AlloCiné
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Votre avis sur Solomon Kane ?
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Yetcha
Un bien étrange film par ses aspects : de bon moment passé, de bonne tuerie violente, de belles images etc... Mais de l'autre côté il y a : on en retiendra rien, au fait comment il s'appelle ce film, ouais c'est quand même un peu naze je préfère Conan, y'en a marre des clins d'oeils religieux plus que suggérés! Et puis quand même ce "petit" anachronisme qui fait mal (des photos en 1600!!!). A vous de voir si vous n'avez rien d'autre à voir de mieux! Le film à voir en surfant sur le net en même temps!
defleppard
Une série B médiocre.................................................!
HamsterPsycho
Ma note valorise uniquement les effets spéciaux et les décors qui sont plutôt bien travaillés dans cette ambiance démoniaque et de damnation. L'intérêt de l'histoire en elle-même est réduit voire inexistant. Le scénario n'est pas convaincant dès le début, dès la
spoiler:
soi-disant prise de conscience de Kane sur ses exactions
. Ce n'est qu'une boucherie du début à la fin vaguement légitimée par le synopsis et les abus de ralentis héroïques vont jusqu'à l'exaspération.
. Ce n'est qu'une boucherie du début à la fin vaguement légitimée par le synopsis et les abus de ralentis héroïques vont jusqu'à l'exaspération.
Oscillant entre Van Helsing pour son personnage principal, et « Le seigneur des anneaux » pour son aspect Heroic fantasy ressortant à la fin du film ce « Solomon Kane » n'est malheureusement rien d'autre qu'un énième film de série B. Bourré de défauts, ce film est une insulte à l'intelligence du spectateur dès les premiers instants avec ce sosie du pauvre de Hugh Jackman, Purefoy faisant pathétiquement ce qu'il peut pour le plagier. Le film est globalement au niveau d'un direct to DVD avec son canevas prévisible et remplis de clichés. En effet on a droit au repentir d'un guerrier qui grâce à une gentille famille croyante (et de la jolie fille pure) retrouve le chemin de la paix, puis suite à une péripétie tragique et convenue reprend les armes pour délivrer sa belle. Le scénario est à la fois pervers et maladroit, pervers car il justifie sa violence par la chrétienté que représente le héros par son désir de rédemption, la famille croyante et non violente, et aussi gratuite qu'inutile : la crucifixion. Maladroit car construire un anti-héros est une tache difficile, les scénaristes ayant ici recours à de vieilles et usées ficelles du cinéma (« suicide » du père et combat contre le frère maléfique) pour construire une personnalité torturée qui trompera pas grand monde tant ce schéma est éculé depuis bien longtemps. La réalisation quant a elle peine à insuffler la vivacité et l'intérêt qui manque à l'histoire tant elle est lourde et pleine d'effets kitsch que sont les ralentis de Kane, cette lourdeur générale appuyée par l'utilisation de la musique grandiloquente et larmoyante à souhait.Sans finesse ou nuances, elle est là pour, comme le scénario ou les ralentis, forcer le spectateur par tous les moyens à croire à la profondeur d'un scénario indigent. Le cinéma chuchote à l'oreille des gens, leur caresse le regard pour les orienter, « Solomon Kane » lui, comme son personnage assène coups et brulures au spectateur pour se faire comprendre et respecter. Croyez ou mourrez.
Film singeant beaucoup de séries d'action des années 80, avec quelques effets spéciaux.
Rendu assez drôle mais c'est tellement boosté aux hormones testostérone que ça frôle en continu le débile.
Dommage
Rendu assez drôle mais c'est tellement boosté aux hormones testostérone que ça frôle en continu le débile.
