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Un visiteur
4,0
Publiée le 24 décembre 2008
Ce film raconte l'histoire d'une prise de conscience, celle de Walter Vale (Richard Jenkins), professeur d'université englué dans la routine et le désintérêt pour son métier. Amené à se rendre à New-York où il possède un appartement, il va soudain avoir la révélation d'un monde dont il ne soupçonnait pas l'existence : celui des immigrants piègés par le "rêve américain". Car derrière la porte, ce n'est pas son intérieur familier qui l'attend mais un couple inconnu, Tarek le Syrien et Zainab la Sénégalaise, abusés par un loueur peu scrupuleux. Entre ces trois personnages que tout oppose, vont peu à peu se tisser des liens de compréhension d'abord, puis d'amitié, entre Walter et Tarek surtout, par le biais de la musique. Car, maladroit au piano, le professeur se découvre du goût pour le djembé dont Tarek a fait le centre de sa vie. Mais tout bascule le jour où le jeune Syrien est arrêté dans le métro : clandestin, il se retrouve en attente d'expulsion dans un centre dit de rétention. Walter fait ce qu'il peut pour l'aider, secondé par un avocat et la mère de Tarek, Mouna (Hiam Abbas, la fière Palestinienne des "Citronniers"). Un tendre sentiment naît entre les deux esseulés mais Mouna choisit de rejoindre son fils en Syrie. Thomas McCarthy nous montre ici comment un citoyen ordinaire découvre combien son pays peut se conduire avec injustice et cruauté. La colère de Walter contre l'employé du centre répond à l'inhumanité d'une administration qui se soucie aussi peu de l'opinion de ses propres administrés que du sort des personnes qu'elle rejette. Cette histoire a valeur de symbole car elle rappelle singulièrement des cas qui se sont "passés près de chez nous"! Symbolique aussi la dernière scène où Walter accomplit le souhait le plus cher de Tarek : jouer du djembé à la station de métro "Central Park". Certaines lois semblent bien absurdes devant la réalité des individus et de leurs aspirations : c'est ce qu'a voulu nous dire très simplement le cinéaste.
C'est dans les rapports humains qu'on peut trouver la rédemption (au sens large). Quand la routine vous a tué, n'allez pas à l'autre bout du monde. Le perron de votre porte, la bonne rencontre suffiront. Très bon film. Humeur de regardabilité : un peu près toutes, mais ce film fournira plus d'épaisseur en période de doute.
Très bien interprété (actrices et acteurs sans exception), sobre mais pas ennuyeux. Réaliste : pas d’extrémisme ici, que ce soit dans un sens ou dans l’autre. Un homme qui, sous une apparence des plus classiques (l’habit ne fait pas le moine), s’intéresse aux autres, et partage son gout des percussions. Impuissant comme nous trop souvent devant une machine administrative qui a ses qualités et ses défauts. Malgré la fin, il reste à la sortie une opinion positive de l’être humain, un espoir. Ce n’est pas un chef d’œuvre, mais un bon film, et c’est déjà beaucoup.
Très bon film. Les acteurs sont tous bons, tout sonnes juste. Le sujet de l'immigration est très bien traité, loin des clichés, et révèle quelques réalités difficile à entendre. Les films Français devraient en prendre de la graine.
Un film inspiré qui abat les cloisons des différences sans tomber dans des clichés faciles. Tout y est formidable: mise en scène, acteurs, musique, photographie et bien sûr scénario. On en oublierait qu'on regarde un film tellement l'authenticité est mise en avant. Remarquable!
"The Visitor" est un film humain et profond, parfois drôle. L'histoire est belle, l'histoire est triste car le sujet est sensible : l'immigration. Les acteurs sont touchants et naturels avec de jolies expressions pleines d'humilité. Leurs personnages sont simples mais attachants. Ils subissent de nombreux rebondissements. On se dit, au début, que le film va être un peu mou mais il démarre rapidement, au bout de cinq minutes; le temps de situer le lieu, l'époque et les personnages. Ce film procure beaucoup d'émotions et certaines scènes sont fortes. La réalisation est sobre mais efficace et tout en subtilité qui fait qu'on se laisse facilement emporter par les touchantes histoires des personnages. Ce film donne envie de prendre plus de libertés, de changer sa routine et de s'engager tout comme Walter Vale, lassé par son travail qui vient en aide à ce couple de clandestins. Une rencontre qu’on aimerait bien faire et le mélange de culture est passionnant. Les lieux de tournage sont intéressants et peu communs ; un voyage dans les quartiers de New-York accompagné d'une belle musique. En bref, c'est un excellent film d'auteur avec une belle fin symbolique mais le film passe trop vite. Un film engagé d’un grand charme !
The visitor se présente comme une fable moderne sur la tolérance, la compréhension multuelle par l'acceptation de l'autre et de ses différences. Le professeur d'université, en mal de vivre et d'inspiration, est un personnage qui prend progressivement du relief et de la consistance au coeur de cette comédie dramatique située dans un New-York superbement photographié.
Très joli film,d'une grande sensibilité et d'une grande humanité.Sujet très fort,servi par un scénario honoré par d'excellents acteurs. Une excellente surprise 2008.
Vraiment dommage que ce film soit passé inaperçu ! Il narre l'histoire de deux jeunes étudiants clandestins aux Etats-Unis qui sont obligés de fuir les authorités jusqu'au jour où...
C'est un film bouleversant et affligeant qui ne laisse personne insensible à la sortie. On ne peut que s'imaginer à leur place à la suite du film...
Un film rempli d'humanité et de simplicité à la fois, un peu caricatural sur certain point e trop poussé sur le plan politique qui ne convainc pas mais dans l'ensemble cela reste un très bon film.