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Votre avis sur Gainsbourg (Vie héroïque) ?
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Un Biopic assez unique, décousu, raconté et réalisé de façon très personnel. Certains moments de grâce nous font oublier un manque de rythme et d'enjeux évident. On a du mal à discerner ce que le personnage a d'héroïque. La personnification de perfection de son être, à travers "la gueule" est magnifiquement trouvée et apporte une vraie identité au film. Dommage qu'il y ait un trop plein de belles nanas faciles. Mais la prestation de Eric Elmosnino est magistrale.
Je craignais le biopic trop plat et pas forcément intéressant, mais Gainsbourg (vie heroïque) va au-delà. C'est une interprétation personnelle d'un jeune cinéaste prometteur qui préfère s'attarder sur le mythe plutôt que la vie du célèbre artiste qui aura fait couler tant d'encre en son temps...
Ca commençait pourtant pas très bien. Le film démarre sur l'enfance de Gainsbourg durant l'Occupation française. Je n'ai pas accroché à ce passage, le trouvant trop long même si essentiel pour la suite. L'apparition de la "conscience" est un peu hasardeuse aussi, on la met peut-être pas au moment opportun car si Gainsbourg commençait à dessiner ses propres traits, ce drôle de pantin aurait pu apparaître au moment où naissait vraiment la grande personnalité gainsbourienne.
Mais dès le passage à la vie adulte c'est là que le film prend davantage d'ampleur. Eric Elmosnino m'a impressionné, c'est un mec qui joue avec une aisance déconcertante en plus d'avoir vraiment le physique taillé pour le rôle. Il est d'une justesse épatante et fait évoluer son personnage (car il ne fait pas que ressembler à Gainsbourg, il EST le mythe Gainsbourg le temps d'un film) avec brio.
La mise en scène est très classique en soi mais a sa touche d'originalité en ce qui concerne l'apparition de la "conscience". Après la technique ets maitrisée sans être transcendante tout comme la photo, Gainsbourg (vie heroïque) a été surtout pensé pour développer le fond et mettre la forme au second plan.
Le fond lui est intéressant. Ce n'est pas une retranscription de la vie de Gainsbourg, ce sont ses états d'âme, ses sentiments, son sens artistique qui prédominent dans le film. Si on aurait souhaité avoir d'autres passages de sa vie, force ets de constater que les passages peints ici le sont avec justesse, maîtrise et talent. Outre Elmosnino, le reste du casting est franchement bon. Laetitia Casta a franchi un palier depuis le téléfilm La bicyclette bleue où chacune de ses répliques sonnaient faux. Il m'a même semblé voir la vraie Bardot l'espace de quelques secondes, c'est épatant de voir à quel point Joann Sfar a eu ce souci d'authencité physique au niveau de ses personnages. A noter les apparitions de Philippe Katerine en Boris Vian, de Lucy Gordon en Jane Birkin...
Après le petit défaut du film est son rythme qui s'essoufle un peu au fil des minutes, non pas que ce soit ennuyeux mais que le rythme est inégal. Mais ceci est compensé par la transformation de Gainsbourg, on ne la voit pas arriver et pourtant on en voit le résultat. Ce film ne m'a pas transcendé outre mesure mais force est de constater qu'il y a là du talent et du potentiel chez Joann Sfar qui peut nous gratifier d'autres bons, même très bons films par la suite. Un film réussi.
Ca commençait pourtant pas très bien. Le film démarre sur l'enfance de Gainsbourg durant l'Occupation française. Je n'ai pas accroché à ce passage, le trouvant trop long même si essentiel pour la suite. L'apparition de la "conscience" est un peu hasardeuse aussi, on la met peut-être pas au moment opportun car si Gainsbourg commençait à dessiner ses propres traits, ce drôle de pantin aurait pu apparaître au moment où naissait vraiment la grande personnalité gainsbourienne.
Mais dès le passage à la vie adulte c'est là que le film prend davantage d'ampleur. Eric Elmosnino m'a impressionné, c'est un mec qui joue avec une aisance déconcertante en plus d'avoir vraiment le physique taillé pour le rôle. Il est d'une justesse épatante et fait évoluer son personnage (car il ne fait pas que ressembler à Gainsbourg, il EST le mythe Gainsbourg le temps d'un film) avec brio.
