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halou
125 abonnés
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3,0
Publiée le 27 février 2011
Ne pas chercher un biopic clair et précis, autant regarder un documentaire classique. Une approche louable de la part de Sfar, originale, non qu'elle contente tout le monde.
C'est dingue de voir comment parfois un film peut porter la marque de son auteur, et clairement "Gainsbourg (Vie héroïque)" est de ceux-là. Pour son premier essai (couronné de succès) en tant que réalisateur, Joann Sfar réussit à dépeindre la vie tumultueuse mais enviable de l'immense Serge Gainsbourg tout en réussissant à ne pas trahir ses amours et sa personnalité de dessinateur. Et cela se voit à l'écran à chaque instant, en particulier dans la photographie et les couleurs utilisées, mais aussi dans le ton résolument poétique et onirique qui se dégage de certaines scènes (plus présentes dans la seconde moitié du long-métrage). Cela n'aurait pas été forcément possible sans la présence d'Eric Elmosnino, qui par ce qu'il dégage ne fait pas honte au sieur Gainsbourg loin de là, ni sans celles de Lucy Gordon et Laetitia Casta qui illuminent le film par leur présences. Le reste de la distribution vient compléter un tableau fort passionnant de l'artiste disparu et instructif pour les jeunes spectateurs qui, comme moi, ne connaissaient qu'une facette bien trop superficielle de cette homme au destin extraordinaire. Bon film.
Eric Elmosnino, vous ne connaissez peut être pas cet acteur, mais après la vision du biopic de Gainsbourg vous l'adorerait. Une interprétation au combien géniale de Gainsbourg, pas de copier coller, mais l'interprétation qu'on se donnait de ce mythe. Après, il faut dire que les chansons sont bien choisies, même si ça manque de quelques une plus rare du chanteur. Les actrices qui accompagne Elmosino sont toutes sublimes et jouent parfaitement bien. La mise en scène est efficace, sans temps mort et le vrai plus c'est le personnage de la Geule qui donne à ce film une dimmension particulière. En cela l'univers graphique de Joann Sfar est plus.
Et encore un biopic, parmi tant d'autre, construis de la même manière que les autres, qui permettra à l'acteur principal de décrocher le rôle de sa vie, et pourquoi quelques récompenses prestigieuses... Si la dernière partie de ce commentaire est valable pour la plupart des biopics (en ce qui concerne l'acteur), ce n'est absolument pas le cas du reste pour "Gainsbourg vie héroïque". Celui-ci se démarque de tous les autres, en Joann Sfar annonce la couleur en qualifiant son film de conte. Et de conte, il s'agit bien là. C'est ce qui fait la principale force du film d'ailleurs. Eric Elmosnino est fabuleux, et le film comporte de bonnes idées bien exploitées (La Gueule). Là où ça coince, c'est qu'on a l'impression qu'il est construit en séquences, chacune d'entre elles retraçant un épisode important de la vie de Gainsbourg, mais sans creuser assez. Joann Sfar ne fait qu'effleurer à chaque fois le sujet au potentiel pourtant important. C'est dommage, parce qu'avec son pari de ne pas faire un vulgaire biopic (pari gagné tout de même), son "Gainsbourg" aurait pu être un très grand film.
Un biopic où plutôt un film hommage à Serge Gainsbourg. La première partie traitant de sa jeunesse est brillante et intéressante, mais la seconde partie est un peu trop policée et manque de consistance. Qu’importe, le film de Joann Sfar est une réussite, avec un Eric Elmosnino vraiment excellent dans le rôle pourtant difficile à interpréter de Gainsbourg. La dimension onirique du film par le biais du "double" était originale et appropriée. Un bon film.
Un belle hommage de la nouvelle génération a une icone de la musique française, il est assez bizarre et etrange a des moments se film un peu a son image et a noter de bien beau acteur venu donné main forte.
Très bonne surprise que ce "Gainsbourg - vie héroïque" en ce début d'année 2010. Joann Sfar a eu la brillante idée d'ajouter à un biopic somme toute 'classique' une touche onirique et poétique avec notamment 'La Gueule', le double de Lucien Ginzburg, ce dandy à la fois manipulateur et protecteur, effrayant et séducteur, apportant à ce 'conte' moderne une certaine légèreté et une distance nécessaire qui nous fera d'avantage adhérer au film. Hormis la prestation douteuse de Sara Forestier, le casting est impeccable et on ne pourra qu'être époustouflé par le jeu et la ressemblance d'Éric Elmosnino avec Gainsbourg, sans que la personnalité de celui-ci ne soit annihilée pour autant. Même si le film de tire un peu en longueur vers la fin, je ne saurais que vous le conseiller!
