Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Hastur64
228 abonnés
2 289 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 24 avril 2014
J’ai un avis mitigé à la fin du visionnage du film de Christophe Ruggia. Pourtant, j’ai trouvé le début du film plutôt intéressant avec son fond social très ancré dans la réalité : des ouvriers pris au piège d’une direction qui veut fermer une usine. L’intrigue m’a également beaucoup plu dans son mode thriller où deux ouvriers vont profiter du déménagement de nuit de leur outil de travail pour braquer le parachute doré de leur patron. Le tout est vraiment bien porté par le trio d’acteurs que sont Colvis Cornillac, Mathilde Seigner et Yvan Attal qui offrent une prestation vraiment solide. En fait tout se passe bien pendant 1h10, après, on ne sait trop pourquoi, le réalisateur et scénariste convoque dans son histoire une évocation des relations incestueuses entre pouvoir politique et transactions financières sur fond de vente d’armes dans une intrigue jusque là plutôt à caractère social. Du coup le film part dans un délire course-poursuite-film d’espion qui déséquilibre totalement le scénario qui part alors totalement en vrille pour finir au milieu des calanques dans un grand n’importe quoi. Pourquoi diable avoir voulu inclure cette dimension affairiste dans un film qui jusque-là se tenait et finir par faire sombrer une histoire intéressante dans un marais de clichés de film d’action de série B. Mystère… Reste que le film n’est pas pour autant raté totalement, mais la dernière demi-heure gâche un spectacle qui jusqu’alors était quasi sans faute. Dommage. À voir quand même ne serait-ce que pour le trio d’acteurs et la mise en scène d’un conflit social plus vrai que nature.
Dans la tourmente est un thriller mi figue mi raisin, qui part bien mais s'enfonce dans des situations compliquées et improbables. L'émotion, la tension tout est là peut être un peu trop et trop surjoué par les acteurs. Bref, le fond est bon mais on se perd dans les mélanges
Entre le drame social et le thriller le film balance. Cependant le scénario peu crédible donne du plomb dans l'aile à cette réalisation énergétique (bien que trop américanisée)! Et même si Attal est caricatural dans ce rôle de psychopathe il ne cesse de surprendre par la puissance de son talent d'acteur! Clovis Cornillac est pour moi la surprise de ce film peut être est ce l'association que Ruggia en a fait entre une Mathilde Seigner en demi teinte et un Attal excellent!
Sur une idée de départ plutôt bonne, le déroulement n'est guère crédible : la conversation sur le "déménagement" de l'usine saisie par hasard "au vol" par Franck (Cornillac), le casse lui-même et la suite des évènement, rien ne tient debout. Le scandale politico-financier mettant en cause un ministre corrompu tombe comme un cheveu dans la soupe. La récupération du DVD dans la décharge et la scène finale dans les calanques frisent même le ridicule. De plus la manière dont c'est filmé et monté semble plutôt bâclée. Le jeu des acteurs est correct sans plus. Bref, c'est dommage : on aurait pu avoir un bon film et on récupère un nanard. On ne peut pas gagner à tous les coups !
Entreprise industrielle qui licencie, rétrocommissions, DCRI : je soupçonne fortement ce film, où l'on parle de tout cela, d'être une attaque en règle contre le (premier) quinquennat de notre bien-aimé président de la République Nicolas Sarkozy. On n'arrête pas de nous dire que son bilan est médiocre : celui du réalisateur de "Dans la tourmente" est quant à lui en demi-teinte également. Ce polar sociétal a en effet quelques atouts comme un peu d'action, un peu de suspense et beaucoup de Marseille. Mais néanmoins certaines longueurs et un cadrage un tantinet oppressant. Intéressant donc, mais pas si captivant que ça. Heureusement, avec Hollande le changement c'est maintenant.
Annoncé sous de nombreuses plumes professionnelles comme "thriller social" (sic), "Dans la tourmente" n'a de "social" à vrai dire que le prétexte de départ (trois ouvriers soudeurs d'une entreprise fabriquant des hélicoptères civils et militaires, menacés de perdre leur emploi, sont prêts à tenter le chantage au sabotage de leur usine avec un ancien collègue, victime d'un précédent plan social, quand l'un d'entre eux surprend une conversation indiquant que le patron va profiter du week-end pour faire démonter et embarquer les machines, confirmant les rumeurs de délocalisation - ils décident alors de changer leur fusil d'épaule et s'improvisent braqueurs pour récupérer le contenu du coffre : deux millions d'euros ; mais seuls Franck - Clovis Cornillac et Max - Yvan Attal ont le courage de passer à l'action) et le suspense attendu est plutôt modeste (même avec des fioritures façon espionnage : argent "sale", ministre compromis et traque musclée dans les très photogéniques calanques marseillaises par la DCRI - issue de la fusion de la DST et des RG). Quelques scènes de manifs pimentent le tout - retour de la touche "sociale", bien dans l'air du temps, et qui plaît tant au boboland.... L'ensemble, aux ambitions "policières" autant que "politiques", loupe et les unes, et les autres, frise souvent avec le ridicule et se termine dans l'invraisemblance. Cornillac, en brave prolétaire embarqué malgré lui dans une affaire criminelle comme seul moyen de combattre les visées d'un patron "voyou" fait surtout du Cornillac (c'est dire s'il est moyennement convaincant), Mathilde Seigner, au naturel, est un poil meilleure en épouse de Franck (Hélène), d'abord dépassée, puis finalement pleine de ressources, quand Yvan Attal sauve cette très décevante troisième réalisation de Christophe Ruggia du naufrage total, en donnant une vraie épaisseur à son personnage jusqu'au-boutiste.
