Derniers Avis : Propriété interdite - Page 6

C'est l'histoire d'un deuil. L'écriture est biscornue et difficile d'accès. Il se distingue en trois parties, ces dernières développant trois genres diamétralement opposés. La première joue avec nos peurs, nos angoisses du noir, d'une maison vide plantée dans la campagne, de voir des ombres, d'entendre des bruits. Le film fait alors penser à "Ils" où un couple se retrouve piégé dans leur maison isolée. Cette peur s'efface face à une partie plus dramatique et social lorsqu'on comprend d'où proviennent ces bruits et ces peurs. Honnêtement, c'est décevant et à la fois risqué d'avoir tourné le scénario de cette manière, si bien qu'on se perd nous même dans ces changements de bords. La fin, elle, choque à nouveau en rentrant soit dans l'extrême, soit dans l'absurde, tout dépend de notre réception. On voit rien arriver et çà part en cacahuète! L'efficacité de ce final n'est pas évidente car on perd pied, après la volonté de réalisation est claire. Le fil conducteur à ces trois parties, connectées les unes aux autres, n'est nul autre que le personnage de la femme interprétée par Valérie Bonneton (une abonnée aux seconds rôles et souvent comique): malheureusement, son jeu est très loin d'être transcendant et cette gradation du personnage, supposée par l'avancé du scénario, est plate sans aucune nuances. C'est à se demander si cette pudicité retenue et enfermée est volontaire ou si c'est l'actrice qui sait pas jouer... En tout les cas, çà s'arrête là pour moi, car tout tourne autour de ces actes. Charles Berling est vraiment inutile. On dirait qu'il n'y a pas de travail d'acteur, et le scénario aurait pu être beaucoup plus cohérent et terrifiant que le résultat montré. Une heure vingt, çà semble très long. Mauvaise note!

Voici un film très surprenant. Il nous emmène dans un quasi huit-clos avec à sa tête, deux merveilleux artistes, Valérie Bonneton et Charles Berling. Tout deux dévoilent leur talent dans cette atmosphère inquiétante mais pas aussi pesante qu’on le souhaiterait. Jours après jours et nuits après nuits, la maison dévoilent des phénomènes étranges mais peu angoissants. La relation du couple va traverser de nombreuses phases émotionnelles passant de l’amour et du réconfort, à la colère, une folie et à une paranoïa qui s’intensifieront tout au long du film jusqu’à un final inattendu. Avec quelques réussites d’interprétation et un scénario intéressant, ce dernier aurait pu être mieux exploité tout comme l’étrange et la mystérieuse ambiance de la maison auraient pu être renforcées. Ce film reste marquant et ne peut laisser aucun spectateur indifférent.

Comment on met 0?
Nul affligeant une honte
Heureusement que j ai une carte illimitée . Un navet mal filme , film idiot , on croit a rien , des tas de défauts et d' erreurs ... Au secours

Nul, nul, nul!!! ce film est pourrit, ça fou les boulles de payer 10 euros sa place pour voir une telle daube!! On s'ennuie d'abord puis a la fin on eclate de rire tellement c'est naze! A conseiller a votre pire ennemie...!

C'est le nom de Valérie Bonneton sur l'affiche qui m'a attiré vers ce film. Elle était hilarante dans Les petits mouchoirs et à la télé dans Fais pas çi, fais pas ça. Et puis la programmation de la semaine est vraiment faible. Voilà donc un film de genre français assez surprenant. D'entrée Hélène Angel impose une ambiance particulière, lourde et assez stressante. On sort peu de la maison, le huit-clos est oppressant. Même si le film évolue du fantastique au drame familial et au pétage de plomb, cette ambiance continue de nous mettre à fleur de peau jusqu'à la fin. C'est fait avec peu de moyen (et cela se voit) et c'est court (1h20). L'action est donc très condensée et on ne s'ennuie pas même si le rythme n'est pas effréné. La fin, très inattendue (quoi que), glace le sang et on sort de là un peu chancelant. Si Charles Berling fait du bon boulot, Valérie Bonneton est quant à elle vraiment étonnante. Cela la change de ses rôles comiques. Elle est assez bluffante et tient tout le film sur ses épaules. Un petit film donc mais qui se laisse regarder. Quelques défauts et le manque évident de budget ne gâchent pas notre plaisir. On est pas là devant le thriller de l'année mais on passe un bon moment...

Très bon film qui utilise le film de genre pour faire un portrait au vitriol de notre société (comme toute série B qui se respecte). Une mise-en-scène nerveuse et inspirée. Un film décalé à l'humour noir ou Bonneton et Berling offrent des compositions dans lesquelles on ne les voit jamais.

Un film étonnant et bien meilleur que ne le laissait soupçonner la bande annonce ! D'un genre décalé mais plein d'humour (noir) et de surprises, avec une Valérie Bonneton époustouflante et un jeune inconnu absolument magnifique, l'histoire progresse en tension et en intensité jusqu'à l'explosion finale à laquelle on ne s'attend pas du tout. A découvrir absolument !

