Après le médiocre Transporteur II, Luc Besson remet ça à nouveau en Europe, entre la France et l'Ukraine, toujours avec Jason Statham, mais avec cette fois-ci Olivier Megaton derrière la caméra.
Eh bien même si le début m'a fait craindre le pire (quoique pire que le numéro 2, ce n'était pas faisable) finalement, ce troisième volet ne s'en tire pas mal. D'accord, le scénario est complètement incohérant, avec un méchant qui engage un chauffeur pour déplacer un colis qu'il aurait très bien pu déplacer lui-même, voir ne pas déplacer du tout. Mais il fallait bien un prétexte pour justifier tous ces combats et ces poursuites automobiles !
Mais quand je dis "tous", c'est assez gentil, car ils ne sont finalement pas très nombreux, pour un film d'action, et les passages de dialogues sont bien trop longs pour ne rien dire. Des dialogues bien mauvais d'ailleurs, mais ce n'est pas ce qu'on demande à ce genre de film. Alors pourquoi Besson s'est-il senti obligé d'en mettre tant au détriment des scènes d'action ? On se le demande.
Ce ne retire pas la qualité de celles-ci, quoique les combats sont assez confus à cause d'une caméra qui change de plan sans arrêt et bouge tout le temps (décidément très à la mode depuis quelques temps... ), alors que les poursuites automobiles sont déjà bien plus sympatiques.
Au casting, on retrouve donc toujours Jason Statham, mais également François Berléan qui se fait toujours plaisir en jouant ce pauvre flic désabusé, dont on se demande comment il est devenu ami avec le personnage principal. Et face au héros, on retrouve cette fois Robert Knepper, alias T-Bag dans "Prison Break". Le problème, c'est qu'on a l'impression de revoir ici le même personnage, avec les mêmes tics au visage. Ce n'est pas bien grave, car son personnage est du même style, presque aussi barjot, mais le pauvre acteur ne risque pas de se faire offrir beaucoup de rôles différents à ce rythme là.
Bref, ce Transporteur 3 est finalement presque aussi bien que le 1er.