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Un visiteur
2,5
Publiée le 23 janvier 2010
Un vie plutôt particulier , on se retrouve plus souvent dans l'imaginaire que la réalité ! La seule chose que j'ai aimé dans le film c'est l'histoire des chansons et la musique de Gainsbourg. Bon sinon un bon casting mais je suis déçu du film
La vie (héroïque ?) de Gainsbourg vue par le jeune surdoué de la BD, Joann Sfar, ça donne envie. Présentée comme un conte, ne vous déplaise, et non comme un classique biopic (l'horrible terme), l'entreprise est séduisante et plutôt adaptée au personnage, insaisissable et devenu sulfureux. La jeunesse de Gainsbourg (avec l'apparition de son double) constitue la meilleure part du film, sensible et vibrante. La suite est très inégale, quoique toujours élégante et interprétée par un Eric Elmosnino sidérant, nourrie des grandes rencontres féminines du chanteur. Si la liaison avec Bardot est incandescente (Casta, divine), les autres épisodes sont soit bâclés (Gréco, Bambou), soit trop convenus (Birkin), voire grotesques (Gall). A mesure que l'artiste se métamorphose en faiseur de tubes et se laisse avaler par son côté Gainsbarre, Sfar semble se désintéresser de son personnage et comme pressé d'en finir (voir les scènes jamaïcaines et la polémique autour de sa Marseillaise). Quant à ses dernières années, elles sont simplement escamotées, la déchéance etc. On était prévenu, ce Gainsbourg rêvé manque d'aspérités et se feuillette comme un livre pailleté où les jolies femmes se pressent, énamourées, à ses pieds. Restera la vision du petit garçon frondeur, portant l'étoile juive dans les rues de Paris, persuadé de devenir plus tard un grand artiste. Lucien Ginzburg aurait sans doute, lui aussi, retenu cette image indélébile.
PS : le film est dédié à Lucy Gordon qui, avant d'incarner Jane Birkin, était merveilleuse dans Les poupées russes. Elle s'est suicidée en mai dernier. Paix à son âme.
Le côté conte est vraiment bien réussi, sa conscience vraiment une bonne idée. L'acteur est incroyable, tout comme Laeticia Casta en BB est impressionant. Le reste, nous donne une impression de déja vu, une pâle copie de "la môme", avec un film bien trop long
Un film curieux, Sfar étant auteur de BD, la partie de son enfance et de sa période piano bar se tiens...on voit largement la patte du dessinateur et la fantaisie décalé du scénario, le personnage de La Gueule est d'ailleurs assez convaicant. Mais à partir de la période Bardot on entre dans un biopic "classique", interessant d'ailleurs ou Lucy Gordon en Jane Birkin est fabuleuse...c'est de loin le meilleur moment du film. Mais la fin est purement et simplement expeditive ! Gainsbarg ne fais pas long feu c'est le moins qu'on puisse dire, car entre la rupture avec Birkin et l'enfant qu'il a eu avec Bambou, cela ne dure que 10m...on a l'impression que Sfar a du rendre sa copie avant l'heure et on sort du cinéma avec un goût d'amertume. Déception donc, mais je m'y attendais un peu...
Une succession de saynètes sans qu'on comprenne le lien qu'il y a entre elles. Du coup, on s'ennuie un peu, en se demandant qui sera dans le prochain épisode. Sans compter sur les versions karaoké des morceaux du grand Serge. Mais bon, l'entreprise reste courageuse, et le film n'est pas déplaisant.
Un film qui ne m'a pas complètement convaincu, je voulais le voir pour en savoir un peu plus sur Gainsbourg, j'en sais plus mais je trouve que le film aurait pu être bien mieux, le côté bande dessiné avec les marionnettes pendant le film sa m'a tout simplement fatigué, et parfois les scènes s'enchainaient sans véritable rapport, et je trouve que certains passage sont traité trop rapidement, j'aurais aimé en voir plus sur sa relation avec les médias par exemple y a quasiement rien ! Sinon l'acteur principal est bluffant, tout comme l'actrice qui joue Jane Birkin, par contre pour France Gall ou Bardot euh bof. Bref je m'attendait a mieux mais sa mérite quand même la moyenne
La première heure est passionnante, la suite se résume à une énumération sans lien des moments de sa vie... Film dans l'ensemble trop sage, pas du tout à l'image de l'artiste. Malgrés tout, le coté héroïque de Gainsbourg est superbement raconté.
