"The visitor" est un drame sobre autour de l'appareil d''immigration américaine. C'est une fable moderne aussi épurée que touchante, ceci grâce à un jeu d'acteur qui offrent une performance très maîtrisée à la fois chargée en émotion et très contenue.
Les émotions y sont finalement plus suggérées que vraiment montrées, cela contribue à donner une certaine dignité à l'ensemble.
A contre courant des méthodes habituelles ou tout message doit être prémâché pour le spectateur "The visitor, par sa retenue nous laisse tirer nos propres conclusion.
Certains verront dans la distanciation de la mise en scène avec le sujet une certaine froideur ou un manque d'engagement, elle m’apparaît plutôt comme un parti pris intellectuel de montrer les choses le plus fidèlement possible, sans sombrer dans le sentimentalisme.
Film courageux issu du cinéma indépendant américain qui nous donne de temps en temps des petits joyaux comme celui-ci. Thomas McCarthy filme New York comme personne ne l’avait jamais fait, sans esbroufe, sans cliché, tout en pudeur et en retenue. Le sujet est celui de l’immigration, ce qui est particulièrement audacieux dans l’Amérique d’après le 11 septembre. Dans le rôle principal de ce professeur qui voit en quelques jours sa vie chamboulée du tout au tout, Richard Jenkins est tout simplement magnifique, sobre et émouvant. À ses côtés, le jeune Haaz Sleiman est irradiant de vie et de désespoir. Et puis, il y a la grande Hiam Abbass, sublime comme dans chacune de ses apparitions, emplie de chaleur et de lumière. C’est toute une Amérique qui est ici exposée, celle du côté revers, celle qui renie ses valeurs et se renie elle-même en refoulant sans raison des individus qui ne demandent qu’à vivre à l’endroit où ils ont choisi de le faire. Un grand film qui fait songer longtemps après sa fin amère et injuste.
Un film vraiment poignant, comme on n'a rarement l'habitude de voir, une histoire simple traitée avec beaucoup d'humanité. L'interprétation de Richard Jenkins est époustouflante, il arrive très bien à retranscrire les émotions du rôle qu'il incarne, à la fois introverti et très généreux. Les autres acteurs et actrices sont aussi L'histoire est émouvante, d'un réalisme étonnant, il évoque un visage de l'Amérique si peu connu, celui du retour à la frontière et du sort souvent tragique des sans papiers. Très belle photographie, on ne nous balance pas toutes les images clichées de NYC, il y a beaucoup d'intimité dans la mise en scène. On pourrait juste reprocher l'utilisation de quelques "raccourcis" de temps en temps.. mais qui ne gâche en rien l'image et le message du film.
Très bon film, les acteurs jouent très bien, les rôles sont intéressants, beaucoup de choses à dire sur chaque personnage, on apprend des choses sur eux qui n'ont pas un rapport direct dans l'histoire mais permet au film d'être réaliste et pas brut avec un seul chemin. Le scénario est très bon. Film qui ne laisse pas indifférent.
Très bon film, une leçon d'humanité. L'histoire d'un homme seul et compatissant qui s'ouvre à un monde différent. The visitors est un film très intelligent et culturel avec une histoire original, humoristique, attachant. A voir!
C'est pas folichon tout ça ! C'est un film qui se laisse voir mais qui s'oublit car il n'est pas traité avec assez de dureté mais il n'est pas assez réaliste non plus. Les gens sont bien trop gentils et l'admisnistration est bien trop stupide. Je mets quand même deux étoiles, parce que j'aime le jeu de Richard Jenkins, ce vieux veuf qui s'emmerde dans son boulot est finalement bien content que sa vie soit un peu bousculée même si ça fait le malheur d'un autre. Les scènes de djembé à Central Park sont quand mêmes assez jolies et cette musique sauve le vide des dialogues.
The Visitor ou "Le militantisme gauchiste pour les nuls". Malgré un sujet touchant, la mayonnaise ne prend pas. C'est bourré de clichés et de bons sentiments, c'est facile, lent et sans goût et surtout on n'y croit pas. Je me suis arrêté au bout de 3/4 d'heure. Au vu du nombre de bonnes critiques, de la presse comme des spectateurs, je me dis cependant que j'ai dû passer à côté de quelque chose, alors jugez par vous-même...
Beau film sur l'immigration clandestine, la tolérance et l'amitié, "The visitor" n'atteint toutefois pas la force dramatique et la densité scénaristique de "Welcome". Mais ça sonne vrai, c'est admirablement joué, et le film est parsemé de quelques scènes musicales merveilleuses. En début de film, elles montrent le bonheur simple auquel la plupart des clandestins aspirent et contrastent avec l'inhumanité d'une administration et de lois rigides.
J'avais bien aimé le précédent film de Thoms McCarthy "The station agent", et j'ai bien aimé celui-ci, mais y a quand même un vrai problème de rythme je pense chez ce réalisateur. On voit clairement la progression de l'histoire dans The Visitor, le problème c'est que parfois certains passages durent alors qu'on a compris le propos, et qu'il ferait mieux de supprimer quelques scènes redondantes.
A part ça le film est sympa. C'est vrai que parfois y a beaucoup de bons sentiments, et on peut se demander dans quelle mesure c'est réaliste, mais quand le film devient plus sérieux, il ne tombe pas dans le pathos. Le sujet aurait pu être casse gueule mais il ne l'est pas finalement. C'est traité sobrement, et beaucoup d'émotions se dégagent du film.
Vraiment dommage que ce film soit passé inaperçu ! Il narre l'histoire de deux jeunes étudiants clandestins aux Etats-Unis qui sont obligés de fuir les authorités jusqu'au jour où...
C'est un film bouleversant et affligeant qui ne laisse personne insensible à la sortie. On ne peut que s'imaginer à leur place à la suite du film...
Ce film est une pure merveille. A la fois plein de bonne humeur et plein de révolte, militant et musical. On est face à une très belle histoire avec trois acteurs, Richard Jenkins, Hiam Abbass et Haaz Sleiman, qui méritent d'être plus connu! Un film vraiment à voir
Avec The Visitor, McCarthy aborde le thème de l'immigration assez habilement. Au lieu de nous ressortir tous les stéréotypes déjà vus, il passe par le biais de la musique, symbole de la diversité. Aidé par un acteur, Richard Jenkins, totalement voué au rôle, il en sort un film plus que correct et attachant. Reste que, après l'arrestation de Tarek, le film s'endort un peu et perd de son charme d'origine, à savoir la découverte des personnages.
Un très beau second long-métrage de l'excellent Thomas mc carthy, dèjà auteur du superbe "the station agent". Un morceau de vie animé par un magnifique Richard jenkins dont l'existence est perturbée pour son plus grand bien par un couple d'immigrés clandestins. Un film choc sur l'immgration illégale Américaine, dénonciateur sans doute mais d'une humanité proprement renversante. Le dernier plan est tout simplement inoubliable.