Je n'aime pas écrire des critiques totalement négatives sur un film, mais là j'ai du mal à trouver des points positifs au nouveau film d'Hélène Angel, si ce n'est ses deux interprètes principaux.

On doit au moins reconnaître à la réalisatrice de nous faire passer par plusieurs émotions, à savoir l'ennui et l'aberration. Le film débute dans un climat hyperformaté de maison « peut-être hantée ». Cette demeure c'est une ancienne maison de famille dont le propriétaire vient de se suicider. Sa sœur, qui semble commencer à sombrer dans la folie, et son mari, cartésien et qui tente de résonner sa femme par tous les moyens, emménagent dans la demeure pour la retaper. Hélène Angel maintient bien le doute entre le fantastique et la réalité au début de son film, et ça serait tout à son honneur si le rythme n’était pas si lent et que l’on ne s’ennuyait pas autant. Lorsqu’on se réveille enfin, au moment où elle nous donne les premières clés de son mystère, c’est pour voir un film s’embourber dans un grand n’importe quoi. Une métaphore politique trop grossièrement traitée et qui n’évite aucun cliché vient se mélanger à un plongeon trop abusif de son héroïne dans la folie.

Même la mise en scène ne sauve pas l’ensemble, trop codifiée par le genre et ne faisant naître aucune sensation chez le spectateur. L’exemple le plus frappant est sans doute cette scène où Charles Berling explore un tunnel creusé entre la maison et l’extérieur ; on ne ressent aucune claustrophobie, et on se contrefout de se qu’il va y trouver. Dans cette avalanche de loupés, seuls Valérie Bonneton et Charles Berling se débattent comme ils peuvent, en donnant une certaine profondeur à des personnages déjà vus. Des prestations à saluer donc, mais ce n’est pas suffisant pour sauver le film.

Alors là, j'aimerais être dans la tête de la réalisatrice ! Tous m'a surpris ! Tout d'abord ce début façon film de frisson qui me rappelle au passage le film "ils" que je recommande fortement de voir ! avec les bruits bizarres la nuit, un tunnel qui va dans la cave . . . Ouuuuuuu ça fait peur ! Mais à partir du moment où on se rend compte de la cause de tout cela, ça devient complètement fou ! je n'en dit pas plus . . . Et je salut là, le talent de Valérie Bonneton qui joue la femme un peu flippante et avec des réactions auxquelles on ne s'entend mais alors pas du tout ! Enfin ce film est un bouquet de surprises ! de situations inattendues ! On était 3 dans la salle, et j'espère qu'il y aura plus de monde à le voir prochainement car ça vaut le coût !

Ce film est une grosse blague pour le cinéma français.à évité de toute urgence.

super film de suspens d'angoisse, les acteurs y sont formidables! enfin un film français où on ne s'ennuie pas!! je le conseille vraiment

Thriller élégant sur l'enfer du couple et ses doutes, ce film français maitrise totalement les codes sans pour hélas aller plus loin -excepté un Charles Berling qui se démene visiblement à doite et à gauche pour rendre l'intrigue acceptable. Vite vu mais curieusement vite oublié.

Intrigué avant la projection, je le suis encore un peu après... Car «Propriété interdite» est un film français qui se démarque des autres, qui prend des chemins inédits, qui surprend sans cesse... On débarque dès les premières secondes dans une grande demeure qu'on ne quittera jamais en vérité, un couple vient s'y installer pour la retaper afin de la revendre puisque le frère de la femme vient de décéder (d'un suicide) et laisse la maison dans un sale état. L'atmosphère s'assombri de suite, l'ambiance devient assez lourde et tendue, Helène Angel ne masque pas ses effets, et choisis d'abord de jouer sur les bruits, les craquements de parquet ou de portes, puis sur la présence, puis la silhouette.. L'etau se ressert sur le mystère de cette ambiance singulière, sur les petits éléments qui nous échappent encore.. Et puis vient la chute, étrange, le film bascule alors dans un drame social assez maladroit. On est alors un peu deçu, de voir tout le travail de la réalisatrice pour créer une atmosphère si singulière s'estomper au fil des images, jusqu'à un final qui glace le sang, qui nous laisse bouche béante... Il faut saluer la performance des acteurs: Valerie Bonneton, à des années lumières de ses rôles habituels, très convaincante et arrive même à nous faire sourire avec ses après-ski de fourrure, Charles Berling un peu en retrait tient lui aussi bien son rôle. Difficile à complétement apprécier car réellement déroutant, il faut néanmoins avouer l'audace de la réalisatrice qui arrive à aborder le deuil d'une façon inédite, à travers le portrait d'une femme perdue qui s'accroche au souvenir de son frère comme on a rarement vu au cinema. BO intéressante, mais peut-être un peu trop d'effets sur la première partie (trop centrée sur l'étrange présence), et un rebondissement assez décevant qui entâchent l'ensemble. L'essai est louable et mérite que l'on s'y intéresse mais il ne faut pas s'attendre à un film d'horreur ou à un suspense redoutable ce que semble attendre certaines personnes, mais à un film français atypique et déroutant.