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Un visiteur
2,0
Publiée le 9 juin 2012
"Dans la tourmente" tient bien route jusqu'à la dernière demi-heure où l'histoire prend du plomb dans l'aile... On passe alors d'une histoire tragique à une grossière affaire d'Etat peu crédible et bâclée... De plus, le jeu d'acteurs manque vraiment de finesse, hormis les expérimentés Yvan Attal et Clovis Cornillac relevant quelque peu le niveau. Christophe Ruggia avait pourtant les clés en main avec un scénario dans l'air du temps, mais s'égare naïvement dans la dernière ligne droite, dommage...
Entre usines chimiques et décharges au soleil, quelques pauvres bougres se tuent au labeur pour une bouchée de pain. Jusqu’au jour où l’un d’entre eux apprend que leur usine va être démantelée le temps d’un week-end. Le thriller social prend alors son envol. Pendant la première heure on reste attentif aux faits, émus, révoltés, témoins de cette débandade sociale, de cette traque… Jusqu’au moment où l’histoire bascule : nos deux protagonistes (Clovis Cornillac et Yvan Attal) sont alors recherchés par la police et par des agents de la DCRI (service de renseignements). Trop c’est trop : ce jeu du chat et de la souris ne nous convainc plus malgré quelques cascades bien réglées et des images bien léchées. Au générique de fin, on n’est pas tout à fait convaincu par cette histoire trop rocambolesque.
L'histoire allie curieusement le plus invraisemblable comme le plus attendu et les pires lieux communs. Le jeu des acteurs est si outré qu'on en oublie qu'ils avaient du talent, au départ. L'image est métallique, comme si elle sortait d'un de ces premiers caméscopes numériques. Le son est brouillon autant que heurté. Ruggia film la société la société française comme si elle lui était radicalement étrangère, et s'adresse à nous spectateurs comme à des demeurés. Mention spéciale de la grossièreté cinématographique : Cornillac est un ouvrier, donc il porte un bleu, et sous le bleu, devinez quoi ? Un Marcel blanc, forcément...
On ne s'ennuie pas, il y a de l'action, de bon acteurs, sauf Yvon Attal qui en fait un peu trop, mais beaucoup d'incohérences qui nuisent à la crédibilité de l'ensemble. Le dénouement laisse aussi à désirer, en ajoutant au conflit social et à la malversation financière une affaire d'état...ça fat beaucoup tout de même....
Un bon sujet et un bon casting ne suffisent pas forcément à faire un bon film ! "Dans la tourmente" en est la preuve. Un démarrage trop poussif, trop de longueurs, une tentative de complexifier le scénario complètement inutile... Eh bien le résultat n'est pas bon : 1/2 étoile pour chacun des 3 acteurs principaux et c'est tout.
Ce film est très juste. Il retrace la vie ouvrière et comment tout peux déraper quand les puissants les considères comme des moins que rien.les 3 acteurs principaux sont sublimes.un film à ne pas manquer.
Bons acteurs, en particulier la performance d'yvan attal mais c'est mal rythmé et pas crédible du tout . Bcp trop de longueur, par contre les calanques à la fin c'est très beau !!!
L'idée de départ est bonne. Mais que d'erreurs pour la mettre en scène: - les acteurs PITOYABLES, tous! - le scénario bourré d'invraissemblances: la police qui promene un corps sur une civiere au milieu des promeneurs a été le pompon...
Un film "mi chèvre-mi chou" qui ne trouve jamais réellement son coeur d'intrigue. Même si les comédiens sont bons, mention à Yvan Attal en chien fou, la clé de l'affaire parait bien trop abstraite voire irréelle et c'est justement ce qui fait défaut tout au long de ce dyptique dénonciateur d'une cupidité régionalo/politiquo/bandito-affairiste. Bref, le réalisateur s'est pris les pieds dans le tapis de son scénario, ce qui donne... une soupe sans sel.
Mathilde Seigner, Clovis Cormillac et Yvan Attal sont tous excellents et convaincants, hélas le scénario et le traitement ne sont pas à la hauteur des interprétations, alors que l'histoire était fort bonne, or donc le spectateur n'en est que plus déçu ! Too bad...
Le début du film avec le plantage du décor est plutôt pas mal. Mais par contre la suite et surtout la fin c'est un plantage : on le voit venir énorme la boulette de Attal lors du braquage ; Attal au volant de sa Audi se prend pour un mélange de Taxi et Fast & Furious afin d'échapper aux voitures de flics ; et puis magistral la course cache-cache dans les calanques... et j'en passe ! Malgré tout cela, j'ai ressenti parfois de l'ennui durant le film.
Désespérant : aucun des acteurs principaux (biens que reconnus) ne tombe juste, la réalisation est proche de celle des téléfilms de france 2, le scénario est totalement attendue et l'ensemble n'est pas du tout crédible. A voir uniquement si vous avez besoin d’accélérer votre transit...