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Un visiteur
2,5
Publiée le 9 juillet 2011
Le film part bien et garde une atmosphère agréable tout le long mais à vrai dire la fin est ratée, pas crédible et l'histoire finit en queue de poisson. Je ne comprends pas pourquoi les réalisateurs se lance dans des films avec des scénarios si approximatifs qui seront oubliés aussitôt vus. Pour illustrer mes propos je donnerai l' exemple d'une sylvie Testud qui fait de la figuration dans un role à la Colombo
Un polar made in France dirigé d'une main de maître par un maestro du suspense et doté d'un casting aussi puissant et intelligent que les personnages le sont. Une réussite qui n'est pas sans rappeler certaines œuvres d'Hitchcock.
Un bon polar psychologique, bien joué, bien filmé, dans un décor bien choisi. Bacri joue Bacri mais il faut reconnaitre qu'il joue bien ! Les autres acteurs sont à la hauteur.
Un bon polar mené avec brio par un auteur grand espoir français : Raphaël Jacoulot. Une ambiance sobre mais inquiétante, même si malheureusement, trop souvent le film traîne à aller au prochain rebondissement. Bacri est parfait dans cette personnalité trop difficile à cerner, Rottiers est l'autre très grand espoir de ce film, avec son regard qui en dit long sur l'ambiguïté de son personnage.
Quand je vois que M.l'Apache, ci-dessous, a mis 5 étoiles à FAST & FURIOUS 5, je ne m'étonne guère de sa critique.. Bref ! Vu hier, AVANT L'AUBE, dans le très joli cinéma EDEN de Cosne-sur-Loire en présence d'une partie de l'équipe du film. Une presse dithyrambique pour ce second long-métrage de Raphaël Jacoulot, on ne peut plus méritée ! Ca fait du bien de voir du bon cinéma. Merci (PS: Festival du livres à Cosne ces 3 prochains jours, courez-y!)
Bon polar français où une relation père-fils venimeuse se noue entre deux personnages qui n'ont rien en commun. Le suspense s'appuie surtout sur ce qui se joue entre eux et le fils naturel plutôt que sur la résolution du drame initial. Tuer le fils ou tuer le père: des dilemmes tragiques bien écrits et portés par de bons acteurs. Bacri fait son numéro habituel mais avec un personnage différent et largement moins attachant. Face à lui Voncent Rottiers n'est pas en reste et demeure très convaincant. C'est simple et assez noir, comme un bon roman du genre.
La bande-annonce est alléchante… Mais comme on a toujours une longueur d’avance sur le scénario, on finit par s’ennuyer… La comparaison avec l’univers chabrolien, lue ici ou là, me semble bien surfaite.
Un film au gout d'ancien polar, avec une pointe de critique sociale. L'acteur principal est juste parfait dans son rôle de repris de justice délinquant et bacri en manipulateur est parfait. La situation délicate et sournoise qui s'installe est parfaitement mené, on subit une pression constante. Le tout ponctué de plan en hommage au vieux polar. J'ai vraiment apprécié.
Très bonne surprise, un excellent huis-clos psychologique, une jeu du chat et de la souris dans les massifs pyrénéens (l'introduction offre un audacieux et réussi parrallèle avec Shining) ou les situations dérapent, ou personne ne joue avec un bon jeu. La mise en scène est précise comme une horloge, s'attardant sur les visages, traduisant leurs sentiments et pas un dialogue qui ne sonne pas juste. Vincent Rottiers incarne une jeune employé si proche de ceux que l'on peut croiser dans la rue, Bacri en patron plein de sang-froid est étonnant, en filigrane se dégage des thèmes comme les liens familiaux, le rapport père-fils, le poids social. Les seconds rôles sont au diapason. Seul (petit) bémol, l'ambiance tendue du départ ne parvient pas à monter en crescendo lors d'une demi-heure final qu'on aurait souhaité plus forte encore mais ce film sous influence chabrolienne (et qui m'a aussi rappelé 'Boy A') reste remarquable.
Un excellent thriller psychologique qui s'attache à décrire la complexité des liens père-fils. Le récit est construit comme un puzzle et la complexité des enjeux ne cesse de grandir : quelle est la part de manipulation, d'inconscient et de véritable affection dans le comportement des deux personnages ? On touche finalement là à l'essence même des rapports humains. En utilisant les ingrédients d'un polar, Jacoulot met en place un récit ample, proche de la tragédie grecque, et plonge subtilement dans la pénombre des âmes. La tension est permanente, renforcée par le huis-clos alpin (les personnages se construisent leurs propres prisons) et une mise en scène précise qui scrute les frémissements intimes comme un bistouri. A cela s'ajoute un casting magnifique (Bacri et Rottiers au top, mais aussi tous les seconds rôles). Seul bémol : la fin du film n'est pas à la hauteur de cette habile montée en puissance. L'affrontement père-fils est évacuée (finir sur un échec est très juste, mais il manque vraiment un cran d'intensité dans le trajectoire des personnages) et Jacoulot, ainsi privé d'un climax indispensable, se rabat sur une scène de traque molle et sur un meurtre qui condamne le personnage à un déterminisme très artificiel. Dommage car jusque-là, c'était un sans faute ! Mais ne boudons pas notre plaisir : "Avant l'aube" est le meilleur film français vu depuis le début d'année et donne très envie de suivre la carrière de son réalisateur.