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Starwealther
74 abonnés
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1,0
Publiée le 3 janvier 2009
Bof, bof! Sean Penn me déçoit à nouveau en temps que réalisateur, pas mieux ni moins bon que "Into the wild" et "The indian Runner", tout aussi lent, long et pompeux. J'ai envie de dire tout ça pour ça! Nan décidement, le cinéma de Sean Penn n'est pas ma tasse de thé.
UN film pas mal , voilà ce que je dirais à chaud aprés l'avoir regardé, mais c'est justement ça le probleme, cela ne réussi pas à me boulverser, cela n'a pas réussi à me transporter. Je dirais qu'il y a des scènes pas mal, que certaines tensions psychologiques sont bien rendue, mais que le reste à l'apre gout du déjà vu des productions hollywoodiennes moyennes. (ps: Jack Nicholoson quant à lui est très bon )
Sean Penn nous livre ici un film douloureux et psychologique dont la présence de Nicholson était indispensable. Le scénario manque un peu d'originalité, mais le tout reste très efficace et ne laisse pas indifférent.
Adorateur idolâtre de la nature, Sean Penn se plait à bondir entre les éléments, à tituber des rougeoyantes passions du feu aux froideurs bleutées de l’eau. Cette danse naturaliste dont les pas, de taille ou en spasme, relient l’eau au feu fait de «The Crossing Guard» (USA, 1995) une fouille dans le corps de la nature. Nature-tout-court et nature humaine sont les deux titans qui dressent le film au pinacle des sentiments. La seule issue que semble apercevoir Sean Penn sur la voie de la crise existentielle est le sentimentalisme néo-impressionniste qui donne alors aux titans de la nature l’aspect de petits ogres. Le film ne manque pourtant pas d’ambition, Sean Penn est un cinéaste consciencieux qui veut déterrer des décombres de l’Amérique vénale le sanctuaire de mère Nature. Quand un père chez Penn nourrit six ans durant la haine du meurtrier accidentel de sa petite fille, c’est toute la déraison de l’homme qui s’incarne (plutôt bien d’ailleurs par Nicholson). A cette folie du cœur, qui affrète les pulsions d’un club de strip-tease, Penn expose une raison angoissée par la crainte du détenu libéré. L’un, le feu, a soif de vengeance tandis que l’autre, l’eau, brule de crainte. Cette imbroglio des éléments seraient appréciables s’il en restait là or le cinéaste, comme à l’accoutumé, conserve sa complaisance du néo-impressionnisme. Par cette formule, qui n’est pas sans renvoyer aux grands Epstein, Delluc, L’Herbier, Dulac, j’entends cette tendance à faire de la fiction le moyen d’évoquer un sentiment sincère mais entièrement détourné de tout intellect. Rien à voir donc avec le génie des premiers impressionnistes du cinéma. L’impression est passée de l’expression graphique au profit de la photogénie à un gadget abscons digéré par l’Hollywood du bon sentiment. Le cinéma, art à penser et à sentiments, ne reste plus chez Sean Penn que l’amas d’une émotion restaurée par le biais de moyens cinématographiques éculés.
Un Nicholson terrible, un David Morse troublant, une realisation SeanPennienne forte et accrocheuse un scenario intriguant....jusqu'au 2 derniere minute de la fin qui sont pour ma part mielleuse, trop previsible et terriblement faible renforcé par la musique insoutenable de mièvrerie. Je dis donc POURQUOI FINIR AINSI UN SI BON FILM?? A part ce denouement minable, c'est quasiment un chef d'oeuvre!! A ne pas voir en VF!!!
Jubilatoire d'une bout à l'autre, le récit de deux drames humain ainsi que les dommages colatéraux qu'ils entraînent. Un film qui porte une réflexion sur la poussée sur la culpabilité. Renversant.
J'ai acheté ce film à 10 euros en pensant voir un triller. Ben pas du tout sean penn nous livre un drame magnifique entre ce père détruit par le chagrin de la mort de sa fille et la haine fa ce à lui il y a cette homme qui sort de prison et qui est rongé par la culpabilité d'avoir tué une petite fille. Le face à face Nicholson/Morse fonctionne à merveille. Des acteurs de talent , j'ai même eu des larmes à la fin alors que j'ai pas pleuré depuis Bambi. Une leçon de cinema! Merci Sean.
Sean Penn a tout d'un grand. Capable d'utiliser sobrement sa mise en scène pour catalyser les émotions tel Eastwood. Son 2nd film est moins désespéré et déchirant qu'Indian Runner mais demeure essentiel. Nicholson dans un de ses meilleurs rôles, bouleversant.
Les acteurs entrent très bien dans la peau des personnages, et c'est justement ce reproche que je ferais à Sean Penn, une caméra trop braquée vers l'interprétation psychodrame de ces deux protagonistes. Il aurait été très intéressant de rendre attachante l'existence de cette fillette avant d'être renversée, de façon à marquer d'autant plus, l'animosité d'un père envers un "assassin", évitant ainsi des scènes un peu longuettes et sans intérêts.
Je viens de revoir ce film 12 ans après l'avoir vu : il n'a rien perdu de sa force ni de son authenticité, avec une interprétation remarquable et une excellente réalisation, les ralentis ne perturbant pas du tout le déroulement du film. La lutte intérieure de chacun des protagoniste est admirablement rendue. Chapeau !
L'interprétation de Jack Nicholson et de David Morse est exceptionnelle. Sean Penn, comme dans "The Indian Runner" dépeint des personnages à la dérive. La confrontation entre le père qui veut se venger de la mort de sa fille parce qu'il n'arrive pas à l'admettre et le chauffard repentant qui ne parvient pas à retrouver de sens à sa vie est d'une intensité rare. Et la B.O. est excellente.
Boulversant!D'une pudeur rarement egalé,crossing guard depeint le chassé croisé de deux etres brisés par la meme tragedie ( la mort de la fille de nicholson renversé par chauffard ivre interpreté par un david morse d'une justesse redoutable )dont les destins inextricablement liés dès lors,se confronteront dans un final redoutable pour les glandes lacrymales ( tout comme le reste du film ).Evitant la surenchere dramatique pour mieux se concentrer sur la teneur psychologique d'un tel drame ( l'accident tout comme la petite fille tragiquement decedée ne sont jamais montrés à l'ecran )Sean penn renvoye inlassablement le spectateur face à ses propres conclusions morales ( le chauffard,malgré ses remords,merite il de payer de sa vie son erreur de jeunesse? ) en le releguant à la position de temoin d'un drame sans jamais donner l'ascendant à un personnage sur un autre ( chacun ayant le loisir de s'identifier ou pas aux autres protagonistes que sont la mere,jojo,les parents de david morse dans le film ) Majestueux dans sa conclusion,Sean penn nous expose ses craintes en toute humilité et reussi là un coup de maitre en nous livrant probablement une des plus grandes preuves d'amour qu'un pere puisse faire à ses enfants.
malgré une belle idée de départ et des personnages développés, le film pêche par faiblesses scénaristiques, naration trop lente et plans racoleurs bouche troup. j'atendais mieux d'un acteur- réalisateur que j'admire.