Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,0
Publiée le 29 janvier 2010
film très original pour une biographie. Cela correspond tout à fait au personne. Le seul défaut est la référence à la BD et aux films d'animations qui est pour moi de trop dans ce film
Très jolie, très frais; on déguste ce film très facilement. Le rythme et les personnages sont fluides et bien condensés. L'image est très soignée, de même que pour l'interprétation d'Eric Elmosnino et de Lucy Gordon; totalement bourrées de talent!! La dégradation du personnage et sa débauche dans une vie plus vulgaire est bien traduite. Mais l'aspect clè de ce film est qu'il reste un conte, ce qui veut dire que tout n'y est pas cohérent, c'est ce qui fait la force du film je pense, mais je n'ai pas apprécié du tout l'expression du personnage excessif de La Geule, pour moi exagéré et gachant à de nombreuses reprises les scènes. Sa m'a déçu et beaucoup étonné. Mais j'ai passé un bon moment tout de même grâce à l'interprétation des acteurs!!
Eric Elmosnino est très bien mais l'hisoire ne m'a pas emballé. Encore une "bio" qui ne l'est pas finalement. Bref une hisoire sur Gainsbourg assez longue au final. Reste certaines scène et certains comédiens.
Eris Elmosnino est parfait dans son rôle, ainsi que Laetitia Casta. Le film, qui est véritablement un conte, souffre de quelques longueurs et envisage l'artiste trop superficiellement en insistant plus sur ses conquêtes que sur son génie.
Eric Elmosnino incarne assez bien le Gainsbourg au multiple visage que l'on connait. Joann Sfar a essayé de rassembler le plus de moments de vie pour nous permettre de suivre cette vie héroïque (sans même parler de la musique qui est ce qu'elle est : géniale !). De ce fait, le film souffre de transitions un peu délicates et qui laissent peu le temps pour souffler entre deux périodes, dommage !
Je ressors un peu déçu de cette séance. Dans ce film, j'ai vu beaucoup de bonnes idées malheureusement sous exploitées. Joan Sfar se perd un peu en cours de route. Au début, le récit d'un petit garçon qui devient Gainsbourg, ensuite on assiste simplement à une succession d'évènements au travers desquels on ne nous explique pas vraiment l'évolution du personnage. La période Gainsbarre est très négligée, à peine évoquée. Selon moi, le réalisateur a oublié son fil conducteur.On sort de la salle avec le sentiment de n'avoir rien appris sur l'artiste. Malgré tout, le personnage de Gainsbourg est brillamment interprété, avec un cynisme qui apporte toute sa saveur à la première moitié du film. Les personnages secondaires sont tout aussi bons. A mon avis, le gros défaut du film est de rendre ridicule le personnage de Bardot. On sent trop que Sfar ne l'aime pas, du coup il modère un peu trop l'importance qu'elle a eu dans sa vie. A partir de là, on est plus vraiment touchés par les péripéties sentimentales de Gainsbourg. Etant donné que la carrière n'est pas mis en avant non plus, on se perd un peu dans le film, qui n'a malheureusement aucune conclusion. Pour résumer, un film prometteur, mais qui ne va pas au boût de ses idées et qui a du mal à trouver une ligne directrice. Dommage.
Même si le film n'évite pas toujours le piège de l'illustration ( chaque étape de la vie du poète se trouve réduite à la chanson emblématique de l'époque ), il n'en demeure pas moins un excellent premier long métrage. Gainsbourg ( vie héroïque ) opte pour l'illusion plutôt que pour la véracité : davantage romancée qu'autre chose, l'oeuvre de Joann Sfar est un séduisant portrait d'artiste, d'un amoureux des femmes et de l'ivresse. Nous ne reviendrons pas sur la ressemblance existant entre Elmosnino et Gainsbourg, puisque tout a déjà été dit à ce sujet. Les chansons sélectionnées pour le film figurent donc parmi les plus connues ( Je T'aime, moi non plus ; L'homme à tête de chou ; Comic-Strip ; Le poinçonneur des Lilas...) mais l'intérêt principal réside en la brillante synthèse de la vie de l'artiste : enfance, débuts difficiles, voyages à l'étranger... Joann Sfar parvient à reconstruire plus d'un pan de cette existence gainsbourgeoise, et c'est là sa force. Bref, un très bon film qui permet de redécouvrir un artiste essentiel. A voir absolument.
