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Un visiteur
1,0
Publiée le 9 juin 2011
Si vous avez 20 minutes devant vous, regardez ce film. Si vous avez plus de temps, profitez en pour aller au macdo. Les 80 dernières minutes sont insupportablement insupportables...
The Visitor ou "Le militantisme gauchiste pour les nuls". Malgré un sujet touchant, la mayonnaise ne prend pas. C'est bourré de clichés et de bons sentiments, c'est facile, lent et sans goût et surtout on n'y croit pas. Je me suis arrêté au bout de 3/4 d'heure. Au vu du nombre de bonnes critiques, de la presse comme des spectateurs, je me dis cependant que j'ai dû passer à côté de quelque chose, alors jugez par vous-même...
Le film se laisse voir mais pas plus. Il est vrai que le jeu des acteurs est très bon et les vues de NYC sont très belles mais c'est seulement un film clairement anti Bush. C'est peut être pour cela qu'il semble plaire autant aux Français ... D'ailleurs il est ponctué par des clins d'oeil à la France (la noire Sénégalaise parle français (on ne sait pas poirquoi car personne ne la comprend et par ailleurs elle parle parfaitement l'anglais), on choisit un restaurant français et un vin français ..... Bon, si on veut croire aux niaiseries des "bons sauvages d'Afrique" confrontés aux "mauvais et ennuyeux Américains" il faut aller le voir mais franchement c'est un râté.
Il y a les ingrédients pour faire un très bon film hélas ce n'est pas le cas. Trop de bons sentiments, trop de pudeur et de distance. On se sent loin des personnages dont on ne connaît pas grand chose hormis les quelques scènes de vie quotidienne dans lesquelles on les voit évoluer de façon superficielle. Le personnage principal, copie de Bill Muray, dont la psychologie est intéressante reste un inconnu et peu de choses nous sont dévoilées sur lui. Les trois personnages "clandestins" se débattent en vain tout le long du film dans un voile de dignité qui apparaît un peu décalée par rapport aux circonstances. On ne se sent pas impliqué dans l'histoire ... dommage. Dans le même registre je conseille ken loach qui est une valeur sûre.
Étant d'origine syrienne j'ai vu le film , je trouve qu'il important de donner mon point de vu car j'étais "choqué" quand je l'ai vu!
la première chose c'est l'instrument de musique sur lequel Tarek jouait.. en fait cet instrument ne fait pas partie de la culture musicale syrienne ni de moyen orient, et on ne le connaît même pas en syrie, il est plutôt un instrument d'origine africaine ou sud américaine:).. un syrien qui s'intéresse aux rythmes joue plutôt sur le Derbaké..
autre point c'est que Tarek est trilingue, avec l'arabe il parlait le français et l'anglais couramment, ce qui n'est pas correcte, car une personne syrienne d'éducation moyenne comme Tarek dans le film ne maîtrise en général qu'une seule langue étrangère soit le français ou l'anglais, mais pas les deux.
l'amie sénégalaise de Tarek qui est un syrien moyen dans le film, est aussi un élément bizarre, car les syriens n'ont pas de contact avec les africains, et de coup il est très rare de trouver un couple mixte syrio-africain, le film utilise encore un élément étrange et loin de la culture syrienne.
le réalisateur de film a voulu peut être parler d'un clandestin syrien mais il s'est trompé d'identité?! et n'a pas pris le temps de se documenter sur la culture syrienne.
Une étoile pour le travail soigné et la mise en image très propre mais la mise en scène n'est pas présente,aucune émotion,aucune beauté,et même pire aucune vérité ne jailli de l'écran.Pour avoir vécu 35 ans au cœur du 93,je peux dire qu'on est vraiment dans le n'importe quoi.Pire encore, ce film qui se veut pudique est d'une impudeur extrême.J'ai été constamment mis mal à l'aise par la recherche de la souffrance dans les yeux des acteurs.Une fois de plus je me sens isolé dans le contexte de louanges que j'entends.Il est vrai que peu de gens comprennent vraiment ce qu'est le grand cinéma,ils manquent de références.Quant au sujet; n'oublions pas qu'il y a 200 ans n'importe qui pouvait arriver en Amérique,il n'y avait pas de barrières mais il fallait autre chose que des tambours pour s'y faire une place.
Ce film, porté par une critique élogieuse, ne fait que juxtaposer une postulat de base franchement abracadabrantesque avec une succesion de gentilles scenettes qui ne revèlent hélas jamais un point de vue cinématographique quelconque ...
Alors évidemment le propos peut être édifiant et compassé il n'est en pas moins éloquant mais cela ne suffit pas à en faire une oeuvre marquante ...
Déçue...vu le prix et le battage médiatique. Plein de clichés sur l'immigration, tiens il existe des gentils syriens qui jouent du djembé, et des gentilles sénégalaises qui tressent des bracelets. Et quand ils sont expulsés : "c'est trop injuste, ce sont des gens bien" !!! Non ? pas possible ? ceux qui ont adoré ce film ne connaissent ni les immigrés, ni les problèmes des sans papier. La dernière image est peu crédible et le tout est lénifiant. La mère joue mal, elle est artificielle dans une séduction systématique un peu déplacée. Certes, il y a des moments d'émotion et l'acteur qui joue le prof est excellent en prof coincé qui s'ouvre à autre chose.