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Un visiteur
4,0
Publiée le 22 janvier 2010
Film très bien écrit, très bien joué. Film qui est tout a fait en lien avec l'actualité: " l'identité nationale ". Rien que pour voir l'acteur haaz sleman sa vaut le coup ! C'est vrai que c'est un peu lent mais le scenario est très bien. A voir je penses .
Un petit film qui ne sort pas des chemins balisés du ciné indépendant mais qui reste suffisament bien écrit pour retenir toute notre attention et qui évite adroitement les pièges du misérabilisme et même du happy end.
Ce qui fait la grandeur de ce film c'est son thème et la façon qu'il est abordé. En plein débat ce ce que certain appel "l'identité national", ce film montre l'humanité qu'il peu y avoir quant deux culture se rencontre. Porté par un trés bon acteur (Haaz Sleiman) ce film peu être comparé à "Welcome"
Un prof inhumain ou à l'air inhumain, devient humain grâce à un adorable couple de jeunes rejetés par la société.Ce pourrait être en quelque sorte à contrario, l'affirmation de Kant "l'inhumanité infligée à un autre détruit l'humanité en moi" .Chef d'oeuvre discret( trop?) et délicat. Fou! le prof et le djembé sur son banc dans le métro!
Un film inspiré qui abat les cloisons des différences sans tomber dans des clichés faciles. Tout y est formidable: mise en scène, acteurs, musique, photographie et bien sûr scénario. On en oublierait qu'on regarde un film tellement l'authenticité est mise en avant. Remarquable!
Un film très réussi qui lie de manière très habile le drame psychologique au propos social voire politique. Un professeur veuf depuis peu qui a progressivement perdu le goût de la vie depuis que celle qu’il admirait (elle était concertiste au piano) est partie, va donner un sens nouveau à celle-ci grâce au hasard qui met sur sa route deux jeunes clandestins venus squatter son appartement new yorkais. Le chemin sera très progressif pour que cet homme maladroit avec la vie commence à comprendre que communiquer n’est pas si compliqué. Cet apprentissage se fera autour de la musique et d’un instrument venu d’une autre culture : le djembé, instrument de la liberté d’expression par excellence. Le professeur abandonnera les leçons de piano qu’il avait entrepris - sans doute en mémoire de sa femme - pour trouver avec le djembé sa propre identité qu’il semblait avoir abandonnée à l’ombre d’une épouse trop brillante. Voilà pour l’aspect psychologique du film de Mac Carthy qui se veut une ode à la vie. Sur l’autre versant on assiste à un véritable plaidoyer pour le mélange des races et des cultures (toujours via la musique) et à une dénonciation des méthodes radicales instaurées par le gouvernement américain depuis le 11 septembre 2001 pour ramener dans leur pays d’origine des hommes et des femmes ayant construit leur vie depuis des années sur le sol américain. Que vont trouver Tarak et sa mère de retour en Syrie ? C’est tout le monde musulman qui est frappé sans discernement par cette politique sécuritaire. Pour éviter de centrer le propos uniquement sur le Moyen-Orient, Mac Carthy a choisi d’adjoindre à Tarak une petite amie sénégalaise. Le professeur va trouver une nouvelle jeunesse dans le combat qu’il va mener pour tenter de maintenir son jeune ami sur le sol américain. Il va même entrevoir un moment la possibilité d’un nouvel amour avec la mère de Tarek venue unir son sort à celui de son fils. Beau film rempli d’humanité.
Nietzsche l'a bien dit :" Sans la musique la vie serait une erreur". Ce film en est l'exemple : Un soixantenaire, qui n'a plus aucun but dans sa vie, va retrouver le goût, motivation grâce à se rencontre avec un percussionniste. La musique n'est pas cependant le thème principal du film, il est bien plus dur et réelle : Il aborde l'immigration en Amérique, et l'inflexibilité de l'administration Américaine si une personne sans papier se fait attraper.
Beau mais révoltant, The Visitor fait réfléchir sans jamais être violent.
La rencontre de deux personnes que tout oppose, réunit par la musique. Humanité est le mot qui me vient à l'esprit...mais aussi espoir... Des sentiments universels qui rassemblent.
L'intelligence du film transparait à tous niveaux: personnages attachants, ouverts sur les autres, pertinents dans leurs prises de positions; comédiens aux tons justes; dialogue et situations sans dissonance sur un thème où le politiquement correct peu vite prendre le pas. On va faire la fine bouche: un film peut être trop intelligent. Les situations et les personnages sont tellement compréhensifs, intelligents et plein d'humanité que la fiction dépasse la réalité.
Je craignais de voir ‘’The Visitor’’ malgré le bon bouche à oreille. Je me méfais du politiquement correct, et de l’effet ‘’mauvaise conscience bobo’’. Mais finalement je dois me ranger à l’avis général. Parfaitement interprété, très bien écrit, ne tombant jamais dans la complaisance The Visitor est une vraie réussite. Que demande le peuple ? ‘’Même pas un petit bémol ?’’ Allez, si. Le scénario est presque trop bien écrit. Il est vraiment ‘’carré’’. Un peu de fantaisie supplémentaire n’aurait pas nuit, surtout pour la fin, mais en même temps il a le courage d’aller jusqu’au bout de son propos.