Génial, la greffe de l'univers de Joan Sfar avec celui de Gainsbourg fonctionne très bien. Une vision onirique/héroïque qui nous sauve d'un hommage trop empesé et respectueux tout en nous réconciliant avec une partie de notre histoire.
Un beau début ,digne d'un grand film...Malheureusement la fin reste en suspend...un manque d'engagement qui casse cette belle tentative de nous raconter ce merveilleux conte heroique
Ah, ce Joann Sfar, quel artiste ! Dans l'esprit de ses bandes dessinées, il innove complètement quant à la biographie simple, et donne un côté attractif aux passages de sa vie qui ne le sont pas . De plus, une grande partie sur l'enfance de ce cher Gainsbourg est présente, et ne peut en aucun cas nous déplaire.
Avec des reprises saisissantes à s'y méprendre de Gainsbourg par Eric Elmosnino (qui, soit dit en passant, joue Serge à merveille ! ), et le talentueux pianiste Gonzales .
Je suis coréen. il y a 6jours je suis allé voir ce film. Je pense que ce film est nouveau et original. Il y a beaucoup de mélange de techniques. Je connaissais un peu Gainsbourg avant, mais ce film est une bonne façon pour en savoir plus sur cet artiste.
La présence de Gainsbourg dans l'esprit français est brûlante. Son exposition l'an passée à la Cité de la musique, les disques de reprises et son influence dans la musique ne cessent de le maintenir parmi nous. Après ça, on craint que le film ne puisse déployer sa propre autonomie artistique. Et non ! La première partie du film vient violemment nous contredire. Le spectacle est d'une formidable liberté de ton, où la bande-dessinée, la musique et la peinture se mèlent pour le meilleur de ce que sera l'idée du conte de Sfarr. Car patratra, la flamme se ternit et s'éteint. Le film redescend du nuage sur lequel il était perché pour une deuxième partie bien lisse. On ne regrettait pas d'être venu, on se languit maintenant de quitter la salle en fin d'un film qui s'est trop schématisé jusqu'à nous laisser indifférent. Soulignons au mileu de tout cela la bonne tenue générale des jeux d'acteurs (Sara Forestier est tout juste drolissime et Laetitia Casta réinvente BB). A noter que Sfarr a eu l'élégance de ne pas insister sur le Gainsbarre et son Gainsborough
piaf coluche gainsbourg.... rien qu'à l'affiche, cela ne mèrite même pas le détour. Vivement les images de synthèses parfaitement réussies pour que se délectent amateurs de: "oh dis donc , qu'est ce qu'il le fait bien." Il faut vraiment être à court d'idée et prétentieux pour vouloir s'attaquer à ce genre de biographie. Et finalement de prétentieux à cuistre il n'y a qu'un pas. Que l'on m'explique l'intérèt de ce genre de film qui singe mal la réalité et n'apporte qu'une vision pauvrement étriqué des sujets abordés. Suite logique des karaokés et des émissions starac, nouvelle star, du mauvais canada dry. Patrick Sébastien nous a fait un gainsbarre en présence de gainsbourg en toute modestie avec toute l'émotion de l'original en présence du double. Aprés laisser faire les historiens et créer des histoires originales avec de vrais scénaristes, vautour du cinoche sans envergures.
ce film m'a troué le cul comme aurait pu le dire Serge.... j'ai eu une inquiétude sur le personnage de "la gueule" au début du film mais vite effacé par la suite un film etrange, poetique et merveilleusement bien interprété