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Un visiteur
2,5
Publiée le 5 novembre 2008
Le casting est bon dans l'ensemble (ça fait plaisir de savoir que la lumineuse Hiam Abbas enchaîne les tournages aux 4 coins du monde), la cause est noble, mais ça ne marche pas. Le film manque de force dans sa dernière partie. Or, ce type de film indé-lénifiant consiste en une montée en puissance où le final détermine l'avis global à avoir sur le film. Ici, aussitôt vu, aussitôt oublié.
C'est dans les rapports humains qu'on peut trouver la rédemption (au sens large). Quand la routine vous a tué, n'allez pas à l'autre bout du monde. Le perron de votre porte, la bonne rencontre suffiront. Très bon film. Humeur de regardabilité : un peu près toutes, mais ce film fournira plus d'épaisseur en période de doute.
C'est un des meilleurs films qu'il m'ait été donné de voir. Une interprétation magistrale au service d'une histoire bouleversante d'un réalisme fort. Ce film apporte une très bonne réflexion sur un sujet difficile ainsi que beaucoup d'émotion, sans pour autant tomber dans le larmoyant. A ne pas rater.
Un film subtil, doux, un vrai message sur l'inquiétante étrangeté, sur la nécessité de ne pas se laisser piéger par le poids des représentations sociales emplies de préjugés. L'évolution des personnages est subtile touchante, on se laisse emporter par leurs angoisses, leurs rires, leurs ressentis.
C'est un film magnifique. Les visages des acteurs sont si bien filmés qu'ils sont tous beaux. Ils jouent tous bien avec beaucoup d'émotion. On sort de la salle bouleversé mais en aillant chaud au coeur.
Très bien interprété (actrices et acteurs sans exception), sobre mais pas ennuyeux. Réaliste : pas d’extrémisme ici, que ce soit dans un sens ou dans l’autre. Un homme qui, sous une apparence des plus classiques (l’habit ne fait pas le moine), s’intéresse aux autres, et partage son gout des percussions. Impuissant comme nous trop souvent devant une machine administrative qui a ses qualités et ses défauts. Malgré la fin, il reste à la sortie une opinion positive de l’être humain, un espoir. Ce n’est pas un chef d’œuvre, mais un bon film, et c’est déjà beaucoup.
D'abord égoïste et indifférent, nous assistons à l'"humanisation" progressive d'un professeur d'université aigri par son veuvage. Les sentiments sont simples, purs et vrais, le film est réaliste et a le grand mérite d'attirer notre attention sur le sort des immigrés clandestins, que ce soit aux Etats Unis ou chez nous.
Lorsque le cinéma US indépendant se faire à faire du Ken Loach, on pouvait le craindre un peu, mais force est de reconnaitre qu'ici, tout tourne à l'enchantement : de l'histoire, superbement dessinée ( de la description de ce mort vivant qui reprend peu à peu goût à la vie) à l'interprétation (avec l'acteur de six feet under, enfin dans un premier rôle amplement mérité) en passant par la musique superbement mise en valeur. Impossible de ne pas être touché, voire bouleversé par le sort réservé à ses sans papiers, dont la situation n'a rien à envier à ceux qui vivent dans l'Hexagone. Du cinéma intelligent qui arrive à nous toucher au plus profond de nous, c'est quand même pas si courant dans la production cinématographique moyenne.