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Flavien Poncet
242 abonnés
1 024 critiques
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0,5
Publiée le 3 janvier 2009
Apparu comme une des réussites du Festival de Deauville de 2008, «The Visitor» (USA, 2007) de Thomas McCarthy est nourri des mêmes composantes que le cinéma indépendant américain. Un professeur à l’université surprend, un jour, un couple d’immigrés illégaux dans son appartement secondaire. La bonté du vieil homme le pousse à accepter la collocation avec eux. Dès ce seul postulat, McCarthy se soumet au consensus de la démagogie. En décrivant comme philanthrope cet universitaire, introduit comme coupé du monde social et reclus dans son intelligence, et en le confrontant à un couple d’immigrés joyeux et aimables, McCarthy entend prendre en contre-point les clichés sur les membres de l’intelligentsia américaine et sur les clandestins. Le parti pris est honorable. Or un bon film, ni même un bon discours politique –puisque c’est ce que tente McCarthy, ne se construit pas sur de l’honorable. La pauvreté du film, outre que tous semblent répondre aux clichés de la gauche américaine redfordienne, celle de Sundance, est qu’il impose comme évidence l’échange des cultures. Lorsque Tarek, l’homme du couple de clandestins, apprend au professeur Vale à jouer du djembé, McCarthy exalte la scène comme un exemple lumineux d’acculturation. McCarthy n’a certainement pas lu les anthropologues américains qui, les premiers analysèrent les principes d’échanges culturels. Les échanges culturels ne se pratiquent pas aussi aisément. Or le film se défend pourtant de ne pas savoir ce qu’est l’acculturation puisqu’il n’en veut pas pour objet. Ce qui agit «The Visitor» repose davantage sur les problèmes d’immigration qui perdurent aux Etats-Unis. En ce cas également, McCarthy faillit en laissant reposer ce sérieux problème politique sur le dos des clichés. Si ce ne sont pas les clichés partagés par l’opinion commune, ce sont ceux qui s’y opposent, que partagent la franche gauchiste bien-pensante des Etats-Unis. Le véritable défaut du film est qu’il manque singulièrement de vie.
Toute la stratégie du film tient à l'attachement que l'on est censé avoir pour Tarek. Si on en a pas, on en a rien à faire qu'il soit expulsé. Je n'ai eu aucun attachement pour lui, désolé...
Très déçue par ce film dont j'attendais beaucoup au vu des critiques dithyrambiques. J'ai vu un film convenu, politiquement correct à un point ahurissant, et qui reste peu crédible : la redemption du misanthrope ne m'a absolument pas convaincue, elle est trop soudaine . Jamais je n'ai adhéré : même si l'ensemble est sympathique ça reste du niveau de l'instit ou de Joséphine ange gardien. C'est dire .
Plein de bons sentiments, c'est sûr. Mais pour un tel film, peut-on reprocher dans faire preuve ? Je n'ai pas eu l'impression que le réalisateur voulait se faire passer pour quoique ce soit. Juste raconter une histoire si légère et si lourde à la fois. Il nous fait rentrer dans l'histoire en un rien de temps, nous attacher aux personnages si vite qu'on ressent la même chose que les acteurs et surtout évite les scènes éculées et se concentre sur l'essentiel. A un point que le plan final a été, pour moi, l'écho de ce qu'il se passait dans mon cœur et dans ma tête à ce moment là.
Je pense que chacun se fera un avis, mais qu'il vaut la peine d'être vu.
Au vu de toutes les bonnes critiques faites sur ce film, c'est plutot enjouée que j'ai commencé à le regarder. Quelle décéption! J'ai trouvé ce film lent, plat et d'un ennui... J'ai lutté pour ne pas m'endormir... L'histoire de base est plutot bonne mais les acteurs manquent de charisme malgré une bonne volonté apparente. Après, vu les nombreuses critiques favorables, je me dit que "The visitor" à plu a pas mal de monde alors je vous conseille tout de même de le voir, peut être qu'à vous il vous plaira! Il en faut pour tout les goûts comme on dit!