Dommage
Ca sentait le bon gros navet à plein nez, notamment à cause de certaines critiques ici (et ailleurs), mais le film n'est pas mauvais, au contraire! Certes, dans le genre, il y a le poids lourd nommé le Seigneur des Anneaux, mais Solomon Kane n'a pas l'ambition de le détrôner. Il propose tout de même une histoire bien sympa de rédemption personnelle combinée à la guerre entre le Bien et le Mal, des effets spéciaux de très bonne facture, et un bon rythme du début à la fin. Je vous conseille de lui donner une chance!
selenie
D'abord drôle de casting, que fait Max Von Sidow ici ppour un rôle si minime ?! Et qui est James Purefoy à part être la pâle copie de Hugh Jackman, dont d'ailleurs le film "Van Helsing" est une évidente source d'inspiration pour le réalisateur. La première heure est un début qui se met en place difficilement avec un héro qui emplit de remords, qui se rachète une conduite mais retourne facilement à ses premiers amours pour une vengeance aux causes faciles. La seconde partie est celle de la vengeance donc, avec son lot d'action normalement. Mais les scènes d'action sont mollassones avec un final contre un monstre qui peut surpendre (ironie). Malgré des bons décors te de bons costumes le film reste trop sage et trop académique. Dommage car il y a du potentiel.
Objectivons
Film du genre action et fantastique assez sympa, qui propose une histoire qui tient la route et qui développe des thèmes intéressants. Les combats sont agréables à suivre. Je le qualifierais de super Van Helsing.
Au départ, je n'avais pas vraiment envie d'aller voir "Solomon Kane". Disons que je suis entrée dans la salle par dépit... et je n'ai (presque) pas regretté d'avoir dépensé 2 heures de mon temps devant ce film.
La première partie est très bonne, voire excellente. James Purefoy (que j'avais déjà vu dans "Resident Evil") révèle ici toute la hauteur de son talent et compose un personnage tour à tour terrifiant (la séquence d'ouverture est un petit bijou) et touchant (sa rencontre avec la famille de voyageurs). Néanmoins, l'intrigue s'enlise un peu dès l'instant où la jeune fille se fait kidnapper. On assiste alors à une succession de scènes déjà vues et revues dans d'autres métrages, ce qui est bien dommage. La fin est quant à elle convenue au possible.
La première partie est très bonne, voire excellente. James Purefoy (que j'avais déjà vu dans "Resident Evil") révèle ici toute la hauteur de son talent et compose un personnage tour à tour terrifiant (la séquence d'ouverture est un petit bijou) et touchant (sa rencontre avec la famille de voyageurs). Néanmoins, l'intrigue s'enlise un peu dès l'instant où la jeune fille se fait kidnapper. On assiste alors à une succession de scènes déjà vues et revues dans d'autres métrages, ce qui est bien dommage. La fin est quant à elle convenue au possible.
Une épopée epique et héroïque d'un homme qui a renoncé au mal pour échapper à son destin. Quelques bonnes idées notamment dans le traitement du fantastique mais malheureusement le rôle est bien trop surjoué pour être véritablement crédible. Un final également baclé qui nuit à l'ensemble malgré de magnifiques couleurs.
Il fallait bien ce titre, rappelant à un grand film qu’il me reste d’ailleurs à voir, pour pimenter la catastrophe qu’est Solomon Kane. On la sent venir de loin : l’amorce à la Indiana Jones introduit un assoiffé de sang qui déjoue les pièges juste parce que le scénariste le veut bien et on se fiche de la continuité du moment qu’on arrive à placer les jolis monstres. Voilà les symptômes de tares tartes.
Le titre arrive après cinq minutes mais on le sent déjà beaucoup trop confiant dans sa gloriole pour ce que cette bande-annonce intégrée nous promet. Ça ne rate pas, encore que la classe forcée de James Purefoy se délite de manière relativement intéressante pour s’allier aux vingt minutes que Postlethwaite occupe à l’écran : ce passage empreint de paix et de modestie est le ”meilleur”, même s’il est grossièrement détouré et soigné dans le seul but de mieux exploser sous l’effet de la grosse injustice qui fait jaillir le sang et couper des têtes. Ah, il faut aussi en profiter parce qu’on ne connaîtra d’autre attachement aux personnages que dans ces courts moments.
C’est de là que part la débandade totale : des rafales de clichés visuels (épée de feu, démon – très moche –, urukais recyclés, miroirs qui servent de passages), textuels (”personne ne se révoltait contre le mal”, ”je paierai le prix de l’Enfer”, ”seul Dieu peut m’aider”, ”elle est mon âme”, ”aaah”, ”urrghhh” sont parmi les meilleures lignes), sonores (des gros splortchs avec les lames qui pénètrent les corps, et plusieurs cris Wilhelm parce que why not) et situationnels (plein de sauvetages de dernière minute, quelques frustrations pour faire monter la mayonnaise, le frère disparu qui est devenu le méchant pas beau, un tas de cas déséspérés dont on se sort avec héroïsme, quitte à copier-coller des scènes). La musique, c’est ce qu’on devait passer dans les ascenseurs de Versailles au XVIIème siècle.
