J'étais chez mon fournisseur de dvd préféré et je tombe, moi fan modéré de la familia Argento, sur ce film que je ne connais ni d'Eve Ruggieri ni d'Adam Sandler. Je le prends que voulez-vous ! Je mets un peu de temps à le voir sans vraiment en savoir davantage, gardant une tension curieuse entre nous. Et pis un jour le moment fatidique : je suis prêt à encaisser 1 h 30 min d'Adrien Brody qui a au moins le mérite de me faire rire contrairement à la fausse crédibilité d'un Di Caprio. Je m'attends à un grand classique. On regarde un giallo non pour son originalité mais pour réfléchir sur l'issue tout en flippant. Mais que faire ? Que faire devant ce poncif certes mais qui est mal réalisé, mal joué, mal écrit. Même tourné en dérision, le film ne se rattrape pas parce que Dario se rappelle à ma mémoire. Un vulgaire téléfilm où Corinne Touzet aurait pu être un tantinet plus perspicace, voilà ce que c'est... Giallo. Giallo, c'est l'anti-giallo : rien de ce qui fait le genre (ou si peu) n'est reconnaissable. Plus que d'être déçu, je suis consterné et plongé dans une incompréhension honnête - je suis en droit de me demander ce qui a bien pu se passer. Alors Dario, une p'tite grippe ? Une angine ?
Un film très moyen, Dario Argento a su faire beaucoup mieux, s'est-il affaibli ?? Tout d'abord le scenario est beaucoup trop simple, la vf est abominable, le jeu d'acteur très peu convaincant ainsi que les personnages qu'ils interpretent, surtout les victimes du tueur qui ont des réactions ridicules et pitoyables face à lui. Quant à la fin on se pose plusieurs question après la dernière seconde, Argento a expedié trop vite le final qui s'avèrait rassurant pour le film. Ce "Giallo" n'était donc pas si utile que ça, il ne nous apporte rien de nouveau et peu de scènes interressante ainsi qu'une enquete aussi simple qu'ennuyeuse car on n'a pas besoin de chercher l'identité du tueur vu qu'on le connais dès le début, le seul but c'est de chercher comment les personnages principaux vont réussir à la trouver. Néanmoins, quelques points rattrape l'inutilité du film: tout d'abord, le psychopate affreusement laid est assez interressant, son but est d'effacer la beauté des femmes pour se rendre "beau", le passé de celui-ci est peut-être trop cliché (quand on parle de passé, celui du flic est certainement inutile à moins qu'Argento ai voulu simplement nous montrer plus de sang éclabousser). Ce tueur-tortureur sera pour certains aussi effrayant qu'attachant, on peut avoir de la compassion pour lui lorsqu'on se met à sa place. Mais ce n'est pas ça qui va faire du film un bon film, malgré les nombreuses scènes très sanglantes mais (presque) pas gores et l'ambiance lourde et pesante qui arrive, tout de même, à nous angoisser un minimum. La bande son, elle, n'est pas vraiment exeptionnelle, ce qui pourra accuentuer l'ennuie de certains. En conclusion "Giallo" est loin d'être bon, mais peut tout de même se laisser regarder pour les quelques points positifs rattrapant un peu la simplicité de l'histoire, et l'absurdité des personnages. 2.5/5 avec générosité.
Dario Argento est avec Mario Bava le créateur du giallo qu'il a porté à son zénith dans les années 70. Depuis "Inferno" en 1980 , le petit maître transalpin a un peu perdu de sa splendeur malgré quelques thrillers plutôt réussis comme , "Le sang des autres", "Card Player" ou "Aimez-vous Hitchcock ?" qui ne compensent pas la façon calamiteuse dont il a clos sa fameuse série des trois madre entamée pourtant de la plus brillante des manières avec "Suspiria". Le casting international comme au bon vieux temps où il convoquait les Karl Malden, David Hemmings ou Anthony Franciosa n'apporte pas le souffle attendu à ce film un peu anémique dans lequel Adrien Brody semble complètement perdu. Reste une enquête assez classique et des meurtres en phase avec la vogue trash actuelle. A noter que le tueur ressemble étrangement à Jigsaw, ce qui confime le manque d'inspiration d'Argento qui ne semble plus savoir à quel saint se vouer.
Un classique, Argento nous avais habituer à beaucoup mieux. Les acteurs ne sont pas convainquant et le scénario est d'une banalité clémente. Rien à retiré de ce Slasher banal, si ce n'est qu'il est divertissant.
