Ce film est superbe et très très bien interpêté, on croirait vraiment voir Gainsbourg !!!! très très bon moment qui met en valeur un homme dont on aurait pu voir que ses défauts mais qui avait un énorme talent ! à voir et à revoir
Un très beau film, poétique, fascinant, décalé... Un bel hommage à cette personnalité ambiguë et difficile à cerner, qu'une biographie classique aurait pu rationaliser.
Quoi ma Gueule, qu'est-ce que tu as ma Gueule ? Quelquechose ne me revient pas chez toi, Mais tu ne me quittera pas, j'ai besoin de toi.
Cette périphrase d'une chanson de J. Halliday résume parfaitement le point de vue adopté par Johan Sfarr pour construire son "conte émerveillé". L'idée de départ est excellente, les acteurs et actrices sont parfaits, mention spéciale à Philippe Katerine dans le rôle de Boris Vian. Sfarr explore le processus de création de chansons phares, comment se construit une légende (à postériori...) et limite ainsi le coté hagiographique, ce que d'aucuns lui reprocheront. Un film chanté à recommander !
Vu ce matin, un film éblouissant, beau, tendre, drôle, émouvant, la salle a même applaudi ! J'ai envie d'y retourner, rien que pour la bande son prodigieuse du film. A voir !
Très beau film, dommage que la bande annonce ne montre pas à quel point ce film est original, poétique et créatif, à voir, qu'on aime Gainsbourg, ou pas.Juste histoire de découvrir l'univers de Joann Sfar.
Il était une fois dans la vie de Gainsbourg une comète lumineuse chat botté prince charmant réveillant la Belle (Gueule de slave juif) ! Sur sa remington, il en chante plus que ses initiales L.C. : Elaeudanla Teïtéïa. De ses aquarelles Sfar insuffle la vie. Laetitia Casta rend Brigitte B. plus fragile. Elle fait la nique à la mort. Elle danse devant le squelette au faciès immuable telle la Gueule de Gainsbarre. Croyez-vous que l'ange blanc Lucy Gordon Jane B. évitera au Gainsbourg Dorian Gray tous les faux pas ? Choux blême. Que Kacey fasse exploser la patate ! P'tit trou de poinçonneur des Lilas. Le collier d'Anna Mouglalis Juliette G. en tremble encore jusqu'au creux de ses reins de Petit Vampire. Ne brûlez pas votre billet pour la poésie de Gainsbourg. Orchestrée par Daviaud, écoutez la voix d'Elmosnino : sa gestuelle tout en volute, ses airs sur grand écran provoquent plus de frissons que l'original qui cachait une fragilité exacerbée en abreuvant nos microsillons de provocation !
Ce film est une bonne surprise et je l'ai adoré. C'est un film original qui sort des sentiers battus, avec une touche de fantaisie, une sorte de mélange de cinéma, de comédie musicale et de bande dessinée. Il faut surtout le prendre pour ce qu'il est : un conte et non un biopic sur Gainsbourg. La ressemblance d'Eric Elmosnino avec l'artiste est bluffante, dans ses attitudes et sa façon de parler : une copie parfaite de l'idole. Le casting féminin est étonnant de vérité et on reconnait bien chacune des femmes qu'a cotoyé Gainsbourg, surtout Laetitia Casta éblouissante en Brigitte bardot. La bande son est parfaite, et on se prend souvent à taper du pied sur le sol. On ne voit pas passer les 2h10 que dure le film et on s'étonne de voir déjà arriver la fin. Toute la salle est restée scotchée sur son siège pendant plusieurs minutes avant de se lever. C'est un grand film qui est un bel hommage à Gainsbourg, et qui ravira ses fans.