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Un visiteur
4,0
Publiée le 5 novembre 2008
Un très beau film racontant une rencontre improbable entre ce professeur d'université, menant une vie ennuyeuse et ce couple d'immigrés clandestins. Les liens se tissent lentement entre des personnalités très différentes. On voit un homme peu bavard,se métamorphoser petit à petit, sous une réalisation laissant la place au regard et aux silences. Il n'y a pas de grands dialogues sentimentaux, Walter se contentant souvent d'un simple "Thanks". Le djembé devient alors un lient entre Walter et Tarek. Justement le talent de Thomas McCarthy s'est de savoir rendre vivant ce qui ne l'est pas. Si on pouvait résumer The Visitors en une image, ca serait Walter, portant un vieux costume gris, et portant en bandouillère, un djembé dans un sac jaune typiquement africain.
The visitor est un film qui peu déranger. Un film plus ou moins politique (engagé?) Immigration sujet délicat ? Pas pour Thomas McCarthy qui réussi bien son film avec des acteurs de second rôles un film intéressent. Les 4 acteurs principaux sont excellents surtout Richard Jenkins, on se demande pourquoi il a choisi cette vie là. C'est pas mal quand même pour un budget réduit ! Parfois quelques lenteurs, dommage. C'est un film classique à voir une fois. A voir pour se faire son propre opinion
Un film remarquable à conseiller chaudement ! Il traite avec une grande subtilité la situation des immigrés clandestins aux USA, ce qu'on peut transposer chez nous. La transformation (intérieure) de Walter Vale, le nanti « civilisé », au contact d'un couple d'immigrés est admirablement rendue par l'acteur Richard Jenkins. À voir et à revoir !
Si vous avez la chance de passer devant un cinema qui affiche ce film n'hésitez pas , ce que j'ai fait, une oeuvre bouleversante, sensible ,pudique interprétée par des acteurs connus ( mais pas assez) Jenkins ( Burn after Reading ) Hiam Abbass ( les citronniers )qui nous montrent la vie des immigrés sans papier aux USA mais ici, est-ce mieux ? se posent alors des questions essentielles sur notre capacité à accueillir,ceux qui ne sont pas nés du bon côté de la planète. Le changement brutal (et inespéré ? ) dans la vie de ce prof vieillissant et blasé nous interpelle et pour longtemps...
Les citations de coupures de presse mentionnées en haut à droite de l'affiche ne sont pas éxagérées car, ce film est réellement magnifique et surtoût indispensable. La réalisation est impeccable en évitant d'en rajouter dans le larmoyant et en se rapprochant le plus possible de la réalité des conditions de vie et de rétention des sans-papiers : des images qui font penser à des reportages récents sur les centres français qui ressemblent fortement à ce que l'on voit dans le film. L'interprétation est magistrale : de Richard Jenkins habitué aux seconds rôles qui livre ici une composition qui mériterait un oscar à Hiam Abbass vue dans "les citronniers" encore une fois excellente, en passant par le couple de clandestins très émouvant.
J'avais entendu une excellente critique à la radio et je peux la confirmer après avoir vu ce film. Un sujet qui fait partie de la vie quotidienne de nos sociétés , la défense de vraies valeurs, tout cela traité de manière simple, presque intimiste mais avec brio et une grande sincérité.Hélas ce n'est pas que de la fiction. C'est superbement réalisé, écrit et interprété, et les personnages de cette histoire sont très attachants.
La surprise de ce début d'année me concernant... On m'en avait parlé tres rapidement, me le conseillant, j'y suis allé car je n'avais rien d'autre à faire... Merci pour le conseil ! The Visitor, c'est tout d'abord cette question "où cela va nous amené ?". Un professeur un peu perdu, des étrangers dans son appartement, étrange... On finit par s'attacher à ces acteurs (Notamment à Richard Jenkins qui mérite tout simplement l'oscar à mon avis). Une sorte de leçon, vivre ses rêves. Certes cela reste bateau, si je puis me permettre. Pas de Happy End, un semblant de mystere et une scène finale qui restera gravée dans ma mémoire, je pense. Un très bon film, pas un chef d'oeuvre, mais émouvant et riche au niveau du scénario et du jeu des acteurs.
