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Xyrons
687 abonnés
3 360 critiques
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4,0
Publiée le 25 avril 2009
The visitor est un excellent comédie dramatique de Thomas McCarthy. Magnifique distribution, Richard Jenkins, Haaz Sleiman, Danai Jekesai Gurira avec des acteurs fantastiques dans leurs rôles. La mise en scène n’est pas parfaite mais le réalisateur se débrouille tout de même pas mal. C’est un beau film avec de beaux dialogues, une belle histoire et surtout une bonne énergie. A découvrir, 13 / 20.
un film à voir pour l 'interprétation et l'histoire qui est conté particulièrement bouleversante un film qui dénonce bien l'attitude inhumaine envers les sans papiers.un très bon film.
Thème de l'immigration et des relations humaines traités avec justesse loin de tout engagement politique ou philosophique.Dialogue excellent avec un humour qui touche.Je le classerai dans les films lents avec une bande son épurée mais en aucun cas ennuyeux bien au contraire. Chaque personnage à un rôle bien précis qui sert au film. A VOIR!!!
Très beau film, très belle histoire... Bien évidemment, pas d'action, pas d'effets spéciaux, pas de sexe... Rien que les relations humaines. Tout sonne juste.
Quelle claque! Cette gentillesse débordante de ce professeur à la dérive incarné par un grand Richard Jenkins est d'une surprise déconcertante. Je ne sais pas si ça existe dans la vraie vie, en tout cas chapeau... On ressort de ce film avec un optimisme débordant!
Film intelligent qui souligne que derrière les politiques d'immigration, il y a des gens, des drames humains... Film utile, engagé mais qui s'intéresse davantage aux hommes et femmes qui vivent dans la clandestinité qu'à la politique. La sobriété de la mise en scène évite le piège du pathos et rend le message du film plus percutant.
A voir! L'histoire est racontée simplement et bien interprétée sur un fond entraînant de djembe. A travers ce film on se retrouve confronté au problème de l'immigration en même tant que le personnage principal. Comme lui, on ressort du film légèrement différent qu'en entrant...
The visitor montre avec beaucoup d'émotions un aspect des immigrations. Certains dirigeants devraient voir ce film avant de mettre en place certaines lois. Très bon film.
Sans prétention jusque dans son titre, The Visitor nous plonge dans une réalité peu abordée par le cinéma ces dernières années : les conditions de vie, de détention puis d'expulsion d'immigrés clandestins. Originalité du film : l'histoire de Tarek, Zineb et Mouna se déroule sous les yeux de Walter Vale, enseignant terré à l'université du Connecticut, à mille lieux de l'univers tourmenté et écorché des immigrés clandestins. Avec nuance et sensibilité, Thomas McCarthy nous conte d'abord le récit d'une amitié entre deux hommes, de cultures américaine et syrienne. De leur ouverture réciproque à l'autre naîtra un lien puissant : la musique, comme un appel à la vie. Au fil de leurs échanges, Richard Jenkins alias Walter Vale sort de sa léthargie, amorcée depuis la mort de sa femme, et nous restitue avec brio toute la palette d'émotions propres à la vie (honte, joie, tendresse, colère...). Mais un détail de la vie quotidienne - un instant - fait basculer le destin de Tarek, pour qui le cauchemar commence et les rêves s'évanouissent. Jusqu'au dénouement, l'émotion affleure... Cette oeuvre sociale développée sur un ton neutre invite naturellement à la réflexion sur ces hommes et ces femmes, trop souvent oubliés et ignorés (que ce soit aux Etats-Unis ou ailleurs), en équilibre précaire. Un film à aller voir absolument !
Ce film raconte l'histoire d'une prise de conscience, celle de Walter Vale (Richard Jenkins), professeur d'université englué dans la routine et le désintérêt pour son métier. Amené à se rendre à New-York où il possède un appartement, il va soudain avoir la révélation d'un monde dont il ne soupçonnait pas l'existence : celui des immigrants piègés par le "rêve américain". Car derrière la porte, ce n'est pas son intérieur familier qui l'attend mais un couple inconnu, Tarek le Syrien et Zainab la Sénégalaise, abusés par un loueur peu scrupuleux. Entre ces trois personnages que tout oppose, vont peu à peu se tisser des liens de compréhension d'abord, puis d'amitié, entre Walter et Tarek surtout, par le biais de la musique. Car, maladroit au piano, le professeur se découvre du goût pour le djembé dont Tarek a fait le centre de sa vie. Mais tout bascule le jour où le jeune Syrien est arrêté dans le métro : clandestin, il se retrouve en attente d'expulsion dans un centre dit de rétention. Walter fait ce qu'il peut pour l'aider, secondé par un avocat et la mère de Tarek, Mouna (Hiam Abbas, la fière Palestinienne des "Citronniers"). Un tendre sentiment naît entre les deux esseulés mais Mouna choisit de rejoindre son fils en Syrie. Thomas McCarthy nous montre ici comment un citoyen ordinaire découvre combien son pays peut se conduire avec injustice et cruauté. La colère de Walter contre l'employé du centre répond à l'inhumanité d'une administration qui se soucie aussi peu de l'opinion de ses propres administrés que du sort des personnes qu'elle rejette. Cette histoire a valeur de symbole car elle rappelle singulièrement des cas qui se sont "passés près de chez nous"! Symbolique aussi la dernière scène où Walter accomplit le souhait le plus cher de Tarek : jouer du djembé à la station de métro "Central Park". Certaines lois semblent bien absurdes devant la réalité des individus et de leurs aspirations : c'est ce qu'a voulu nous dire très simplement le cinéaste.
bravo, sauf pour la bande son complètement ratée. avec un meilleur mix et une meilleure music, ça aurait pu être un chef d'oeuvre. en plus l'idée y est. je ne comprends pas. peut-être c'est la salle (cinéma des cinéastes) qui a trahi ? j'aime ce réalisateur!
La solitude de Walter pèse sur ses épaules et la relation qu'il va developper avec Tarik est très attendrissante. Les acteurs sont justes et sobres. L'ensemble n'est jamais dans l'excès, ça reste simple et touchant, amusant et attachant, énnervant et désespérant. Un très beau film à voir donc.