Ce mec là a évidemment un talent fou, passer de la BD au cinéma avec une telle aisance, c’est bluffant, et bon nombre de réalisateurs de la profession devrait en tirer quelques leçons… Ca fait plaisir de voir un biopic sortir des imageries traditionnelles pour nous offrir de pur moments d’invention comme en témoigne ce double du héros présent à ses côtés sous la forme d’un autre moi plus monstrueux : le côté Gainsbarre de Gainsbourg en chair et en os ou plutôt en personnage de BD vivant, il fallait y penser et il fallait oser ! Malheureusement, passé cet émerveillement premier, on n’a par la suite peu d’occasions de se réjouir si ce n’est de la performance à couper le souffle d’Eric Elmosnino et d’un casting à l’avenant, Casta/Bardot en tête ; ce qui n’est déjà pas si mal il faut l’admettre… Mais pourquoi ne pas avoir fait preuve d’autant d’invention dans la construction même du film. En effet on suit une chronologie parfaite qui supprime tout effet de surprise. Et chaque séquence souffre d’un manque de souffle et de rythme. Le film aurait mérité d’être plus court ou alors de développer ce qu’il ellipse justement : on passe d’une tranche de vie à une autre de façon assez abrupte alors que l’intérieur de chaque séquence est délayé. D’abord l’enfance puis les séquences concernant chaque femme importante de la vie du Beau Serge sont traitées d’une manière tellement fidèle à ce qu’on pouvait imaginer que du coup on s’ennuie un peu… A voir cependant pour les talents conjugués de Sfar et Elmosnino.
Je mets 2 étoiles pour le jeu des acteurs qui est vraiment superbe et parce que le côté conte est intéressant. Par contre, on sent bien passer les 2heures de film... trop long et lent.
Un film ambitieux qui a le mérite de peindre avec fidélité le "personnage" de Gainsbourg à travers ses âges, ses époques, ses inspirations, ses conquêtes mais qui sombre malgré tout dans le stéréoptype de l'homme à femme provocateur. On n'est pas vraiment déçu puisqu'on s'attend à ça, mais on regrette quand même que le scénario ne vienne pas apporter plus de profondeur à l'image du rebelle qu'on ne connaît que trop. Peut être parce que si l'artiste était brillant, la vie de l'homme elle, n'avait rien d' "héroïque" ni même de spécial...En tous cas le film, malgré ce qu'il annonce ne nous démontre pas le contraire. Boire, baiser, fumer : Etre un héros ? ...Mieux vaut s'en tenir à la B.O (évidemment).
Moi qui adore Gainsbourg,j'ai bien aimé,mais je suis un peu déçu.Elmosnino et Casta,respectivement Gainsbourg et Bardot,sont troublants de mimétisme.J'ai trouvé lourd le "double" marionnette de Gainsbourg,donc l'aspect conte ne m'a pas semblé justifié.Et Katerine en Boris Vian fait du Katerine...
J'ai vu le film à sa sortie hier. J'ai été déçu. Si les acteurs sont bons (à l'exception de Philippe Katherine qui joue aussi mal Boris Vian qu'il le chante), certaines scènes traînent terriblement en longueur, surtout sur la période de l'enfance de gainsbourg à mon avis trop présente dans le film. Ensuite, je n'ai pas aimé les personnages en carton-pâte qui apparaissent tout au long de l'histoire. Cela finit par être agaçant et puis à l'heure des effets spéciaux numériques, je pense qu'on aurait pu faire mieux. Enfin, et c'est ma principale critique, la musique de gainsbourg est largement sous-utilisée dans le film et avec une BO potentielle aussi brillante, c'est bien dommage! Pierre
voila j'ai vu, depuis le temps que j'atendais un biopic. Le jeu d'acteur est stupéfiant, j'ai compris pourquoi"vie héroique" ou "conté par" sont aposés à l'affiche, le film est assez particulier, je crains qu'il ne fasse pas autant d'entrée qu'on veille le laisser entendre.
Sfar livre un film personnel (trop) sur Gainsbourg sans jamais craindre la foudre des fans et du public, un bon point pour le réalisateur. Si l'on pourra regretter le manque d'éléments concernant les passions que pouvait déclencher l'artiste (si ce n'est dans la dernière partie du film), on reste admiratif du travail d'Eric Elmosnino et satisfait de l'oeuvre. Ni plus ni moins.