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angela B
24 abonnés
158 critiques
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3,5
Publiée le 6 septembre 2014
C'est un film qui m'a plu "petite frappe" comme ils disent et ce sont les débuts d'Eric Zonca, j'encourage. Un boxeur adulescent incarné par Nicolas Duvauchelle, ça, j'ai voulu regarder les débuts de cet acteur. Sujet classique : je vous laisse le regarder pour avoir le mot de la fin, ne pas dire les secrets du film ni la fin...là avec le long métrage "maintenant ou jamais", il a aussi un personnage un peu similaire en étant Manu, un peu taiseux et dense qui nous surprend.
est ce vraiment un film? apparrement c'est sorti au cinéma même avec une durée de 1h03. Le film en lui-même est pas mal.La vie d'un jeune délinquant. Plutôt le genre de film à faire regarder a des jeunes pas trop bien dans leur tête à la recherche de leur vie future.
Un petit film français d'une durée d'une heure, autant dire que ce format est rare. Un apprenti boulanger qui souhaite ne plus être esclave de la société et rêve d'argent facile. Après son renvoi, il se rend sur Marseille pour rentrer dans le milieu des petites frappes. Ce jeune va se rendre compte que ce milieu, son rêve, est pas du tout aussi rose. Tout le long il est dans un délire, il s'évade comme un enfant, il se bat comme un enfant, il est seul dans sa tête. Vient la fin ou il comprend définitivement qu'il doit reprendre une vie normale en gagnant de l'argent propre. Le petit voleur est un film très modeste qui se suit très bien.
Une histoire simple qui ne tombe jamais dans la surenchère et soutenu par une réalisation sobre. Le rendu est efficace et cru. Petit bémol toutefois concernant le jeu inégal des acteurs.
Erik Zonca via son deuxième film « Le petit voleur » reprend un sujet qui semble lui tenir à cœur. On retrouve donc le thème de la liberté et comment le héros sombre progressivement dans le coté sombre, en se mettant à voler. Bref le réalisateur essaye de nous montrer comment un jeune lâché par la société, en rompant les contrats sociaux, moraux et autres, apparait comme une fuite d’un jeune homme déboussolé livré à lui-même. Une fois que le personnage principal quitte la grisaille d’Orléans et qu’on le retrouve à Marseille, le film prend des couleurs de soleil, les espaces s’ouvrent enfin, permettant au spectateur de mieux respirer et d’apprécier encore plus le film. De plus le fait que cela se passe dans le sud permet d’apprécier les couleurs chaudes du sud de la France. Le film arrive même de façon assez sympathique à mélanger reportage et drame, suivre le parcours de ce garçon qui va faire, via les différentes rencontres l’expérience de ces propres limites, essayant de trouver (ce qu’il finira par faire) une certains stabilité intérieure, avoir assez de force et de courage pour réussir à s’installer dans ce monde et y prendre place. Eric Zonca reprend donc ici un thème cher à Bresson à savoir que les plus dangereux essayent de se faire une place dans un monde dominé pour eux par des riches et n’alternent pas la fibre des individus. Il est vrai qu’on se pose quelques questions à la fin du film, surtout qu’on le retrouve à travailler dans une boulangerie industrielle, comme-si ce que nous avions vu avant n’avait servir à rien, seul sa petite cicatrice rappelle le passé. Ainsi la morale du réalisateur tombe un peu comme une mauvaise crêpe, dommage étant donné que l’ensemble du film (malgré que cela ne soit pas assez long) était plutôt bien. Mais le réalisateur réussit à rester dans le vraie en s’aidant notamment de non-comédiens professionnel (on assiste d’ailleurs au premier grand rôle de Nicolas Duvauchelle), grâce à ce bon choix, il se dégage une fraicheur, une vigueur que certains films avec des comédiens très talentueux n’arrivent pas à procurer. La caméra de Eric Zonca arrive aussi à prendre au plus profond des personnages leur sentiment, leurs peurs… et bien qu’on a droit à quelques maladresses, cela n’enlève en rien à l’authenticité du film, élément qui devient assez rare de nos jours et c’est pourtant un facteur important que le spectateur recherche dans ce type de film. Le petit voleur est en quelque sorte une suite de La vie rêvée des anges, montrant des scènes pouvant être parfois insoutenables et souhaitant montrer d’autres facettes de Marseille (entre autre) que ce qu’on a pu nous montrer ces derniers temps. Il faut aussi remarquer que Le petit voleur est un film diffusé sur Arte, comme quoi il n’y a pas qu’au cinéma que l’on peut avoir des films aussi émouvants et vrais. Merci en tout cas à Arte de pouvoir proposer des films comme ceci, il est évident que TF1 et ses consœurs n’auraient jamais diffusés un film comme celui-ci. critique sur:cthiboy.blogs.allocine.fr
Second long métrage d'Erick Zonca, Le Petit Voleur est une réussite. Description sans fioritures des bas-quartiers marseillais, ce petit coup de poing partage des points communs avec le récent Gomorra. En effet, à l'instar de Matteo Garrone, Zonca dévoile ici le vrai visage de la pègre : l'aspiration à l'argent facile qu'éprouve le protagoniste ( magnifique Nicolas Duvauchelle, dans son premier grand rôle au cinéma ) n'empêchera pas sa déchéance morale. D'une certaine façon, le titre du film parle de lui-même : l'apprenti boulanger restera petit voleur et son expérience du terrain ne sera pas à la hauteur de ses ambitions... Peut-on d'ailleurs parler d'ambitions quand il s'agit d'un milieu pareil, milieu au sein duquel tout repose sur l'absence de scrupules ? Hormi la courte durée du métrage, le résultat est tout à fait séduisant : interprétation remarquable de Duvauchelle, réalisme percutant de la mise en scène et du scénario ainsi qu'un rythme impeccable. Une petite perle à découvrir d'urgence...
Le scénario est très (trop) linéaire mais édifiant. C'est glauque, ça fait "vrai", ça fait même peur ! C'est très bien joué et le but recherché est atteint : on suit avec intérêt la descente aux enfers du héros, son initiation à la vie qu'il s'est choisi. Mais c'est davantage un documentaire qu'un film : c'est très limité à tous les points de vue (scénario, décors, casting, budget). Le film ne dure que 65 minutes et le réalisateur aurait eu du mal à rallonger son film sur un scénario si minimaliste.
La révélation de Nicolas Duvauchelle C’est clair et concis On suit le personnage principal, petite frappe, « petit frère », dans ses errances, jusqu’à la scène de fin
Le seul défaut c'est sa durée (1h à peine).Mais pour moi c'est l'un des meilleurs films de gangs français(sans blague).On est plongé au coeur de la délinquence à Marseille , filmé avec un étonnant réalisme.Sa vaut le coup d'oeil
Un jeune rebelle tente une carrière dans la délinquance marseillaise pour fuir une vie de boulanger qu'il juge sans saveur et dégradante. Mal va lui en prendre... Film saisissant de réalisme et parfois arrosé d'une violence crue quasi insoutenable ; pour un message clair et sage.
Je donne facilement quatre étoiles pour le film, pour Erick Zonca et Nicolas Duvauchelle. La réalité peut choquer mais je trouve se film d'une légèreté intellectuel on y comprend tout car il y a rien a comprendre . Le jeux des acteurs ainsi que les prises de vue de Zonca sont-elles qu'ont a l'impression que c'est un Documentaire . Il ne manque plus que le DVD (Quel dommage !!)