Encore un lamentable film d'horreur de Dario Argento dont je n'ai encore jamais découvert une oeuvre efficace tant ses scénarios sont bidons et sa mise en scène désastreuse...
Giallo est un film réalisé en 2008 et sortit en direct to DVD en 2011 il y’a très peu de temps. Ce film réalisé par le reconnu Dario Argento (Trauma, Ténèbres, Suspiria, Masters of horror) est le dernier d’une grande liste de film réalisé par ce maître italien mais aussi le premier film que je regarde de ce réalisateur. Une chose est sûr ma première rencontre avec ce maître de film d’horreur italien me laissera un certain goût amer et particulier… En effet, suivant les critiques vraiment peu élogieuses, ce film ne serait-il qu’un accident ?! Je l’espère sincèrement. Car Adrien Brody dans le casting n’y changera rien (même avec des deux rôles, oui deux rôles vous avez bien lu !) ne passant tout son film qu’à fumer des cigarettes, sincèrement les bons acteurs de ce film se compte sur le bout des doigts car seul Elsa Pataky dans le rôle de Céline, la victime du tueur en série qui s’en sort pas trop mal mais soulignons le fait que le rôle qu’elle assume assez bien était vraiment difficile car elle passe quasiment tout le film enfermé dans un espace clos et attaché. Adrien Brody n’est vraiment pas super quoi que Dario Argento a tout de même essayé de s’accorder à la psychologie de son flic solitaire, quand à Emmanuelle Seigner elle livre une prestation hétérogène, tantôt crédible, tantôt pathétique. La musique quand à elle, est parfois là ou elle n’a aucun lieu d’être ou quelquefois également en adéquation avec la scène, quand au doublage français il est vraiment ridicule. Un clin d’œil toutefois intéressant au film Juno avec Ellen Page sous forme de pancarte de cinéma dans la rue. Le scénario quand à lui, écrit par Dario Argento lui-même est vraiment trop simpliste essayant de redresser le faible niveau avec quelques flashbacks mais totalement vain, en effet le mobile du tueur est vraiment ridicule. Il se révèle vraiment faible et la mise en scène quand à elle se veut tout simplement très mauvaise, raté, ne suscitant aucun intérêt au spectateur, ni attachement aux personnages, au contraire elle fait décrocher très vite le spectateur de ce film au rythme assez lent et aux plans quelquefois peu probables. De plus, à aucun moment l’on assiste à un jeu du chat et de la souris entre le serial-killer et le flic solitaire en effet, aucun contact même indirect n’est établit quand au tueur, jamais il ne se soucis de sa notoriété ou du fait qu’il soit étroitement surveiller. Le tueur n’est à aucun moment charismatique mais tout simplement pathétique et vraiment écervelé, aussi intelligent que « Sidock » dans les les Goonies ! Vraiment Dario Argento m’a déçu avec ce film, j’espère qu’il corrigera vite le tir avec un nouveau très bon film. Je déconseille fortement ce film bâclé et on ne peut plus mauvais ! On dirait très clairement un téléfilm de mauvais goût !
Ridicule !!! Je suis triste de voir Dario Argento tombé aussi bas, le meilleur est décidément bien derrière lui. Même la réalisation est mauvaise (beaucoup trop simple, on dirait à plusieurs reprises un téléfilm), c'est pour dire ! Aucun suspens, le tueur est vraiment ridicule et peu charismatique. Les victimes sont toutes décérébrés ; leurs réactions sont improbables. Heureusement, le casting est là pour donner un peu d'intérêt à ce film !!
Dario Argento continu de nous décevoir année après années, celui à qui l'on doit le chef d'oeuvre Suspiria (1977) et quelques autres réussites (qui se comptent sur les doigts de la main), le cinéaste italien n'a jamais réellement su mettre à profit son talent comme nous le prouve ses nombreuses déceptions cinématographiques. Coproduction internationale oblige, le casting se retrouve donc très éclectique avec des acteurs étranger à la fois confirmés ou non avec dans les principaux rôles : Adrien Brody, Emmanuelle Seigner & Elsa Pataky (cette dernière, que l'on peut difficilement qualifier d'actrice, se limitera à quelques scènes où les dialogues se font rare). Giallo (2009) déçoit énormément, pourtant on l'attendait, avec Adrien Brody en tête d'affiche il y avait de quoi être impatient ! Mais finalement, on regrettera amèrement sa prestation, constamment sous Prozac®, il peine à être crédible dans son rôle d'inspecteur, face à d'innombrables aberrations scénaristiques, un scénario qui aurait dû lorgner du côté du giallo mais qui flirte en réalité avec le torture-porn (le cinéaste quitte son registre habituel pour un genre revenu à la mode ces dernières années). Mise en scène neurasthénique et absence de direction artistique sont au programme de ce décevant DTV.