Très bonne surprise que ce "Gainsbourg - vie héroïque" en ce début d'année 2010. Joann Sfar a eu la brillante idée d'ajouter à un biopic somme toute 'classique' une touche onirique et poétique avec notamment 'La Gueule', le double de Lucien Ginzburg, ce dandy à la fois manipulateur et protecteur, effrayant et séducteur, apportant à ce 'conte' moderne une certaine légèreté et une distance nécessaire qui nous fera d'avantage adhérer au film. Hormis la prestation douteuse de Sara Forestier, le casting est impeccable et on ne pourra qu'être époustouflé par le jeu et la ressemblance d'Éric Elmosnino avec Gainsbourg, sans que la personnalité de celui-ci ne soit annihilée pour autant. Même si le film de tire un peu en longueur vers la fin, je ne saurais que vous le conseiller!
Même si le film est plutôt bien, il est pourtant décevant dans l'ensemble. Le début est long, ennuyeux, sans grand intérêt. Puis l'histoire devient un peu plus prenante. On regrette que les relations de Gainsbourg avec Gréco, Bardot, Birkin et Bambou soient traitées en surface, expédiées en un quart d'heure, pas fouillées. Certaines histoires sont totalement oubliées : ses rapports avec Régine, Vanessa Paradis, sa fille Charlotte... En fait, le film est composé de flashes de la vie de Gainsbourg. D'une scène à l'autre il peut se passer dix ans, c'est assez déroutant. Par ailleurs, des gros problèmes de temporalité apparaîssent dans le film, comme si au montage, l'ordre des scènes avait été boulversé. Du coup, la narration se trouve sens dessus dessous et on ne sait plus où on en est. D'autre part, le traitement du film est très "bande dessinée" : le "double" de Gainsbourg apparaît d'une manière tout à fait originale et décalée, mais il est présent un peu trop souvent et empêche l'émotion de ressortir de scènes qui devraient être intenses. Côté interprétation, presque tous les acteurs sont bons. Outre Eric Elmosnino, qui est incroyable dans sa performance d'acteur, et dans les chansons également, Laetitia Casta campe une Bardot starifiée, Anna Mouglalis une Gréco pleine de sensualité, Lucy Gordon une Birkin irrésistible et irradiant de beauté, Mylène Jampanoï une Bambou qu'on ne voit pas assez. A noter la prestation courte mais jouissive de Claude Chabrol dans une des meilleures scènes du film. Parmi les ratés : Sara Forestier en France Gall, qui en fait trop, qui caricature, qui est toujours à côté et qui aurait dû s'abstenir de chanter ; quant au jeune garçon qui joue Gainsbourg jeune, ses répliques sentent souvent la récitation à plein nez. Le point fort du film, c'est la musique. Normal, après tout. Presque toutes les chansons sont interprétées par les acteurs, et elles sont toutes magnifiques et très bien interprétées. On s'y croirait.