Un film magnifique. Une belle leçon d'ouverture d'esprit et de tolérance envers les immigrés. Un film qui parle de solidarité et qui dénonce la politique d'immigration de certains pays. Des acteurs formidaux. Ce film nous montre qu'il faut s'ouvrir aux autres peu importe d'où ils viennent. Un gros coup de coeur pour moi.
A voir! L'histoire est racontée simplement et bien interprétée sur un fond entraînant de djembe. A travers ce film on se retrouve confronté au problème de l'immigration en même tant que le personnage principal. Comme lui, on ressort du film légèrement différent qu'en entrant...
Le thème de l'immigration illégale (avec ses corollaires : arrestation, détention, expulsion sans préavis, avocats) aux USA vue à travers les yeux d'un prof d'université, pur produit de l'intelligentsia middle-upper class. Avec beaucoup de finesse, de délicatesse et d'émotion, ce film nous montre les liens d'amitié qui se tissent grâce à la musique entre le protagoniste principal et le couple de squatteurs de son appartement new-yorkais. Le prof sera bien involontairement responsable de l'arrestation de Tarek dans le métro. Tarek et son djembé permettront au prof de prendre conscience de l'inanité de sa vie et de renaitre. Remarquablement interprété, notamment par Hiam Abbas.
Ca commencait bien, jusqu'à qu'on se voit plonger dans un pseudo message politique... Le risque de ce genre de film c'est qu'il est possible d'être totalement en désaccord avec le déroulement de l'histoire, c'est ce qui m'est arrivé. Si on met entre paranthèse le film et oublions les problèmes de notre société, le film est vraiment génial. Mais si on le place dans le contexte actuel, on se rend compte que ce film est malheureusement naïf... Je mets 2 étoiles parce que la transformation des rapports avec l'entourage du personnage principal est très subtile, et c'est extrêment bien interprété. Dommage.
Ce film raconte l'histoire d'une prise de conscience, celle de Walter Vale (Richard Jenkins), professeur d'université englué dans la routine et le désintérêt pour son métier. Amené à se rendre à New-York où il possède un appartement, il va soudain avoir la révélation d'un monde dont il ne soupçonnait pas l'existence : celui des immigrants piègés par le "rêve américain". Car derrière la porte, ce n'est pas son intérieur familier qui l'attend mais un couple inconnu, Tarek le Syrien et Zainab la Sénégalaise, abusés par un loueur peu scrupuleux. Entre ces trois personnages que tout oppose, vont peu à peu se tisser des liens de compréhension d'abord, puis d'amitié, entre Walter et Tarek surtout, par le biais de la musique. Car, maladroit au piano, le professeur se découvre du goût pour le djembé dont Tarek a fait le centre de sa vie. Mais tout bascule le jour où le jeune Syrien est arrêté dans le métro : clandestin, il se retrouve en attente d'expulsion dans un centre dit de rétention. Walter fait ce qu'il peut pour l'aider, secondé par un avocat et la mère de Tarek, Mouna (Hiam Abbas, la fière Palestinienne des "Citronniers"). Un tendre sentiment naît entre les deux esseulés mais Mouna choisit de rejoindre son fils en Syrie. Thomas McCarthy nous montre ici comment un citoyen ordinaire découvre combien son pays peut se conduire avec injustice et cruauté. La colère de Walter contre l'employé du centre répond à l'inhumanité d'une administration qui se soucie aussi peu de l'opinion de ses propres administrés que du sort des personnes qu'elle rejette. Cette histoire a valeur de symbole car elle rappelle singulièrement des cas qui se sont "passés près de chez nous"! Symbolique aussi la dernière scène où Walter accomplit le souhait le plus cher de Tarek : jouer du djembé à la station de métro "Central Park". Certaines lois semblent bien absurdes devant la réalité des individus et de leurs aspirations : c'est ce qu'a voulu nous dire très simplement le cinéaste.