La mise en scène est très classique en soi mais a sa touche d'originalité en ce qui concerne l'apparition de la "conscience". Après la technique ets maitrisée sans être transcendante tout comme la photo, Gainsbourg (vie heroïque) a été surtout pensé pour développer le fond et mettre la forme au second plan.
Le fond lui est intéressant. Ce n'est pas une retranscription de la vie de Gainsbourg, ce sont ses états d'âme, ses sentiments, son sens artistique qui prédominent dans le film. Si on aurait souhaité avoir d'autres passages de sa vie, force ets de constater que les passages peints ici le sont avec justesse, maîtrise et talent. Outre Elmosnino, le reste du casting est franchement bon. Laetitia Casta a franchi un palier depuis le téléfilm La bicyclette bleue où chacune de ses répliques sonnaient faux. Il m'a même semblé voir la vraie Bardot l'espace de quelques secondes, c'est épatant de voir à quel point Joann Sfar a eu ce souci d'authencité physique au niveau de ses personnages. A noter les apparitions de Philippe Katerine en Boris Vian, de Lucy Gordon en Jane Birkin...
Après le petit défaut du film est son rythme qui s'essoufle un peu au fil des minutes, non pas que ce soit ennuyeux mais que le rythme est inégal. Mais ceci est compensé par la transformation de Gainsbourg, on ne la voit pas arriver et pourtant on en voit le résultat. Ce film ne m'a pas transcendé outre mesure mais force est de constater qu'il y a là du talent et du potentiel chez Joann Sfar qui peut nous gratifier d'autres bons, même très bons films par la suite. Un film réussi.
Evitant le piège du simple biopic traitant la vie de A à Z, Joann Sfar livre un conte, un poème à la réalisation très stylée, très artistique qui fait honneur au talent de Gainsbourg. Le personnage, parfaitement campé par le très ressemblant Eric Elmosnino, est très plaisant à suivre: provocateur, imprévisible, attachant ou bien encore fou, Serge Gainsbourg aura marqué une génération et ce film permet à ceux connaissant un minimum de son histoire de découvrir ce qu'il était et comment il vivait. La mise en scène est soignée: costumes, couleurs, plans, tout est parfaitement mis au point pour coller au mieux aux années 70-80-90. Un hommage à un grand monsieur de la musique qui a su, malgré un physique peu accrocheur, conquérir les plus belles femmes grâce à son talent et sa passion pour la musique.
Le projet était ambitieux et énormément casse-gueule mais Joann Sfar a eu l'intelligence de s'éloigner des conventions du biopic classique (si vous voulez en apprendre d'avantage sur Gainsbourg vous vous trompez d'endroit), pour signer une sorte de conte paradoxalement plus proche du véritable personnage que la plus pointue des biographie, traversé de belles touches de poésie (les scènes avec La Gueule sont un véritable enchantement), où gravitent des protagonistes tout droit sortis d'un conte pour enfants, rendant du même coup l'interprétation souvent surjouée des comédiennes totalement adéquate. Eric Esmolnino est, quant à lui, impeccable, quelque part entre le mimétisme et une vision toute personnelle de Gainsbourg.
Icône du XXème siècle en France ou dans le monde, quoique l'on puisse dire de lui, Serge Gainsbourg fut et restera un phénomène charismatique dans l'art, l'idéologie politique et la musique. Gainsbourg - (vie héroïque) peut déjà avoir l'honneur d'avoir pris de l'écart par rapport à ce personnage, une forme de respect vis à vis du maître. Il est inutile de parler de la bande originale dans cette critique qui est unique et fantastique. Il est par contre impossible d'omettre la prestation inimitable, irremplaçable de Eric Elmosnino qui colle on ne peut mieux à Serge. Chapeau au casting... Ses femmes ont aussi le mérite d'une éloge notamment Laetitia Casta, Lucy Gordon & Mylène Jampanoï. Enfin, l'atmosphère du film par son excellente réalisation semble fidèle à Gainsbourg, l'idée du garçon et de son "fantôme" sont intéressantes et originales... Un bipopic à la hauteur de l'artiste!
Pauline G.