Un sentiment de soulagement... la mémoire de gainsbourg est sauve. Le réalisateur n'avait pas assez d'ambition pour l'écornée même involontairement, ou bien était-ce simplement du respect, que l'on peut saluer. Au final, le mythe est comme revitalisé par ce film, dont l'utilité principale sera de transmettre la somme d'images qui le constituent à une nouvelle génération, celle qui a les rééditions des CDs (pas la vieille intégrale bleu ciel, pas les vinyles). On remet (cinq-) cent balles sur Gainsbourg. A la fin J. Sfar dit en post scriptum, en gros, "ce ne sont pas les vérités de Gainsbourg qui sont l'objet du film mais ses mensonges". Dommage. D'autant plus que le début du film établit avec astuce le rapport entre Gainsbourg et son double, et fait ainsi espérer que la fin du film ouvrira une réflexion (à faire par le spectateur) sur cette dualité. Mais Sfar se fatigue en chemin et laisse l'édifice construit au début se détruire pour rien. Pourquoi Gainsbourg nous parle encore? Que nous dit son cynisme et son désespoir? Est-il simplement mauvais? Pour ses poumons oui, mais au regard de l'histoire, dans le rapport lointain qu'il a avec nous, n'avait-il pas du courage de faire des pieds de nez permanents au système? Le titre dit "héroïque" mais pas le film, qui débouche sur du moralisme, se contentant de rappeler qu'avoir un coeur qui devient inerte, c'est mal. Le côté artiste raté nous rapproche sans doute plus de lui, nous qui rêvons et n'avons plus accès à rien, que l'admiration béate devant ses conquêtes. Toutes ces questions et bien d'autres, le film nous décourage de nous les poser. On nous impose une révision, un bachotage de la mémoire collective. Le début du film, réussi, s'évanouit. Reste Bardot dans la chambre de la cité des Arts, l'élégance de l'acteur principal, les insolites dimanches chez les parents Gainsbourg... Mais enfin on ne trouve rien en soi à la fin, on n'a rien appris. Une bonne note pour ne pas m'avoir donné la nausée que j'appréhendais
Film intéressant de part sa bancalité, la qualité des acteurs, surtout de Gainsbourg est notable. Mais c'est ce film qui mélange scènes purement "contes" et réalité faite de dépravation, sans clairement choisir son camp qui fait le charme. Il a le "cul" entre deux chaises, optant pour les deux avec une certaine audace, mais se ramasse assez souvent, n'arrivant pas à faire ce grand écart, on se demande donc à quoi sert le côté conte, trop vite mis de côté. Sinon c'est sympathique. Même si la phrase finale est hyper prétentieuse.
"Gainsbourg,vie héroïque" est loin d'être un biopic traditionnel.C'est effectivement un conte ancré dans la poésie et l'onirisme.Un film d'atmosphère,en apesanteur,où l'on traverse les époques comme s'il s'agissait d'un rêve éveillé.Le talent de conteur de Joann Sfar saute aux yeux.Il a un véritable univers,riche de métaphores et d'humour insolent qui lui vient de sa carrière de dessinateur de BD.Eric Elmosnino est un Gainsbourg confondant de vérité,et possède la même apparence "je m'en foutiste".Ne vous attendez pas à voir le parcours de Gainsbourg retracé fidèlement.Le film laisse place à l'imaginaire et au mythe autour de l'auteur-compositeur-interprète.Avec la superbe idée de "La Gueule"qui le suit partout et caractérise ses démons d'alcoolisme et de physique ingrat.C'est ainsi que l'on traverse les 2 heures,où sa jeunesse inspire beaucoup Sfar qui n'oublie pas les principales égéries de sa vie(Juliette Gréco,France Gall,Brigitte Bardot,Jane Birkin,Bambou),et rappelle quelques unes de ses provocations,dont la célèbre Marseillaise devant des paras énervés.La période Gainsbarre est moins convaincante,un peu expédiée,et tout simplement plus éloignée de l'univers fantasmagorique de Sfar.C'était une chance de la voir en avant-première avec les acteurs présents.Un conte sincère,certes perfectible,mais souvent insolite et original.
L'idée de sortir d'une certaine réalité en présentant un biopic sous forme de conte semblait très bonne. Malheureusement à l'écran, ça prend par moments l'eau : On aurait aimé qu'en présentant un spot pareil, le réalisateur se jette dans un trip complètement irréaliste, et on aurait aimé louer les efforts pour se détacher du biopic traditionnel. Cela ne prend pas, les marionnettes plutôt convainquantes ne sont pas assez présentes pour assurer une cohésion à la dimension du conte ; les confrontations de "ma gueule" avec Sege sont assez mauvaises dans le sens où l'acteur qui joue Gainsbourg semble avoir du mal à jouer réellement en face de personnages irréels ; fausse note aussi pour la volonté de s'échapper des topos du biopic, puisqu'on assiste à une suite de passages rapides et espacés, ou moins espacés, et aux plans clicheteux du genre l'arrivée de Bardot. Le reste est pourtant à mon goût convainquant, Eric Elmosnino est franchement convainquant, la photo est franchement agréable, et les passages comme ceux où apparait pour la première fois "l'homme à grosse tête" sont convainquants. Il en reste que Laetitia Casta n'arrive pas à la cheville de Bardot, mais sincèrement, qui le peut vraiment ?