Ce film, allie les cliché les plus monstre, avec une histoire invraisemblable. Yvan Attal joue tellement mal qu'on voudrait le baffer. Le tout sur des décors dégueulasses, des plans foireux. Bref je suis partie au bout d'une heure.
Gros problème de cohérence et surtout de crédibilité pour ce film d'action, thriller social, avec au départ le scandale d'une delocalisation d'usine avec magouille financière à la clef et des centaines d'ouvriers et familles laissés sur le carreau et en pleine misère sociale et psychologique. 2 copains qui réagissent en fomentant un casse et raflant la petite fortune contenue dans le coffre de l'usine. Clovis Cornillac , Mathilde Seigner et Yvan Attal ne s'en tire pas si mal même quand ils sur jouent un peu mais tout déraille et prend des allures de n'importe quoi quand d'affaire de vol avec victime , le film sombre dans l'affaire d'état, scandale politico financier, intervention des services spéciaux et secrets, le tout en oubliant presque le délit pourtant extrêmement grave. Trop c'est trop, le final en est du coup totalement incohérent, pas crédible, et le film perd tout aspect social qui était pourtant sa porte d'entrée sachant qu'il y avait largement à faire avec ce sujet et à dénoncer sans en ajouter une couche.
Franck ,Farid, Azouz travaillent dans la même usine. Une usine en difficulté qui est menacé de fermeture. Franck entend une conversation : l’usine ferme à l’insu des ouvriers et le patron va détourner 2 millions d’euros. Franck propose à Farid, Azouz et à son ami Max, ancien ouvrier licencié, de voler l’argent. Seul Max accepte…
Dans la tourmente est un drame social dans l’air du temps. Dans la tourmente raconte l’histoire d’ouvriers oubliés et d’un patron corrompu ! L’idée de départ est intéressante et d’actualité . Le drame social se transforme en thriller. Les 2 tiers du film se tiennent. Mais pour conclure le film se termine par une course poursuite invraisemblable et le final est peu crédible .. malgré la beauté des paysages naturels du sud de la France.
Le casting propose de bons comédiens mais leurs rôles sont trop effacés, comme celui de Abel Jafri (Farid)… ou trop caricaturaux (Clovis Cornillac, Yvan Attal).
Tout d’abord, le trio de comédiens, Clovis Cornillac qui est pratiquement dans toutes les scènes, (je ne suis pas fan). Emmanuel Seigner en épouse “modèle” qui défend son mari bec et ongles. Yvan Attal, malgré son personnage trop caricatural, est parfait. Il est constamment sur le fil du rasoir et on ne sait pas trop ce qu’il est capable de faire…tout celà bien sûr avant que son personnage ne parte en vrille dans un scénario invraisemblable . Autour d’eux, Abel Jafri et Azouz Begag avec des rôles qui auraient mérités plus d’ampleur.
Dans la tourmente est un drame social dans l’air du temps qui malheureusement part en vrille. Dommage …et puis c'est quoi cette affiche ???
Patrons voyous qui délocalisent salement leur usine, ouvriers en révolte, braquage qui tourne mal et poursuite dans les calanques de Cassis, ce thriller ne manque ni de rythme ni d’idées. Un solide trio d’acteurs porte l’ensemble et nous donne un moment de cinéma plutôt plaisant. Dommage que le scénario imaginatif ne soit pas mieux maîtrisé et nous assène vers la fin une avalanche d’invraisemblances qui viennent gâcher de si louables intentions. Mention spéciale à une Mathilde Seigner particulièrement inspirée.
Yvan Attal a contre emploi c'est intéressant après cela part un peu en sucette mais l'idée de départ sur la délocalisation et la mafia était intéressante.
Mitige.C'est le sentiment a la fin du film.On se laisse emporter par le jusqu'au boutisme du role d'Yvan Attal dans ce film malgres un scenario et une histoire pas vraiment credible surtout a la fin.
Véritable phénomene de notre société actuelle,le spectateur est bien prit dans la tourmente au début du film.Perte d'emploi,dettes qui s'accumulent,manifestation,les acteurs principaux sont "criant" de vérité,on y croit.La musique "dramatique" accentue le réalisme de la misere qui pointe le bout de son nez mais malheureusement la 2ieme partie du film est baclée et truffée d'invraisemblance.Qui de nos jours refuserait 1 million d'euro decouvert par hasard alors qu'il vit dans la misere et sans emploi? Il y a d'autres incohésions qui agacent dans ce film et ce n'est pas le trés bon jeu de nos acteurs français qui sauveront une fin trop simple et sans intrigue ,à mon gout.