Si l'interprétation d'Eric Elmosnino a de quoi marquer les esprits par sa proximité avec le phénomène orignal qu'était Serge Gainsbourg, la tonalité générale du film n'a de cesse de renvoyer à une impression plastique, un sentiment de surfait, tant le trait est appuyé.
Un biopic merveilleux, plein de rêves, de surréalisme, de musique et de sincérité... D'ailleurs, Joan Sfarr considère ce film comme un conte, et c'est compréhensible. Que ce soit dans le scenario, la mise en scene ou le jeu des acteurs (vraiment parfait) dans les rôles de personnages ayant deja existé, "Gainsbourg (Vie Héroïque)" transmet vraiment une certaine magie, renforcée par la musique de Serge Gainsbourg qui berce tout ca (même si j'aurais pas dit non si on m'avait proposé de l'entendre un petit peu plus). Un film vraiment superbe, tres tres beau.
Eric C.
L'interprétation de Éric Molmisno est totalement bluffante et la première partie du film bien supérieure à la deuxième. Par contre on a là un film de Joann Sfar qui met énorme de Joann Sfar dans son film au détriment souvent de l'aspect biopic par son univers propre et sa fantaisie . Sfar fait du Sfar et cela se voit beaucoup, beaucoup trop pour que l'ensemble soit une réussite totale. Les amateurs de Sfar dessinateur de BD s'y retrouveront parfaitement, les autres seront déroutés et déçus. De par les interprétations énormes des acteurs, je me situe à mi chemin. ..
Je ne vois pas en quoi Serge Gainsbourg aurait eu une vie héroïque, mais passons... Quoiqu'il en soit, il y avait pas mal de choses à attendre d'un biopic sur la vie de cet artiste atypique, dont j'apprécie la plume et la musique. "Gainsbourg (Vie Héroïque)" donc, de Joann Sfar, m'a instruit et intéressé quant à la jeunesse de ce gamin juif, comme poursuivi par des images, non pas d'Epinal, mais de Vichy... Même si la seconde partie du film m'a semblé plus anecdotique et convenue. La qualité de la performance d'Eric Elmosnino n'est pas galvaudée, elle est excellente, malgré une ressemblance physique pas si évidente que cela au premier abord : tout est dans le geste et le phrasé. Les second rôles, quant à eux, sont corrects, mais c'est surtout la regrettée Lucy Gordon, en Jane Birkin, qui fait sensation... Au final ce biopic est un bon film, plutôt bien réalisé, jamais ennuyeux, et bien évidemment rythmé par une excellente BO ! L'eau à la bouche...
un bel hommage à notre serge, le réalisateur s'est éloigné des biopics habituels pour un résultat artistique...
Dans l'ensemble, le film est plutôt réussi et rend un hommage réaliste à l'auteur, compositeur, interprête, peintre,... Mention spéciale à l'acteur qui joue Gainsbourg formidablement bien. A certains moments, il était même bluffant de ressemblance.
Plus qu'un biopic, c'est bien un conte dont il s'agit. Il faut saluer cette démarche, car il faut bien avouer que les films de ce genre sont souvent très conventionnels. Eric Elmosnino est Gainsbourg, littéralement. L'idée d'avoir créer ce personnage de la Gueule est également très bien trouvée. Laetitia Casta est également délicieusement sensuelle en Bardot. Et Lucy Gordon quitte notre monde en laissant un de ses plus grands rôles derrière elle. Mais les autres acteurs.... laissant à désirer: France Gall et Juliette Gréco pourraient presque porter plainte. Et j'ai beau apprécié Katerine, je ne vois pas le rapport avec Boris Vian. Du point de vue de la réalisation, très soignée, très belle photographie: rien à redire, surtout pour un premier film. Le scénario est malheureusement très inégal: le film est paradoxalement très long, mais beaucoup trop court pour traiter de l'ensemble de la carrière de Gainsbourg. On insiste beaucoup sur certains points (la Marseillaise, par exemple) pour en occulter complètement d'autres (j'espérais entendre un peu de Melody Nelson...) Bref, un film certes audacieux et original, mais Joann Sfar demeure tout de même écrasé sous le géant Gainsbourg..