Dario Argento revient au genre du thriller horrifique mais contrairement à ses précédents films, ce long-métrage n'a pas pour but de découvrir le visage de l'assassin autrement dit il s'inscrit davantage dans le genre du film policier car le but finalement constitue de retrouver une fille enlevée. Alors oui, Dario Argento s'écarte de son genre mais faut-il lui en vouloir pour autant? Le réalisateur transalpin a envie cette fois non pas de suivre son schéma habituel mais de s'intéresser à la psychologie du policier incarné par Adrien Brody. Et que découvre-t-on? Que cet homme est aussi traqueur et violent que l'assassin qu'il pourchasse à cause d'un passé horrible et qui le torture au point qu'il cauchemarde chaque nuit de ce qui lui est arrivé et de ce qu'il a fait. Le protagoniste incarné par Adrien Brody est finalement un "inspecteur Harry Callahan" moderne, il aime tuer ceux qui tuent, c'est un policier réactionnaire et impitoyable comme le personnage qu'interprétait Clint Eastwood dans les années 1970 et 1980. Le film reflète une réalité, c'est que désormais les policiers et les assassins en série n'ont aucun scrupule quand ils se trouvent face à face et que l'un comme l'autre n'hésite pas à tuer. Le film dispose d'un scénario très riche, très dense, très efficace ce qui permet au spectateur de ne jamais s'ennuyer et puis que les amateurs de Dario se rassurent, le réalisateur ne s'est pas assagi contrairement à ce que l'on peut lire dans certaines critiques, la violence explicite est bien présente et le sang coule à flots, c'est bien un mélange de film policier et de film d'horreur. Certes, il est moins sanglant que "Le sang des innocents" mais la qualité d'un film d'horreur se mesure-t-elle seulement à la quantité d'hémoglobine et d'images chocs? En vérité, le film de Dario Argento est une pure réussite, il est intéressant, il crée la peur psychologique, il accroche le spectateur jusqu'au dénouement bref ce film mérite que l'on s'y attarde. Au final, Argento rédige et signe un excellent film policier, horrifique et psychologique.
Certaines séquences honorables ne réussiront pas à rehausser l'intérêt de cette intrigue d'une banalité sans faille. Décidément, les grands réalisateurs d'hier font les grandes déceptions d'aujourd'hui.
Je m'attendais à un thriller choquant, emprunt de sadisme, avec un scénario basé sur un jeu de pistes à la "Se7en". Mais le film ne se révèle pas aussi sanglant qu'il pourrait le laisser croire, l'enquête est plutôt basique et l'ensemble n'est pas assez développé pour être réellement intéressant. "Giallo" est un film vraiment creux dont le suspense ne dure qu'un court temps; il ne marquera pas les mémoires.
Indigne du maître du giallo. Cela fait déjà plusieurs films qu'Argento décline, mais là on touche vraiment le fond. Comment peut-on avoir peur d'un tueur au maquillage si ridicule (on dirait Rambo écrasé par un parpaing) ; et ce malgré une ou deux scènes gores. Pourquoi Argento a voulu faire ce film ? Pourquoi Brody et Seigner ont accepté ? Mystère...
On est vraiment très dur avec Argento depuis qu'il a tourné (l'infâme) Mother of tears. Cependant, on est forcé de voir que le réalisateur de renom régresse. Un essoufflement du style ? Un manque de moyen ? Un manque de script ? Dans tous les cas, chaque nouvel essai se solde par des échecs commerciaux. Ce giallo ne fera pas exception. Certes gentiment fétichiste, la formule prend moins bien. Moins de surprise, pas de cadrage très chiadés lors de meurtres... Ca passerait presque pour du torture porn peu gore (un mélange qui ne fait pas bon ménage). Le vrai point positif, c'est le retour à l'écran des méchants difformes, qui ne peuvent soulager leur douleur qu'en mutilant la beauté plastique. Certes, c'est peu, mais ça vaut une étoile et demi. Pour le reste, c'est un jeu de cache cache entre flic et bandits comme dans l'inspecteur maigret fume sa pipe. Désolé Dario. Peut être faut il envisager de nouvelles pistes artistiques ?...