Un bien beau film (mais un peu court) où s'entremêle incompréhension, compassion et inquiétude. Ceci laissant aux spectateurs leurs décision : pour ou contre ! Sur le thème des clandestins, le sujet de l'entre-aide est bien ciblée, sans excès et sans cliché. Un film humain avant tout. A voir !
L'intelligence du film transparait à tous niveaux: personnages attachants, ouverts sur les autres, pertinents dans leurs prises de positions; comédiens aux tons justes; dialogue et situations sans dissonance sur un thème où le politiquement correct peu vite prendre le pas. On va faire la fine bouche: un film peut être trop intelligent. Les situations et les personnages sont tellement compréhensifs, intelligents et plein d'humanité que la fiction dépasse la réalité.
Quelle claque! Cette gentillesse débordante de ce professeur à la dérive incarné par un grand Richard Jenkins est d'une surprise déconcertante. Je ne sais pas si ça existe dans la vraie vie, en tout cas chapeau... On ressort de ce film avec un optimisme débordant!
Au-delà de la question soulevée et pertinente sur la place des immigrés dans notre société, le film réféchit sur l'enrichissement émanant du mélange des cultures. Sans laisser trop de place au sentimentalisme, le film se referme sur une triste réalité , faisant plutôt froid dans le dos. L'autre atout du film, est l'excellente interprétation d'un Jenkins, qui avait été nommé aux Oscars l'an passé pour son rôle et cette carte postale d'un New York, un peu hors des sentiers battus, qui vaut assurément le détour!
"The Visitor" est un petit bijoux des temps modernes, une perle d'autant plus rare que j'ai appréciée au plus haut point et ce pour plusieurs raisons, et ce seront ces mêmes raisons qui seront mes conseils pour que vous même soyez poussés à voir ce film. Tout d'abord, le sujet traité est d'un réalisme plus concret que jamais, la réalité de l'immigration est transmise ici, autant ses points "forts" que ses points faibles, la mention attribué se situe donc au niveau de la sobriété de l'histoire doté d'une intrigue singulière. En effet, les film casse toutes les apparences, le meilleur exemple étant le personnage principal Walter Vale, un "vieil" homme, solitaire, sans amis, presque grincheux, qui va peu à peu se découvrir une personnalité cachée, en tout cas perdue, ce changement étant apporté par un immigré Syrien nommé Tarek. Le jeu est convenable mais énorme mention à Richard Jenkins, absolument magistral dans un rôle au départ pathétique puis qui passe par toutes les émotions, avec une histoire touchante et une évolution originale, bien retransmise (encore une fois). La réalisation de Thomas McCarty est bien menée, très réaliste, original et répétitive malgré tout mais on passe les détails tant on se concentre sur l'amitié insolite entre Walter et Tarek. Enfin le thème qui va rapprocher les deux hommes offre d'incroyables moments rythmés, entre la scène du cercle musical dans le park ou la toute dernière image criante de symbolique, le film regorge de nombreux atouts, je ne m'attarde pas plus longtemps, il faut le voir de toute urgence
La solitude de Walter pèse sur ses épaules et la relation qu'il va developper avec Tarik est très attendrissante. Les acteurs sont justes et sobres. L'ensemble n'est jamais dans l'excès, ça reste simple et touchant, amusant et attachant, énnervant et désespérant. Un très beau film à voir donc.
ca y est, je suis allé voir ce "visitor", et j ai beaucoup aimé l'histoire de ce prof pour qui la vie n a aucun interet, et qui, d'un seul coup, apres la rencontre avec ce couple de sans papiers, voit un interet à la vie , en apprenant à jouer d un autre instrument que le piano (qui ne lui a pas réussi), puis "le sans paiers " est arreté et est menacé d'expulsion...la fin?.. allez voir ce petit bijou de film. au dela de l'etude et du probleme des sans papiers au etats unis, c est surtout l etude des sentiments humains de ce prof que l'on prend en pleine figure. cet homme trouve de l'interet à la vie en s'inserant à un groupe de musique, en s'occuppant à defendre ce "sans papiers"...et aussi en aidant la mere de ce dernier; il nait meme un grand sentiment d'amitié entre ces deux là (la scene ou cette femme le rejoint dans son lit est sublime et nous prouve que dans la vie, les sentiments et l'affection que l on peut apporter aux gens est bien plus importante que le sexe)..Au final, un tres beau film à voir de toute urgence .
J'ai aimé ne pas savoir qui était le visiteur : Walter simple spectateur de sa vie et qui visite Tarek en prison et fait le lien avec sa famille ? Ou Tarek, clandestin dans le pays ? Je n'ai pas aimé les plans en plongé ou contre-plongé qui m'ont paru bien inutiles. J'ai aimé que Walter trouve sa voix et joue du djembé. Il a le sens du rythme et j'ai aimé qu'il s'éclate. Bien sûr, j'ai aimé sa mère, joué sublimement et tout en finesse. Un film un peu pédagogique sur les expulsions inhumaines d'une administration derrière une vitre.
Un film d'une grande richesse, qui en ayant pour point de départ la naissance d'une amitié entre deux hommes issus de cultures et milieux différents, montre les effets de la politique d'immigration aux Etats-Unis en laissant le spectateur seul juge de ce qui se déroule sous ses yeux. Un film très pudique, intelligent et humain appuyé par une interprétation juste et sobre de ses acteurs, qui aurait mérité d'être davantage connu.
Un très beau film racontant une rencontre improbable entre ce professeur d'université, menant une vie ennuyeuse et ce couple d'immigrés clandestins. Les liens se tissent lentement entre des personnalités très différentes. On voit un homme peu bavard,se métamorphoser petit à petit, sous une réalisation laissant la place au regard et aux silences. Il n'y a pas de grands dialogues sentimentaux, Walter se contentant souvent d'un simple "Thanks". Le djembé devient alors un lient entre Walter et Tarek. Justement le talent de Thomas McCarthy s'est de savoir rendre vivant ce qui ne l'est pas. Si on pouvait résumer The Visitors en une image, ca serait Walter, portant un vieux costume gris, et portant en bandouillère, un djembé dans un sac jaune typiquement africain.
Un film remarquable à conseiller chaudement ! Il traite avec une grande subtilité la situation des immigrés clandestins aux USA, ce qu'on peut transposer chez nous. La transformation (intérieure) de Walter Vale, le nanti « civilisé », au contact d'un couple d'immigrés est admirablement rendue par l'acteur Richard Jenkins. À voir et à revoir !
A voir! L'histoire est racontée simplement et bien interprétée sur un fond entraînant de djembe. A travers ce film on se retrouve confronté au problème de l'immigration en même tant que le personnage principal. Comme lui, on ressort du film légèrement différent qu'en entrant...