Tout est jeté en vrac pour propulser les protagonistes vers une fin qu’on pourrait qualifier d’attendue si elle avait le moindre intérêt (j’ai failli ne pas réaliser le moment où Kane remporte son ”épique” combat final), à se demander si tout le monde ne s’ennuyait pas déjà de tourner ce machin. Ou alors l’équipe pensait déjà aux deux suites qui, Dieu merci, n’ont jamais vu le jour. Mais ce qui est épatant, c’est que malgré le n’importe quoi apparemment touffu qui est la matière première de l’œuvre, elle est lente ! Sûrement parce qu’elle surjoue le suspense et a de la peine à prendre son temps à l’idée qu’il va falloir placer un massacre tous les quarts d’heure. Von Sydow a vraiment eu une carrière bizarre.
→ https://septiemeartetdemi.com/
Le titre arrive après cinq minutes mais on le sent déjà beaucoup trop confiant dans sa gloriole pour ce que cette bande-annonce intégrée nous promet. Ça ne rate pas, encore que la classe forcée de James Purefoy se délite de manière relativement intéressante pour s’allier aux vingt minutes que Postlethwaite occupe à l’écran : ce passage empreint de paix et de modestie est le ”meilleur”, même s’il est grossièrement détouré et soigné dans le seul but de mieux exploser sous l’effet de la grosse injustice qui fait jaillir le sang et couper des têtes. Ah, il faut aussi en profiter parce qu’on ne connaîtra d’autre attachement aux personnages que dans ces courts moments.
C’est de là que part la débandade totale : des rafales de clichés visuels (épée de feu, démon – très moche –, urukais recyclés, miroirs qui servent de passages), textuels (”personne ne se révoltait contre le mal”, ”je paierai le prix de l’Enfer”, ”seul Dieu peut m’aider”, ”elle est mon âme”, ”aaah”, ”urrghhh” sont parmi les meilleures lignes), sonores (des gros splortchs avec les lames qui pénètrent les corps, et plusieurs cris Wilhelm parce que why not) et situationnels (plein de sauvetages de dernière minute, quelques frustrations pour faire monter la mayonnaise, le frère disparu qui est devenu le méchant pas beau, un tas de cas déséspérés dont on se sort avec héroïsme, quitte à copier-coller des scènes). La musique, c’est ce qu’on devait passer dans les ascenseurs de Versailles au XVIIème siècle.
Tout est jeté en vrac pour propulser les protagonistes vers une fin qu’on pourrait qualifier d’attendue si elle avait le moindre intérêt (j’ai failli ne pas réaliser le moment où Kane remporte son ”épique” combat final), à se demander si tout le monde ne s’ennuyait pas déjà de tourner ce machin. Ou alors l’équipe pensait déjà aux deux suites qui, Dieu merci, n’ont jamais vu le jour. Mais ce qui est épatant, c’est que malgré le n’importe quoi apparemment touffu qui est la matière première de l’œuvre, elle est lente ! Sûrement parce qu’elle surjoue le suspense et a de la peine à prendre son temps à l’idée qu’il va falloir placer un massacre tous les quarts d’heure. Von Sydow a vraiment eu une carrière bizarre.
→ https://septiemeartetdemi.com/
RealPrime
Un nom de personnage bien puissant qui devrait impressionner, et pourtant malgré un départ canon qui était de bon augure, les premières longueurs sont apparues mais pour autant, lorsque l'action arrivait, c'était très bon malgré un homme dont la moralité est de ne plus vouloir tuer, tel un homme d'église sauf qu'il à l'option épée.
spoiler:
Un récit dont la chronologie fut un mystère pour nombre de raison : des décors moyenâgeux sublimes aussi bien pour les châteaux que pour les villages, des costumes allant également du Moyen-âge au gothique de la renaissance (dont des médecins de la peste), des accessoires de guerre s'étant visiblement planter d'époque (épée de style Mousquetaire & pistolet à poudre), longue séquence de crucifixion m'ayant profondément choquer pour le hors sujet chronologique et n'allant absolument pas avec le continent sur lequel le film se déroule.