Tenter un biopic sur Gainsbourg était sans aucun doute une entreprise risquée et la critique attendait Joann Sfar metteur en scène novice de pied ferme comme tous les fans du chanteur dandy qui ne toléreraient pas que l'on touche à leur icône. Le parti risqué de Sfar a été en partie réussi grâce à un choix de mise en scène très axé sur le visuel, n'essayant pas de démonter la personnalité très complexe de Lucien Ginsburg. Il s'agit en fait d'une série de tableaux retraçant les grandes étapes de la carrière du chanteur très imbriquées avec sa vie amoureuse. Tout d'abord l'enfance où le jeune Lucien se crée un double fictif (son grand frère mort à la naissance qu'il se choisit comme protecteur ou conseiller ?) qui lui permettra de surpasser le terrible complexe qu'il aura toute sa vie par rapport à un physique qu'il jugeait ingrat. Ensuite les débuts dans la peinture et ses rencontres avec les célébrités du St Germain-dès-Près des années 50 où il croise Gréco, Vian et bien d'autres qui le convainquent d'entreprendre une carrière comme compositeur interprète plus rémunératrice que celle de peintre bohème. Le début de la célébrité après la chanson écrite pour France Gall et la rencontre avec Bardot qui sera un temps sa muse. La reconnaissance commerciale et la rencontre amoureuse avec Birkin qui donne un court moment l'illusion à Serge qu'il peut chasser son double qui jusqu'alors l'a mené sur le chemin de l'éthylisme, seule béquille à sa timidité maladive. L'amorce du déclin enfin quand Gainsbarre va définitivement dévorer Lucien et provoquer le départ de Jane. Sfar aura eu l'élégance ne s'en arrêter là et de ne pas relater les dernières années de déchéance solitaire du poète dandy en panne d'inspiration. Tous les personnages qui jalonnent la vie de Gainsbourg ont été choisis avec perspicacité et l'on peut saluer la prestation très convaincante de Laetitia Casta en Brigitte Bardot. Eric Elsmonino constituait sans conteste le moins mauvais choix pour incarner le chanteur au physique si particulier. S'il est parfait pour incarner le chanteur hésitant du "Poinçonneur les lilas" il est moins crédible quand éclot le dandy de la rue de Verneuil. Globalement si Sfar tombe quelques fois dans les clichés, il évite tous les pièges du genre en nimbant ses tableaux d'une poésie qui restitue l'environnement de Gainsbourg tel qu'on se l'imagine dans l'inconscient collectif. Un film reste à faire qui tentera de mieux cerner les fêlures de l'homme et son processus créatif.
Très jolie, très frais; on déguste ce film très facilement. Le rythme et les personnages sont fluides et bien condensés. L'image est très soignée, de même que pour l'interprétation d'Eric Elmosnino et de Lucy Gordon; totalement bourrées de talent!! La dégradation du personnage et sa débauche dans une vie plus vulgaire est bien traduite. Mais l'aspect clè de ce film est qu'il reste un conte, ce qui veut dire que tout n'y est pas cohérent, c'est ce qui fait la force du film je pense, mais je n'ai pas apprécié du tout l'expression du personnage excessif de La Geule, pour moi exagéré et gachant à de nombreuses reprises les scènes. Sa m'a déçu et beaucoup étonné. Mais j'ai passé un bon moment tout de même grâce à l'interprétation des acteurs!!
