Un très bon biopic avec un exellent Eric Elsmonino (sidérant en Gainsbourg) et une Laetitia Casta sublime à me faire tourner la tête lors de son apparition. Quelle beauté Dommange que les dernières années de sa vie soit baclée, ce qui me laisse sur ma fin. Merci cependant pour cet xellent moment. JC BILOU
Gainsbourg (vie héroique) est un film vraiment beau. J'ai la chance d'être un grand admirateur de Serge Gainsbourg mais aussi un grand fan de Joann Sfar. Joann Sfar (le réalisateur) est un auteur de bd je dirais même un conteur d'histoires qui possède beaucoup d'oeuvre à son actif (Le chat du rabbin, Pascin, Klezmer, Petit Vampire etc...) et avec son premier film Joann Sfar a réussi son éntrée dans le 7e art. Tout d'abord je tiens à préciser que ce film n'est pas vraiment une biographie de Gainsbourg, ce n'est même pas une biographie. C'est gainsbourg raconté par Joann Sfar, c'est une fable, un conte comme la bd de sfar "Pascin" sur le peintre hé bien c'est une histoire imaginé à partir d'anecdotes. Dans ce film j'ai découvert Eric Elmosnino qui incarne gainsbourg à merveilles son césar ne me surprends pas d'ailleurs. Une pensée pour Lucy Gordon qui interprète Jane Birkin avec une fragilité, une innoncence qui tire le personnage qu'est Gainsbourg de sa depression de la rupture avec bardot. Laetitia Casta c'est Brigitte Bardot personne d'autres ne peut incarner Bardot comme elle le fait dans le film. Ce que je trouve d'enorme dans ce film c'est la façon dont on passe d'une époque a une autre sans s'en rendre compte. On suit juste gainsbourg, c'est tout, comme-ci les années passent mais gainsbourg est làa, présent. J'adore ce personnage intriguant qu'est la gueule et le fait qu'elle fusionne avec gainsbourg pour qu'ensemble ils deviennent Gainsbarre, superbe. Avec Gainsbourg (vie heroique) nous n'avons pas la un biopic mais une histoire, un conte sur le grandiose Serge Gainsbourg, La B.O est magique tout simplement, Eric Elmosnino est Gainsbourg il n'y a aucun doute. C'est un film très poétique que Joann Sfar à réussi. Note Personelle: Ce film m'a vraiment changé car depuis j'ai lu toutes les Bd de Joann Sfar et je ne cesse de dessiner (en écoutant du gainsbourg). ps: Lisez les bd de Sfar si vous avez vu le film ou si vous compté le voir.
Quelle bonne surprise, on est plongé dans les années 60-70 et on le vit ! De l'émotion, des surprises dans le tournage, une prouesse d'acteur (Elmosnino et Casta !!!)
gainsbourg vie héroique signe l'entrée de joann sfar , dessinateur de bandes dessinées, dans le magnifique monde du cinéma avec ce biopic sur l'enfant terrible de la chanson française. la découverte est bien sûr éric elmosino qui campe un serge gainsbourg de manière plus que convaincante. notons aussi une surprenante laetitia casta en brigitte bardot et le regrettée lucy gordon en jane birkin... de plus , joann sfar offre son univers visuel à l'histoire assez bonne mais qui malheureusement devient trop proche des autres biopic déja vus et revus ... néanmoins , je vous le conseille !
Dès le générique ce film révèle toute son originalité et sa poésie. Joann Sfar a vraiment réussi à nous captiver avec sa manière très particulière de montrer les moments forts et importants de la vie de Gainsbourg. Un beau conte comme il l'est écrit en titre. Les biopic y gagneraient à être montrées sous cette forme. Coup de chapeau pour les interprétations de tous les comédiens. Gainsbourg aurait certainement aimé ce film.
Je ne connaissais pas vraiment la vie de Gainsbourg, je n'aime généralement pas les biopics. Bref, ce film avait toutes les chances de ne me déplaire. Mais l'ambiance, la BO, l'originalité, les acteurs font de ce film un petit bijou à voir sans modération !
