Sfar plonge le personnage de Gainsbourg dans un imaginaire pour en faire quelque chose de nouveau mais qui reste authentique. Cette "vie héroïque" est tellement plus attractive ainsi, ce premier essai est une réussite immense, remplie de poésie, de chansons, de décadence, d'érotisme et de ... vie.
Invité par le Club 300 Allociné, j'ai découvert en avant-première le biopic sur la vie Lucien Ginsburg, plus connu sous le nom de Serge Gainsbourg.
Gainsbourg - (vie héroïque) raconte la vie d'un dès plus grand musicien français : Serge Gainsbourg. De jeune juif sous l'occupation, au grand séducteur et compositeur, nous allons suivre sa vie de ses débuts jusqu'à sa décadanse.
Ce film n'est pas un biopic, c'est une fable, un conte. Il ne montre pas la vie de Serge Gainsbourg, il la raconte, il la fantasme, il s'en inspire pour en faire un aventure entre le réel et l'imaginaire. La vraie vie de Gainsbourg n'est pas à proprement parlée "héroïque", celle montrée ici l'est.
Ici, Gainsbourg est dissocié de sa Gueule, il discute avec elle. Les chansons viennent naturellement, comme par magie, les interprètes les connaissent alors qu'ils viennent juste des découvrir. Non, ce n'est pas crédible, pas réaliste, c'est magique. La musique est magique et le personnage est magique.
Eric Elmosnino est juste exceptionnel. En regardant les photos, on se dit que cet homme ne ressemble que peu à Gainsbourg. Pourtant pendant le film on ne voit que l'homme à la tête de chou. Il a su capter l'essence du personnage et nous le restituer. S'il est simple d'imiter ou de caricaturer Gainsbourg, il est en revanche difficile de l'être vraiment. Il n'en fait jamais trop, mais juste ce qu'il faut, il est Gainsbourg. A ses côtés, on retrouve Philippe Katerine qui campe un Boris Vian déluré, Laetitia Casta en parfaite BB, et Sara Forestier dans un ridicule (voulu) pastiche de France Gall, sans oublier feu Lucy Gordon dans le rôle de Jane Birkin.
Il faut se détacher du réel pour rentrer dans un monde un peu bizarre mais qui nous transporte pour peu qu'on le veuille bien. On est tellement immergé, c'est tellement vrai, que parfois on à l'impression de voir un documentaire sur Gainsbourg, pas de voir un acteur le jouer, c'est vraiment lui.
Gainbourg - (vie héroïque) est une fable sur Serge Gainbourg. On s'envole avec lui dans son monde et on en redescend pas. Je recommande vivement ce film. Si vous êtes fan ou si vous souhaitez découvrir le personnage, allez-y sans hésiter.