Même si le film n'évite pas toujours le piège de l'illustration ( chaque étape de la vie du poète se trouve réduite à la chanson emblématique de l'époque ), il n'en demeure pas moins un excellent premier long métrage. Gainsbourg ( vie héroïque ) opte pour l'illusion plutôt que pour la véracité : davantage romancée qu'autre chose, l'oeuvre de Joann Sfar est un séduisant portrait d'artiste, d'un amoureux des femmes et de l'ivresse. Nous ne reviendrons pas sur la ressemblance existant entre Elmosnino et Gainsbourg, puisque tout a déjà été dit à ce sujet. Les chansons sélectionnées pour le film figurent donc parmi les plus connues ( Je T'aime, moi non plus ; L'homme à tête de chou ; Comic-Strip ; Le poinçonneur des Lilas...) mais l'intérêt principal réside en la brillante synthèse de la vie de l'artiste : enfance, débuts difficiles, voyages à l'étranger... Joann Sfar parvient à reconstruire plus d'un pan de cette existence gainsbourgeoise, et c'est là sa force. Bref, un très bon film qui permet de redécouvrir un artiste essentiel. A voir absolument.
Un film qui satisfait tout le monde . Dans le monde glauque de l'homme qui faisait toujours des scandales , Serge Gainsbourg est devenu une icône . Dans ce film , impossible de louper un film qui parle de la vie de cette homme . Avec un Eric Elmosnino qui réalise une prestation de haute volée , surtout que c'est très difficile , le film néglige une biographie ennuyeuse . L'apparition de faux personnages , "de sa gueule" , de son enfance à sa fin , le film tend à un rythme régulier . Bye , l'appui du film sur la musique , le film s'appuie sur ses idylles amoureuses . Brigitte Bardot , Jane Birkin , le film s'offre une bouchée d'oxygène et son personnage restera toujours grand !
Gainsbarre ! Comme tout biopic qui se respecte, il est incomplet ! Normal, sa vie, son œuvre tempétueuse ne se résume heureusement pas à 2h15. Le film est bon, chacune des caractéristiques des personnages est bien représentée : L'esprit torturé et provocateur de Gainsbarre, la prose libre et un tantinet gnan-gnan de B.B, les jolies jambes de Birkin ! Gainsbarre posséde une sorte d'amie imaginaire l'accompagnant dans ses moments d'euphorie comme de détresse et c'est une excellente idée. Ah j'oubliai, chaque rencontre avec les grands de ce monde est rondement bien tournée et excessivement jouissive, je veux dire par là que de contempler les duo Gainsbourg-Vian /Gainsbourg-Birkin /Gainsbourg-Gréco, c'est un véritable bonheur. Les choix musicaux sont bien travaillés, bien sûr il n'y a pas tout, en même tout, il y'a trop de chef d'ouvre !
En tant que fan de Gainsbourg, ce film m'a enthousiasme par la qualité de la mise en scéne et l'interprétation remarquable d'E. Elmosnino du a sa ressemblance troublante avec Gainsbar. Le role de L. Casta est aussi extraordinaire. Ce film est plus un conte qu'un bioptic classique, il retrace avec rapidité les grands événements de la vie de Gainsbourg, trop vite peu etre car le scénario est parfois assez décousu et inégal, de plus on n'evite pas certaines longueurs. Les scénes avec son alter égo ( la gueule) ne m'ont pas vraiment convaincu tout comme Jane. Malgré tout, il est toujours agréable de réentendre les grands succés de cet immense Monsieur
Excellente première réalisation de Joann Sfar qui choisit de mettre en scène un sujet plutôt complexe, un biopic consacré à une icône nationale : Serge Gainsbourg. Une gestion méticuleuse des détails en particulier les acteurs, bluffant de mimétisme mais aussi les décors de lieux et d'époque. Il y ajoute même sa touche personnelle en la présence du personnage de "la gueule". "Gainsbourg - (vie héroïque)" est un grâce auquel j'aime beaucoup appris sur l'artiste, je le conseil à tout le monde.
Ignorant tout de Gainsbourg (je ne savais même pas qu'il était juif !) et n'étant pas attiré par le personnage, j'avoue que ce "biopic" m'a surpris. J'ai appris plein de choses sur lui (son amour du dessin et de la peinture, des femmes etc.). La réalisation audacieuse avec ses passages oniriques et déconcertants (le double de Gainsbourg en marionnette) évite l'écueil du documentaire bien sage. On saluera également le très bon choix des acteurs et actrices, notamment Kacey Mottet Klein (Serge Gainsbourg jeune) et Éric Elmosnino (Serge Gainsbourg adulte). Par ailleurs, le film est constitué de nombreuses scènes émouvantes et drôles. La musique, très présente, est représentative de l'oeuvre de l'auteur-compositeur-interprète. En conclusion : à voir, même pour ceux (comme moi) que le sujet n'attire pas.