Très surpris par ce film. Je m'attendais à un film un peu plus classique mais Sfar à finalement donné une vision plutot personnel à son film. Moi, personnellemenet j'ai pas trop aimé entre autres le personnage de "La Gueule" et je n'est pas été totalement covaincu par le jeu d' Eric Elmosnino. Légère deception donc même si je trouve que c'est bien que des réalisateurs comme Sfar donne des visions différentes à leurs films. C'est un risque qu'ils prennent et qui peut donné un chef d'oeuvre. Pas ici cependant pour moi.
7eme critique
Eric Elmosnino assure parfaitement le rôle de Serge Gainsbourg, aussi bien sur l'aspect physique que dans la gestuelle, c'est bluffant. Un biopic sur ce grand Monsieur de la chanson française était clairement attendu. Mais loin d'être simple à mettre en scène, le réalisateur Joann Sfar, réussit pourtant haut la main le challenge. Attendu au tournant par les fans du personnages, le film en ressortira bel et bien fidèle à la vie de l'artiste et fera incontestablement l'unanimité. Le casting est irréprochable, que ce soit sur le rôle principal ou encore les femmes qu'il rencontre au fil de sa carrière. Dans cette époque parfaitement retranscrite à l'écran, on découvre le parcours de Gainsbourg, bercé par ses chansons que l'on prend plaisir à découvrir ou redécouvrir.
La vie de Gainsbourg : de sa jeunesse d’enfant juif dans la France occupée à sa déchéance finale. Cette biographie met essentiellement l’accent sur la déception de l’artiste de n’être qu’un peintre raté et n’avoir réussi que dans la chanson. Un art très mineur selon lui… même avec son talent.
Plus qu’un biopic, c’est une véritable ode à l’artiste. Gainsbourg serait fier du côté non-conformiste de cette bio ; peu formaté, Joann Sfar réussi un film très personnel et non-conformiste ; une œuvre atypique. Comme son sujet ; ce film est pétillant, élégant et hors norme. A l’image de Gainsbourg partagé entre art pictural et musique ; Sfar mêle dessin animé et image avec beaucoup de talent et de justesse ; les 2 se fondent à merveille (le générique est de bonne facture).
Et puis, Eric Elmosnino campe un Gainsbourg et un Gainsbarre plus vrai que nature : mimiques, phrasé, postures,… Tout y est. Concernant le casting féminin, toutes ne sont pas à la hauteur : Sara Forestier en improbable ingénue France Gall réalise une belle composition ; Laetitia Casta en bombe sexuelle B.B. nous fait oublier l’originale, magistrale ; par contre Babou et Birkin sont moins réussies.
Néanmoins Sfar tombe dans la dernière demi heure dans les faiblesses su biopic ; il s’efforce de caser des tonnes d’anecdotes… Le film perd alors son côté conte sympathique.
A ce propos, Le Monde écrit : « les 20 dernières années de la vie du chanteur sont moins bien traitées que sa jeunesse ».
A voir impérativement tout de même… Gainsbourg et sa tête de chou.
Plus qu’un biopic, c’est une véritable ode à l’artiste. Gainsbourg serait fier du côté non-conformiste de cette bio ; peu formaté, Joann Sfar réussi un film très personnel et non-conformiste ; une œuvre atypique. Comme son sujet ; ce film est pétillant, élégant et hors norme. A l’image de Gainsbourg partagé entre art pictural et musique ; Sfar mêle dessin animé et image avec beaucoup de talent et de justesse ; les 2 se fondent à merveille (le générique est de bonne facture).
Et puis, Eric Elmosnino campe un Gainsbourg et un Gainsbarre plus vrai que nature : mimiques, phrasé, postures,… Tout y est. Concernant le casting féminin, toutes ne sont pas à la hauteur : Sara Forestier en improbable ingénue France Gall réalise une belle composition ; Laetitia Casta en bombe sexuelle B.B. nous fait oublier l’originale, magistrale ; par contre Babou et Birkin sont moins réussies.
Néanmoins Sfar tombe dans la dernière demi heure dans les faiblesses su biopic ; il s’efforce de caser des tonnes d’anecdotes… Le film perd alors son côté conte sympathique.
A ce propos, Le Monde écrit : « les 20 dernières années de la vie du chanteur sont moins bien traitées que sa jeunesse ».
A voir impérativement tout de même… Gainsbourg et sa tête de chou.
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