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Un visiteur
5,0
Publiée le 14 juillet 2010
Mis de côté le personnage de bande déssinée qui à mon goût n'apporte rien au film, c'est un acteur magistral que l'on découvre. Un sosi, un jumeau, ou tout simplement un acteur qui a pris la veste de Gainsbourg comme de Gainsbard à la perfection. Des très beaux morçeaux choisis, des acteurs epoustoufflants. Une préférence pour la scène avec Boris Vian joué par Philippe Katherine. A voir et à revoir!
Un bijou de poésie qui ressuscite le mythe sous nos yeux... étonnant! L'acteur qui incarne Serge G. est saisissant! Bravo aussi à Leatitia Casta pour son interprétation...
j'avais peur que ce soit un spectacle de sosies, mais agréable surprise , c'est un film d'auteur, mélangeant mémoire, fantastique et romantisme. si cette bio est exacte , les débuts de Gainsbourg laissent rêveur . Quel tapent . Et ce film nous le fait bien ressentir. La performance de Elmosnino est exceptionnelle . Bravo
"J'aime trop Gainsbourg pour le ramener au réel. Ce ne sont pas les vérités de Gainsbourg qui m'intéressent, ce sont ses mensonges". J. Sfar. Tout est dit... M. Sfar nous délivre un très joli conte ou la réalité s'y côtoie. Eric Elmosnino est une réincarnation ! Pour un fan ça va droit au cœur... bande son...frissons !
Le cinéma français était surfait, banal et lassant au possible. Et puis vint Joann Sfar! Il redonne, pour sa premiere realisation, une toute nouvelle perspective à l'industrie cinematographique de notre pays! Le comble, c'est qu'il y arrive avec, en protagoniste, un poete et chanteur mythique au centre de toutes les polémiques. Avant d'aller voir ce film, j'etais trés admirateur du parcours de Gainsbourg, même lors de ses années noires. Aprés le film, j'en suis ressorti plus fan encore que je ne l'etais. A aucun moment on ne bascule dans la caricature ou le cliché. Gainsbourg, certes, ce n'etait pas EXACTEMENT ça, mais c'etait ça aussi. Joann Sfar a reussit le parfait equilibre entre la fidelité d'une personne autant haïe qu'adorée (incarnée a la perfection par Eric Elmosnino) et le personnage (où la fantaisie et le surrealisme poetisent davantage cette oeuvre). le point fort du film : il peut combler les fans de Gainsbourg mais aussi ses manifestants. Chacun peut trouver son interet. La composition de Lucy Gordon est impeccable, quoiqu'il se dise. Laetitia Casta n'est ni bonne, ni mauvaise. Brigitte Bardot, qui est censée etre le veritable amour du defunt poete, n'est pas vraiment presente a l'image, ni captivante puisque l'on ne la voit que furtivement. Quant à "sa gueule", veritbale double "malefique" de Gainsbourg, en apparence decalée et irrealiste, il n'en demeurre pas moins qu'il s'agit de l'idée la plus originale et geniale de ce film. A l'ecran percue comme un simple atout esthetique, c'est le pilier moral et psychologique (la part sombre) de Gainsbourg qui intervient et qui illustre avec brio le coté "desequilibré" de Gainsbourg lui-même. On peut tout de meme regretter l'absence de certaines de ses chansons cultes ou même quelques duos masculins (avec Eddy Mitchel entre autre) que j'aurai evidement savourés avec plaisir. Neanmoins, "je t'aime...moi non plus" etant, je pense, l'indispensable, je me contente de cette bande originale. Merveilleux film.
Ce n’est pas une énième biographie, un énième film chanté, le énième regard voyeur posé sur un personnage haut en couleurs…Gainsbourg – vie héroïque j’aurais plutôt penché pour vie artistique, tant de la part de l’interprété, de l’interprète que de celui qui dirige.
Guidé dans un Paris d’après guerre insouciant et « gouailleux », électrisé par l’art contemporain naissant, et frappé par la créativité à tout rompre : Gainsbourg trace, pose son empreinte, et suscite des envies de collaboration. Joann SFAR a travaillé la matière brute avec une désinvolture que seul un dessinateur lunaire pouvait s’autoriser. Electriser VIAN, redorer GRECO, raviver Bardot…et même donner forme à la conscience Gainsbarre dans une criminelle volute bleue. Le petit Lucien bercé dés sa naissance au son du piano aux accents russes, s’épanouit et s’émancipe devant une toile blanche où tout reste à inventer…mais que d’imagination germe sous ce crâne de génie devenu musicien par passion. Saupoudré de rares moments de vie privée, cet itinéraire artistique nous conte une vie héroïquement foisonnante, et peuplée de rencontres imposantes.
Le casting ? Du sur choix, du pas dégueu. Eric ELMOSNINO : réincarnation juste de l’homme à la tête de chou, ni trop, ni pas assez, attachant à Suehait, performance remarquable et remarquée, quelle belle trouvaille. Les vamps : MOREAU, MOUGLALIS, CASTA, JAMPANOI fières d’un sexisme débridé et suranné devenu éternel. Les effarouchées : GORDON, FORESTIER naïves et pures, tombées sous la coupe d’un bandit suceur de fragilité.
Tourbillon d’une époque, d’une œuvre…il faut rentrer dans cette vie pas ordinaire peuplée de fantasmes et de doutes, d’explosion de talent et d’inconscience, de facilité et de travail. Belle œuvre à voir sans retenue, et sans pudeur…pour le plaisir.
Gainsbourg, vie héroïque est pour moi un chef-d'oeuvre du cinéma français qui mérite une, voire plusieurs nominations aux prochains césars et de représenter la France pour le meilleur film étranger aux oscars. L'interprétation d'Eric Elmosnino et de Laetitia Casta est impressionnante. Comment l'acteur reproduit-il aussi bien l'attitude et les manières de ce poète qu'est Gainsbourg ? Ce film donne des frissons, émeut, fait sourire. Quatre jours après l'avoir vu, j'en suis encore retournée. Serge Gainsbourg n'était pas juste une star, c'était un personnage à lui tout seul. Imaginez ce qu'a pu ressentir Charlotte en voyant ce film. Pour finir, regardez le titre du film, tout est dit dedans. Gainsbourg était un héros.
Premier 4 étoiles de 2010 ! Joann Sfar le dit lui-même, son film est une fable, tant dans la narration que dans l'image. Alors peu importe qu'il ne soit pas totalement fidèle à la vie de Gainsbourg, pour une fois qu'un biopic ne se contente pas d'être un cours d'histoire, on ne va pas s'en plaindre. Joann Sfar cherche plutôt à brosser un portrait du personnage Gainsbourg à travers une vision artistique. Et que les (presque) néophytes de Gainsbourg (comme moi) se rassurent, il n'est pas nécessaire de connaître sur le bout des doigts sa vie pour jouir plainement du film, et vous ressortirez en comprennant mieux le personnage. Côté casting, Eric Elmosnino réalise une interprétation parfaite de Gainsbourg, sans pour autant tomber dans la carricature. Il en est de même pour Lucy Gordon en Jane Birkin. Attendez-vous à ne plus voir les acteurs mais bien Gainsbourg et Birkin évoluer sous vos yeux. Brillant !