Visuellement donc, si l'ensemble est canon et nous transporte donc dans un 16ème siècle qui visiblement n'à rien du siècle en question, la technique fut réussie. Un film se comparant à "Van Helsing" & "Le seigneur des Anneaux"... Trop vendeur mais l'espoir fait toujours vivre car en effet, même ces récits ne montrent jamais les éléments cités plus haut (hormis pour Van). spoiler: Numériquement parlant, la scène du démon fut une mi déception pour la courte durée et son design à moitié léger. Le casting fut bon mais certains passage ont cruellement manquer de conviction pour mener à bien cette aventure périodiquement perdue.
De plus, notre principal intéresser (James Purefoy) m'à nettement plus rappeler Hugh Jackman par son jeu et son visage très ressemblant. Par conséquent, je ne voyais que ce dernier à travers le rôle. Le final presque bâcler se conclu sur une possible suite qui n'aura s'en doute jamais vu le jour et je puis presque dire que ça n'en est quasiment pas un drame. Un héros littéraire médiéval ou romanesque, gothique ou catholique, un perdu de l'histoire ? compliquer est la réelle position historique de Sir Kane.
Visuellement donc, si l'ensemble est canon et nous transporte donc dans un 16ème siècle qui visiblement n'à rien du siècle en question, la technique fut réussie. Un film se comparant à "Van Helsing" & "Le seigneur des Anneaux"... Trop vendeur mais l'espoir fait toujours vivre car en effet, même ces récits ne montrent jamais les éléments cités plus haut (hormis pour Van). spoiler: Numériquement parlant, la scène du démon fut une mi déception pour la courte durée et son design à moitié léger. Le casting fut bon mais certains passage ont cruellement manquer de conviction pour mener à bien cette aventure périodiquement perdue.
De plus, notre principal intéresser (James Purefoy) m'à nettement plus rappeler Hugh Jackman par son jeu et son visage très ressemblant. Par conséquent, je ne voyais que ce dernier à travers le rôle. Le final presque bâcler se conclu sur une possible suite qui n'aura s'en doute jamais vu le jour et je puis presque dire que ça n'en est quasiment pas un drame. Un héros littéraire médiéval ou romanesque, gothique ou catholique, un perdu de l'histoire ? compliquer est la réelle position historique de Sir Kane.
Doté d'une ambiance réussie, du surtout à la qualité de la réalisation et de la photo tout deux soigné du début à la fin, c'est dans la molesse de l'action et du héro que Solomon Kane lasse plusieurs fois. En effet, les scènes d'action sont sans génie à cause de chorégraphie vue et revue. L'acteur principal lui, surjoue un peu trop, ce qui empeche de s'attacher à lui...
Solomon Kane, un film qui ne m'attirait pas particulièrement. Mais ayant un peu de temps, je me suis laissé tenter.
Solomon Kane (James Purefoy) est un guerrier sans pitié, froid et sanguinaire. Un jour un messager du diable vient le trouver et réclamer sont âme, celle-ci ayant été l'objet d'un pacte. Mais Kane n'ayant jamais conclu de pacte avec le diable, refuse de se laisser emmener. Il va alors fuir, puis s'exiler et choisir de mener une vie pieuse et sans violence, dans l'espoir de racheter son âme. Sur sa route il rencontre une famille, avec laquelle il décide de voyager. Mais victimes d'une embuscade, leur fille est enlevée, et presque toute la famille est décimée sous les yeux de Kane, impuissant. Avant de mourir, le père confie une mission à Kane : s'il sauve sa fille, son âme sera libérée.
Héros imaginé par Robert E.Howard et transposé au cinéma par Michael J.Basset, Solomon Kane est un homme qui a choisi la voie de la non-violence, mais qui va y être contraint pour servir la bonne cause. Dieu veut qu'il se batte, alors il se battra.
Vu comme ça, c'est un énorme prétexte à la baston, à la barbarie la plus totale, et aux massacres. On se fiche un peu des raisons pour lesquelles il se bat, tout ce qu'on veut c'est voir du sang et des boyaux. Voilà en gros le scénario du film. Le but de Kane est en principe la rédemption de son âme, c'est ça qui devrait nous tenir en haleine. Mais au final on s'en fiche un peu, on attend juste qui dérouille le gros méchant pas beau. Ses états d'âme de non-violent sont lourds et mal amenés, et n'apportent pas au film l'intensité dramatique qu'il devrait avoir.