Gainsbourg ( vie héroïque) est le tout premier film réalisé par Joann Sfar, qui sort du milieu de la BD ( le chat du rabbin, Petit Vampire) et c'est une réussite pour un premier pas dans le cinéma. Éric Elmosino est parfait dans son rôle de Serge Gainsbourg : il est impliquer à fond et grâce à ses mimiques ainsi qu'à sa prestation qui font que l'on ne remarque pas de différence entre le vrai et l'acteur ( césar plus que mérité). Le reste du casting est également très bon et varié. Un autre point fort du film c'est bien évidemment son choix scénaristique et visuel : beaucoup de gens desapprouveront mais à titre personnel, je trouve cela beau et original et ça permet au long métrage de posséder une identité propre et reconnaissable. C'est donc une proposition osé mais maîtrisé en tout point et cela change des biopics aux formes classique. Durant le film donc, l'on suit le parcours de Gainsbourg, passant de la France lors de l'occupation aux années 60, le tout rythmé par la musique et l'art, le tout accompagné d'une mise en scène efficace et propre. Les interactions entre Gainsbourg et son double ( aussi marrant que flippant) sont bien maîtrisé et donne de la profondeur au personnage. Bref, Joann Sfar nous donne là une proposition de cinéma originale, possédant des visuels marquants et un acteur épatant. Un très bon 1er film
Parce que Gainsbourg reste un artiste hors norme, il fallait un film hors norme. Ce biopic réussit là où les autres biographies pêchent : l'originalité ! Et pour développer cela, Johann Sfar a un talent fou. Il faut le voir.
Le film commence, une mélodie s’élève doucement puis viennent les premières images, un enfant timide jouant au piano. Cet enfant c’est Serge Gainsbourg, l’un des plus grands compositeurs du XXème siècle. Réaliser un premier film sur un artiste des plus controversés et talentueux, tel est le défi que Joann Sfar, dessinateur, se lance. L’auteur du Chat du Rabin revisite la vie de l’artiste et nous offre une vision ô combien subjective de Gainsbourg certes, mais si onirique qu’on lui pardonne tout.
Du petit Lucien Ginzburg à Gainsbarre en passant par Serge Gainsbourg, le réalisateur explore et parfois invente la vie de l’artiste. Ainsi, c’est dans Paris occupé, au détour d’une rue que Sfar décide de faire naître les complexes de Gainsbourg et c’est là que tout le génie du dessinateur entre en jeu. Alors que le jeune Lulu observe une affiche de propagande antisémite, de cette caricature du juif surgit « la gueule », marionnette qui exprime le sentiment de rejet de l’artiste, compagnon de Gainsbourg et reflet de sa laideur qui le poursuivra toute sa vie et tout au long du film, lui parlant et le tourmentant sans cesse.
Non content d’apporter au cinéma le biopic le plus insolite, le réalisateur offre un casting attrayant et judicieux. Une Laetitia Casta qui multiplie si bien les fausses notes dans son jeu d’actrice qu’elle en arrive finalement à incarner une Bardot superficielle avec brillance. La regrettée Lucy Gordon interprète Jane Birkin avec une fragilité et une tendresse déconcertante. Une Anna Mouglalis plus féline que jamais dans le rôle de la gracieuse Juliette Gréco. Philippe Katerine toujours aussi burlesque offre un Boris Vian attachant et amusant. Et enfin, Eric Elmosnino, touchant et prodigieux. L’acteur, interprétant tour à tour Gainsbourg, jeune adulte, séducteur malgré lui puis Gainsbarre, en fin de vie, dépassé par l’alcool et seul, se révèle au grand public dans toute sa splendeur.
Dans ce conte, Sfar met avant tout en scène sa fascination pour l’artiste et les mensonges de celui-ci, offrant ainsi au public un Serge Gainsbourg rendu à la vie le temps d’étaler ses contradictions, sa fragilité, ses doutes, ses fantasmes et son génie par un Eric Elmosnino époustouflant. Un film sur Gainsbourg ? Non, un conte gainsbourien.