Je ne connais pas l'œuvre originale, alors je ne me permettrai pas de remettre en cause sa qualité. Mais ce que nous montre ce film, c'est juste des grosses bastons entrecoupées de quelques discussions pas très très intéressantes. Peut-être que le héros original était plus fouillé, plus profond. Celui-ci est plutôt fade.
Esthétiquement le film est plutôt réussi, et les scènes de combats sont agréables à suivre (c'est déjà ça). On ne s'endort pas mais on ne rentre pas dans le film non plus. On se demande juste pourquoi sauver une fille qu'il connaît à peine sauvera son âme. On aimerait en apprendre plus sur lui, le personnage de Kane aurait mérité d'être plus approfondi. Dommage.
Au final, un film d'action bien bourrin, rien de plus. Dans le fond ce n'est pas un mauvais film, c'est juste sympa c'est tout. Il semble poser les bases d'une saga, où le 1er épisode serait une présentation du personnage, à voir.
Solomon Kane (James Purefoy) est un guerrier sans pitié, froid et sanguinaire. Un jour un messager du diable vient le trouver et réclamer sont âme, celle-ci ayant été l'objet d'un pacte. Mais Kane n'ayant jamais conclu de pacte avec le diable, refuse de se laisser emmener. Il va alors fuir, puis s'exiler et choisir de mener une vie pieuse et sans violence, dans l'espoir de racheter son âme. Sur sa route il rencontre une famille, avec laquelle il décide de voyager. Mais victimes d'une embuscade, leur fille est enlevée, et presque toute la famille est décimée sous les yeux de Kane, impuissant. Avant de mourir, le père confie une mission à Kane : s'il sauve sa fille, son âme sera libérée.
Héros imaginé par Robert E.Howard et transposé au cinéma par Michael J.Basset, Solomon Kane est un homme qui a choisi la voie de la non-violence, mais qui va y être contraint pour servir la bonne cause. Dieu veut qu'il se batte, alors il se battra.
Vu comme ça, c'est un énorme prétexte à la baston, à la barbarie la plus totale, et aux massacres. On se fiche un peu des raisons pour lesquelles il se bat, tout ce qu'on veut c'est voir du sang et des boyaux. Voilà en gros le scénario du film. Le but de Kane est en principe la rédemption de son âme, c'est ça qui devrait nous tenir en haleine. Mais au final on s'en fiche un peu, on attend juste qui dérouille le gros méchant pas beau. Ses états d'âme de non-violent sont lourds et mal amenés, et n'apportent pas au film l'intensité dramatique qu'il devrait avoir.
Je ne connais pas l'œuvre originale, alors je ne me permettrai pas de remettre en cause sa qualité. Mais ce que nous montre ce film, c'est juste des grosses bastons entrecoupées de quelques discussions pas très très intéressantes. Peut-être que le héros original était plus fouillé, plus profond. Celui-ci est plutôt fade.
Esthétiquement le film est plutôt réussi, et les scènes de combats sont agréables à suivre (c'est déjà ça). On ne s'endort pas mais on ne rentre pas dans le film non plus. On se demande juste pourquoi sauver une fille qu'il connaît à peine sauvera son âme. On aimerait en apprendre plus sur lui, le personnage de Kane aurait mérité d'être plus approfondi. Dommage.
Au final, un film d'action bien bourrin, rien de plus. Dans le fond ce n'est pas un mauvais film, c'est juste sympa c'est tout. Il semble poser les bases d'une saga, où le 1er épisode serait une présentation du personnage, à voir.
Pluvieux, violent, fantastique (le genre), voilà un film assez efficace. Il manque un peu d’humour et d’amour. Pas l’amour de son prochain, l’amour pour une femme. Il manque des caresses, des baisers, du sexe quoi ! Bon Dieu ! Zut, j’ai juré, serais-je promis à m’asseoir à la gauche du Diable... ? La fin appelle-t-elle pour autant une suite des aventures de ce héros christique et bien sombre à la Marvel ? Ne vaudrait-il pas mieux s’en tenir là ? Car si le film commençait bien il s’est enlisé dans un conventionnel quelque peu ennuyeux.
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